Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 11-10-2016 à 10:08:57

Dialogue politique : la mitose de Démocratie nouvelle

Suite à l’annonce d’une probable participation de Démocratie nouvelle au dialogue politique appelé par Ali Bongo, des militants du parti dirigé par René Ndemezo’o Obiang donnent de la voix.

Siège de Démocratie nouvelle à Libreville. © Gabonreview

Siège de Démocratie nouvelle à Libreville. © Gabonreview

 

La cohésion n’est pas le principe le mieux partagé ces derniers temps au sein de Démocratie nouvelle (DN). Cinq mois après sa naissance sur les cendres du Conseil du salut de la République (CSR), le parti dirigé par René Ndemezo’o Obiang connaît de fortes dissensions. La raison ? La récente annonce d’une probable participation de cette formation politique de l’opposition au dialogue politique auquel appelle Ali Bongo pour tenter de trouver des solutions à la crise issue de l’élection présidentielle d’août dernier. Election au terme de laquelle le candidat du Parti démocratique gabonais (PDG) a été déclaré vainqueur par la Cour constitutionnelle.

Franck Rebela et Privat Ngomo de Démocratie nouvelle. © D.R.

Franck Rebela et Privat Ngomo de Démocratie nouvelle. © D.R.

Or, ayant soutenu Jean Ping, candidat consensuel de l’opposition à cette élection, qui continue de contester la victoire d’Ali Bongo, plusieurs militants de Démocratie nouvelle n’entendent pas prendre part à ce conciliabule politique. C’est en tout cas la réponse livrée dans les colonnes de l’hebdomadaireL’Aube (n°142 du 10 octobre 2016) par le secrétaire national de DN, en charge de l’éducation et de la formation. «Je ne prendrai jamais part à un quelconque dialogue qui n’aurait pas le parrainage de la dynamique Jean Ping 2016. Il me revient de défendre le projet de Jean Ping qui consiste à mettre les Gabonais à l’abri de la peur et du besoin», a donné à lire Flavien Franck Rebela Rogombe. Pour l’ancien sénateur du 3earrondissement de la commune de Port-Gentil, il s’agit d’«un engagement» pris par son parti lors de son congrès constitutif en avril 2016, et pour lequel il semble exhorter son premier responsable à ne pas se détourner.

Pour sa part, Privat Ngomo, un autre membre de DN, a tenu à préciser que René Ndemezo’o Obiang a exprimé «une position personnelle», en annonçant la probable participation de son parti au dialogue politique que le pouvoir entend initier. Pour lui, cette position «n’engage pas, pour l’heure, le parti DN car un débat sur la question ne s’est pas encore tenu dans ses instances politiques que sont le bureau national, le bureau politique ou le congrès». Toutefois, il n’a pas manqué d’indiquer qu’il ne partage pas la position du président du parti. «Je reste fidèle à la personne de Jean Ping, président élu du Gabon, et je milite pour qu’il soit investi et devienne le président de la République gabonaise, conformément à la souveraineté populaire qui lui confère cette légitimité», s’est-il prononcé.

 


 
 
posté le 11-10-2016 à 10:02:20

Can 2017: Les doutes d’Issa Hayatou sur le stade omnisports


Prévu pour abriter les matchs d’ouverture et de clôture pendant la Can 2017 au Gabon, le stade Omnisports Omar Bongo a fait l’objet de doutes du président de la Confédération africaine de football (Caf), issa Hayatou.

Le stade Omnisports Omar Bongo, à Libreville. © D.R.

Le stade Omnisports Omar Bongo, à Libreville. © D.R.

 

Invité le 8 octobre, sur le plateau de Radio France internationale pour expliquer les dernières réformes engagées au sein de la Confédération africaine de football (Caf) ces derniers jours, Issa Hayatou a émis des doutes sur le stade omnisports Omar Bongo. «Les matches d’ouverture et de clôture de la Coupe d’Afrique des nations 2017 au Gabon pourraient se tenir ailleurs qu’au stade Omar Bongo Ondimba de Libreville pour cause de retards dans les travaux», a déclaré le président de la Caf.

Le président de la Caf. ©. lebledparle.com

Le président de la Caf. ©. lebledparle.com

«La commission (de la CAN) que j’ai reçue au Caire m’a dit que ce n’était pas sûr pour le stade, parce que pendant les événements postélectoraux, les gens chargés des travaux ont un peu déserté le stade Omar Bongo de Libreville», a-t-il poursuivi.

Tout en étant confiant de ce que les infrastructures hôtelières sont prêtes, Issa Hayatou a rassuré que les stades de Franceville, Port-Gentil et Oyem seront opérationnels. «Ce stade était destiné à abriter les matches d’ouverture et de clôture, c’est très facile de le remplacer, ce n’est pas un problème. Les autres matches de la CAN doivent se dérouler dans un deuxième stade de la capitale gabonaise et dans les villes de Franceville, Port-Gentil et Oyem», a-t-il indiqué. «Nous sommes confiants que les quatre stades seront là, les hôtels sont prêts et je suis personnellement convaincu que tout se passera dans de très bonnes conditions», a ajouté le président de la Caf.

Toutefois, Issa Hayatou a confié que la CAF avait refusé d’accéder à une demande des autorités gabonaises de «décaler de quelques jours» la tenue du tournoi, après les troubles suscités par les résultats de l’élection présidentielle du 27 août dernier. Un refus qu’il justifie par le fait que la même réponse avait été donnée au Maroc lors la Can 2015, quand le royaume chérifien avait sollicité de la Caf un report pour cause de l’épidémie Ebola.

 


 
 
posté le 11-10-2016 à 09:57:11

Éducation nationale : le chambardement de la rentrée des classes


Après l’avoir d’abord fixée au 17 octobre, le ministre de l’Éducation nationale a, dans un communiqué officiel publié le 9 octobre 2016, annoncé le report sine die la rentrée de classe 2016-2017Élèves, parents, chefs d’établissement en sont totalement désappointés.

Alors que les écoles privées ont été sommées de surseoir à la rentrée des classes, les élèves de l’École internationale Le Ruban Vert vont continuer à s’instruire. ©. D.R.

Alors que les écoles privées ont été sommées de surseoir à la rentrée des classes, les élèves de l’École internationale Le Ruban Vert (photo) et de quelques autres dont le lycée Blaise Pascal devraient continuer à s’instruire. © D.R.

 

Le ministre de l’Éducation nationale, vient, dans une un communiqué officiel publié le 9 octobre de repousser sine die la rentrée des classes au Gabon. Fixée préalablement au 17 octobre, la rentrée scolaire de cette année est donc reportée à une date indéterminée.

Tout en rassurant les parents d’élèves de la volonté du gouvernement à remettre les choses dans l’ordre, Florentin Moussavou justifie ce report par un souci de «régler des problèmes administratifs et matériels».  «Il n’y a rien qui coince. Elle aura lieu. Je voudrais rassurer l’ensemble des parents et des élèves par rapport à la volonté du gouvernement de faire que les choses se passent dans les meilleures conditions possible», a rassuré le ministre.

Par ailleurs, sans explication aucune, les responsables des structures scolaires du publiques, privées laïques et confessionnelles du territoire national ont été obligé par les services du ministère de l’Éducation nationale de fermer leurs établissements et suspendre les cours jusqu’à nouvel ordre. Si rien n’indique que le lycée français Blaise Pascal et les écoles conventionnées sont également concernés, il y a en tout cas qu’au soir du 10 octobre, aucun parent n’a été notifié de la fermeture de ces établissements, tout comme les élèves de l’École internationale Le Ruban Vert dont la promotrice est Sylvia Bongo vont continuer à s’instruire, leurs parents n’ayant non plus été notifiés de quoi que ce soit.

La décision du ministère de l’Éducation nationale plonge les responsables des écoles privées dans l’embarras, ce d’autant que certaines d’entre elles ont déjà débuté les cours. «Conformément aux injonctions du ministre de l’Education nationale et indépendamment de notre volonté, nous sommes dans l’obligation de fermer l’établissement jusqu’à nouvel ordre. C’est avec un grand désarroi que nous nous devons de suivre les consignes et réglementations prises par celui-ci», a indiqué la direction de l’école privée Bambino village dans une note à l’ensemble des parents d’élèves.

Cette décision jugée surprenante par certains responsables d’établissements et parents d’élèves  n’est pas pour rassurer quant à la bonne conduite de l’année scolaire 2016-2017. «C’est une première au Gabon, que pour une raison ou une autre, les établissements privés ayant commencé les cours sont tenus de suspendre leurs activités en attendant que ceux du secteur public s’organisent et soient prêts à reprendre le chemin de l’école», a lancé un parent d’élève ulcéré par la mesure. «Pourquoi n’y a-t-il aucune explication à cette décision ? Pourquoi entretenir le mystère autour des motivations du ministre ? Qu’on nous dise concrètement ce qu’il y a ou ce que risquent nos enfants en allant à l’école ? Les écoles vont-elles nous rembourser le mois non consommé ?», interroge une autre. Certains établissements concernés par la décision ministérielle entendent ne pas s’y plier, tout comme ils ne se voient pas dans une opération de remboursement des frais de scolarité encaissés. Interrogés, quelques élèves du collège d’enseignement catholique Calasance à Libreville, ont soutenu que la direction de l’établissement n’entend pas se soumettre aux injonctions du ministre de l’Éducation nationale.

Face à ce chambardement, l’autorité de tutelle n’affiche pas moins la sérénité : «les rentrées administratives et scolaires auront lieu aux dates qui seront communiquées ultérieurement par voie de presse», assure le ministre.

 


 
 
posté le 10-10-2016 à 09:45:50

Diaspora: Deux opposants gabonais arretés pour viol à Paris

wilfried obounou et jolivain clive biveghe

D’après une de nos sources digne de foi résidant à Paris, deux opposants gabonais Jolivain Clive Biveghe et Wilfried Obounou viennent d’être placés aux arrêts par la police francaise. Ils ont été interpellés ce samedi 8 octobre pour viol en bande organisée sur une de nos compatriotes.

C’est au sortir d’une manifestation de l’opposition gabonaise que les deux bandits vont commettre leur forfait en invitant leur future victime à prendre un pot et à se restaurer au domicile de l’un deux. Une fois sur le lieu, Jolivain et Wilfried vont forcer la compatriote à satisfaire leurs libidos et à assouvir tous leurs fantasmes sexuels.

Après cette partie de jambes en l’air forcée, la victime s’est rendue dans un commissariat de Paris pour porter plainte à ses bourreaux. Ainsi, c’est pour donner suite à cette plainte que la police française a procédé à leurs arrestations. Ils seront présentés dans les tous prochains jours devant le procureur qui va certainement leur délivrer un mandat de dépot pour “sans famille” en attendant leur jugement. Rappelons qu’en France, le viol est lourdement réprimé par la loi et nos compatriotes Wilfried Obounou et Jolivain Clive Biveghe pourraient purger une peine d’emprisonnement allant jusqu’à 20 ans.

Ce viol vient une fois de plus mettre à nue les mauvais comportements et agissements de certains opposants de la diaspora gabonaise en France qui passe leurs temps à ternir l’image de notre pays le Gabon.

 


 
 
posté le 10-10-2016 à 09:26:53

Saison indienne sur Nkok

Evergreen, Touchwood et Akachi, trois sociétés indiennes de transformation du bois sont venues, tout récemment, augmenter le nombre d’entreprises de la Zone économique à régime privilégié (Zerp) de Nkok.

Usine de transformation de bois dans la Zerp de Nkok. © Gabonreview

Usine de transformation de bois dans la Zerp de Nkok. © Gabonreview

 

L’autorité administrative de la Zone économique à régime privilégié de Nkok a récemment reçu les demandes d’empotage des sociétés Evergreen, Touchwood et Akachi. Toutes indiennes, ces trois nouvelles industries s’inscrivent également dans le domaine de la transformation du bois. Ce qui vient renforcer le développement de la transformation du bois sans la Zerp.

Les trois industries à capitaux indiens opèrent dans le déroulage et le sciage du bois. Elles s’ajoutent aux autres déjà actives dans le secteur et portent à 18 le nombre d’entreprises en production dans la Zerp. Neuf opérateurs exercent déjà en effet dans le secteur du bois (1er, 2e et 3e transformations), cinq dans la sidérurgie-métallurgie (fer à béton, billettes, laiton, lingots d’aluminium, etc.), deux dans la chimie hors pétrole (gaz industriel et médical, batteries pour véhicules) et deux dans les matériaux de construction (briques industrielles et béton).

Dans le secteur de l’agroalimentaire, des investisseurs brésilien et indien se lanceront bientôt dans la production des produits laitiers et de la chair de poulet, a indiqué un communiqué de l’Autorité administrative de la Zerp.

Les travaux d’aménagement de la Zerp Nkok, à 27 km de Libreville, ont été lancés en septembre 2011. Selon son autorité administrative, la zone comptabilise, en septembre 2016, 2948 emplois créés, dont près de 70% occupés par des Gabonais.

 


 
 
 

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