Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 26-09-2016 à 11:34:24

Ali Bongo réélu veut un dialogue pour un nouveau chapitre de l’histoire du Gabon

A peine déclaré élu par la Cour constitutionnelle, le 23 septembre 2016 dans la nuit, a l’issue de l’examen du contentieux électoral relatif au scrutin présidentiel du 27 août, Ali Bongo Ondimba est apparu à la télévision nationale pour appeler à «un dialogue qui abordera tous les aspects de la vie de la Nation» et permettra d’écrire «un nouveau chapitre de notre histoire commune». Le chef de l’Etat réélu a dédié aux Gabonais sa victoire, non sans avoir une pensée pour les nombreuses victimes.

Ali Bongo Ondimba s’exprimant depuis la présidence de la République, après sa réélection, le 24 septembre 2016. © Gabonreview/Capture d’écran

Ali Bongo Ondimba s’exprimant depuis la présidence de la République, après sa réélection, le 24 septembre 2016. © Gabonreview/Capture d’écran

 

À la fin d’une longue attente, à la date impartie à la Cour constitutionnelle pour vider le contentieux électoral du scrutin présidentiel du 27 août 2016, cette juridiction a finalement délibéré en audience publique dans la nuit du 23 au 24 septembre 2016, en l’absence des avocats de la principale partie adverse qui n’avaient été notifiés qu’une demi-heure avant. Le recours de Jean Ping, arrivé second après le résultat provisoire, a été rejeté. En conséquence et sans surprise, la réélection d’Ali Bongo Ondimba avec 50, 66% des voix contre 47,24% pour son challenger, Jean Ping, a été validée.

Vue des partisans d’Ali Bongo Ondimba lors de son premier discours après sa réélection, le 24 septembre 2016. © Gabonreview/Capture d’écran

Vue des partisans d’Ali Bongo Ondimba lors de son premier discours après sa réélection, le 24 septembre 2016. © Gabonreview/Capture d’écran

Quelques minutes après cette annonce, Ali Bongo Ondimba, en direct du Palais présidentiel, a fait une déclaration ci-après retranscrite intégralement.

«Mes chers compatriotes,

Après examen du contentieux électoral conformément à la loi et en présence des observateurs dépêchés par l’Union africaine, la Cour constitutionnelle vient de confirmer la victoire du projet que nous avons défendu tout au long de la campagne électorale.

Cette victoire, je vous la dois. Je la dois à votre engagement et à votre détermination. Je la dois également aux dizaines de milliers de Gabonais, de toutes les provinces et de toutes les conditions sociales, qui ont cru en moi et qui pensent que le Programme pour l’Egalité des Chances est le seul possible pour l’avenir de notre pays.

Mais, mes chers compatriotes, cette victoire ne doit pas nous faire oublier qu’il y a de nombreuses urgences à régler.

Tout d’abord, le score serré de cette victoire signifie qu’il y a de nombreux électeurs, pour des raisons et d’autres, qui n’ont pas choisi notre projet. Il nous faut décrypter, entendre et comprendre leur message.

Tout comme il nous faut comprendre l’aspiration générale de ceux qui ont voté pour nous, mais aussi de tous les compatriotes qui attendent des changements importants dans la gouvernance politique, économique et sociale de notre pays.

Ces changements, nous allons les porter ensemble, dans un effort de rassemblement de toutes les énergies et de toutes les composantes de la société gabonaise.

Oui, mes chers compatriotes, la diversité des opinions et des projets qui s’est exprimée tout au long de la campagne électorale et en dehors, doit être prise en compte.

C’est pourquoi, comme je l’ai déjà annoncé, j’entends réunir très rapidement les conditions d’un dialogue politique ouvert à tous ceux qui le voudront.

Ce dialogue, qui abordera tous les aspects de la vie de la Nation, devra nous permettre d’écrire un nouveau chapitre de notre histoire commune, avec une attention toute particulière pour les jeunes et les femmes car demain ne se construira pas sans eux.

J’appelle donc tous les responsables politiques, y compris les candidats malheureux de la présidentielle du 27 août dernier, à travailler avec moi, dans le respect de nos différences certes, mais animés de la volonté de situer l’intérêt supérieur de la Nation au dessus de nos intérêts particuliers et partisans.

Mes chers compatriotes,

J’ai voulu une élection libre, transparente et ouverte. C’est pourquoi nous avons invité plus de 1200 observateurs et accrédité plus de 200 journalistes étrangers.

Par-delà les prises de position regrettables, et la couverture biaisée de certains, le scrutin s’est déroulé dans le calme. Que les électeurs dans leur ensemble en soient vivement remerciés.

Cependant, force est de reconnaître que cette campagne électorale a été très difficile. Jamais le débat politique national n’avait atteint le niveau de violence verbal que nous venons de vivre.  Le rejet de l’autre a été érigé en norme.  Les mots de haine ont été prononcés sans tabous. Les communautés entières ont été stigmatisées.

Cette haine, et la violence qu’elle porte, ont laissé des blessures très profondes qu’il nous faut soigner dans l’urgence, si nous ne voulons pas qu’elles se transforment en plaies ouvertes et en gangrène pour notre société.

Reconstruire le lien social est une exigence pour chacun à la place et aux responsabilités qui sont les siennes.

La démocratie est un choix qui doit conduire à la vie, et non pas à la mort.

La démocratie n’est pas faite pour apporter ruine, désolation et deuil. La démocratie est faite pour construire et bâtir un avenir meilleur.

Lorsqu’au sortir d’une élection, des familles pleurent des morts, c’est qu’on a trahi la démocratie.

Lorsqu’au sortir d’une élection, des biens publics et privés sont détruits, c’est une trahison de l’idéal démocratique et républicain.

Ensemble, nous devons dire « Plus jamais ça ! » . Plus jamais ça dans notre pays car aucune cause ne saurait justifier que des vies soient arrachées.

Aux familles endeuillées, je veux dire que l’Etat vous aidera à comprendre ce qu’il s’est réellement passé, et l’Etat vous accompagnera. A tous et à chacun je veux redire ma foi profonde dans nos institutions, de même que dans nos traditions et valeurs bantous.

Au nom de ces traditions et pour reprendre ces paroles si justes et si prophétiques de notre hymne national « La Concorde », je dis oublions nos querelles et ensemble bâtissons l’édifice nouveau auquel tous nous rêvons.

Je vous remercie.»

 


 
 
posté le 26-09-2016 à 10:57:59

Réélection d’Ali Bongo Ondimba : l’UA et les USA prennent acte


Le président en exercice de l’Union africaine (UAet l’ambassade des EtatsUnis au Gabon ontpris actele 24 septembre 2016, de la réélection  d’Ali Bongo Ondimba.

© Gabonreview/Shutterstock

© Gabonreview/Shutterstock

 

Bien qu’elles arrivent timidement, les réactions internationales à la décision de la Cour constitutionnelle, relative confirmant la victoire d’Ali Bongo Ondimba avec 50,66% de voix contre 47,24% pour Jean Ping, commencent à être émises. Le président de la République du Tchad, président en exercice de l’Union africaine et l’ambassade des Etats-Unis au Gabon, ont ouvert le bal de cette démarche diplomatique.

Affirmant, selon un communiqué de la présidence tchadienne, prendre acte de la décision de la Cour constitutionnelle proclamant la victoire d’Ali Bongo, Idriss Deby invite toute la classe politique gabonaise au respect de la «décision souveraine» de la Cour constitutionnelle. «Le président tchadien invite parailleurs le président réélu à créer les conditions nécessaires et propices à un dialogue politiqueregroupant tous les fils du Gabongage de paix et de stabilité, ainsi que l’opposition à plus deresponsabilité et à privilégier le dialogue et la concertation».

Pour sa part, l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Libreville, via sa page Facebook, note également la décision de la Cour constitutionnelle gabonaise. «Nous exhortons la Cour à publier lesdétails de ces procédures publiquementpar souci de transparence», indique la représentation diplomatique. «Même si la décision de la Cour peut sembler problématique pour certainsil est temps, à présentde panser les blessures d’un pays diviséLes deux parties doivent s’unir dans le dialogue etétablir les indispensables réformes que le peuple gabonais recherche depuis de longues années», recommande l’ambassade américaine à Libreville. Celle-ci se dit inquiète par «ce qui paraît être desarrestations arbitraires» d’opposants et par la coupure de l’Internet toujours en vigueur pendant la nuit.

 


 
 
posté le 22-08-2016 à 15:03:50

Comme disait l’autre: “Ainsi sont-ils moralisateurs sans moralité”. L’opposition gabonaise est championne pour faire la morale au pouvoir en place. Elle n’arrête pas d’insulter et de rabaisser les Gabonais dans ses discours. Elle ose dire que les Gabonais sont idiots pour se rendre massivement aux meetings d’Ali Bongo Ondimba. Elle dit que l’immense majorité des Gabonais qui le soutiennent sont des corrompus. L’opposition gabonaise issue du PDG prône la bonne gouvernance et se dit hostile à la corruption. Mensonge, mensonge et mensonge, vu le spectacle scandaleux qu’a offert Alexandre Barro Chambrier (ABC) aux populations de Nombakélé.

Le samedi 20 août dernier, les populations de Nombakélé ont reçu la visite de l’ex-député ABC entre 18h et 21h. Ancien leader politique dudit arrondissement, il a fait du porte-à-porte en compagnie des sympathisants du Rassemblement Héritage et Modernité (RHM). À chaque maison, il tenait un discours de 5 minutes. Il expliquait simplement qu’il était un déçu d’Ali Bongo Ondimba, que ce dernier n’est pas Gabonais et qu’il fallait maintenant voter Jean Ping. En partant, il laissait de l’argent. “Nous étions au nombre de quatre chez nous. Il nous a remis 20 000F cfa, à raison de 5 000F cfa par personne”, a confié un témoin occulaire. En fait, ABC remettait de l’argent selon le nombre de personnes qu’il trouvait dans les foyers. Comment peut-on appeler le fait de donner de l’argent aux populations pour les inviter à voter un candidat? Pour conquérir le pouvoir, l’équipe de campagne de Jean Ping procède à l’achat des consciences des Gabonais. Est-il possible d’espérer la mise en place d’une bonne gouvernance avec eux?

Tout compte fait, on voit parfaitement ce que vaut la moralité d’ABC et de l’équipe de campagne de Jean Ping en général. Et dire que ce sont eux les plus grands moralisateurs. Pour les populations de Nombakélé, les choses sont on ne peut plus claires. L’argent de l’opposition gabonaise issue du PDG est celui du contribuable. “On prend leur gain parce que c’est notre gain mais on vote Ali. Parce qu’Ali, c’est le béton”, nous a confié un jeune de Nombakélé.

 


 
 
posté le 22-08-2016 à 15:01:02

Présidentielle J-5, Jean Ping et les siens appellent déjà à des violences post-électorales

A cinq jour de la présidentielle à un tour, deux camps se distinguent et s'affrontent à coup de déclarations très inquiétantes comme constaté sur place par KOACI.COM.

Si Ali Bongo, le candidat sortant, favori, déroule sa campagne à travers les provinces du pays,Jean Ping Rechercher Jean Ping et ses deux alliés appellent déjà à des manifestations post-electorales. Des manifestations de "résistance" qui, bien souvent ouvrent sur des actes d’extrêmes violences dans lesquelles des innocents manipulés perdent leurs vies aux profits des politiciens et de leur familles quant à eux confortablement protégés de tout.

En effet, dans une "Lettre à tous les Gabonais", Ping, Nzouba et Oye Mba s'avouent déjà perdant avant le vote et appellent à un passage en force pour en finir avec "Ali Bongo et son gang" comme selon les termes employés.

"Les compagnies de téléphonie se mettent en condition de couper toutes les communications. La Cenap est disposée à modifier le résultat des urnes. Le ministre de l’Intérieur est prêt à diffuser des chiffres concoctés dans les officines de la présidence de la République. La Cour constitutionnelle se prépare à donner à ce hold-up annoncé un vernis de légalité.  Sans la moindre retenue, l’armée est mise en ordre de bataille pour faire plier le peuple. Avec leur détachement habituel, les observateurs internationaux s’apprêtent à affirmer que «les irrégularités constatées ne sont pas de nature à fausser la sincérité du scrutin». Allons-nous accepter une mascarade d’une telle envergure ?  Nous disons : Non ! Nous vous invitons à vous tenir prêts à défendre votre vote. Quoi qu’il nous en coûte, individuellement et collectivement, nous ne devons pas reculer. Et nous ne reculerons pas !" tel est le mot d'ordre exprimé des trois candidats réunis pour battre Ali Bongo. 

Ils n'oublieront pas également de remettre une couche sur l'affaire de la nationalité douteuse, selon eux, d'Ali Bongo, thème et argument principal de leur campagne. "Ali Bongo brigue de nouveau la présidence de la République. Et pourtant, pas moins de quatre actes ou déclarations de naissance en son nom sont en circulation.", une situation qui selon eux fait que: "définitivement, le PDG et son candidat, Ali Bongo, ne peuvent plus incarner l’avenir.".

Ali Bongo qui fera pour sa part face à 10 candidats le 27 aout prochain étaient quant à lui dimanche dans la Nyanga.

A Tchibanga, la capitale provinciale, le candidat qui jouit du plus gros parti du pays, le parti démocratique gabonais (Pdg), a répondu aux attaques frontales du camp Ping.

Lors de son allocution devant ses supporters, le candidat du PDG a exhorté les populations à faire le choix de l’avenir en confiance avant de tacler à son tour son principal adversaire et ex-beau frère.

"N’empruntez pas un chemin dangereux et risqué menant au Gabon d’avant. Retourner au temps des privilèges où les politiciens ne venaient vous voir que pendant les élections et vous oubliaient après" a indiquéAli Bongo RechercherAli Bongo avant de poursuivre: "Jean Ping a pris un aller sans retour car nous n’aimons pas les traitres, ni les menteurs, ni les voleurs ! Qu’il apprenne à respecter les Gabonais ! Il prendra un carton rouge le 27 pour sortir du match".

Par ailleurs nous constatons déjà à Port Gentil et à Libreville, des groupuscules proches du camp Ping qui s'activent pour ramasser des pneus usagers, peut être pour les incendier, et des bouteilles de verres, peut être pour préparer des cocktails Molotov. Nous y reviendrons.
 


 
 
posté le 22-08-2016 à 14:58:08

Présidentielle 2016 : Ali Bongo présente son projet de société

Pour démentir l’accusation selon laquelle le candidat du PDG n’a pas de projet de société comme ses concurrents à l’élection présidentielle, son équipe de campagne l’a récemment rendu public.

Ali Bongo Ondimba, candidat du PDG à la présidentielle 2016. © D.R.

Ali Bongo Ondimba, candidat du PDG à la présidentielle 2016. © D.R.

 

Pour répondre aux critiques de l’opposition qui estime qu’Ali Bongo ne s’est pas embarrassé de fournir un projet de société en bonne et due forme depuis le début de la campagne électorale, son équipe de campagne a rendu public l’offre politique du président sortant. A quelques jours du scrutin prévu pour le 27 août prochain, c’est un document de 118 pages qui a été mis à la disposition des Gabonais le week-end dernier sur les réseaux sociaux et par le biais de la presse nationale.

Détail du fascicule du projet de société. © D.R.

Détail du fascicule du projet de société. © D.R.

Dans son programme, le candidat du Parti démocratique gabonais (PDG) décline « (son) engagement pour un Gabon émergent». L’on y trouve ses priorités et les actions qu’il compte mettre en œuvre pour assurer le cheminement serein du projet lancé peu après son accession au pouvoir en 2009. Pour Ali Bongo, il s’agit d’accélérer le développement économique et social du pays. Pour ce faire, il envisage de mener des «actions ciblées» et d’insuffler une nouvelle dynamique aux efforts  déployés au cours des sept dernières années. D’autant qu’il considère que la période 2009-2016 a connu «des résultats encourageants et concluants». La performance économique et la diversification enregistrées dans divers domaines auraient, à son sens, eu un fort impact sur l’amélioration des conditions de vie des populations comme l’emploi, la santé et l’éducation.

L’offre politique d’Ali Bongo compte au total 60 actions censées fixer le cadre opérationnel de ses 15 engagements répartis sur trois priorités essentielles : la paix, l’emploi et les conditions de vie des Gabonais. Si au sujet de la première priorité Ali Bongo estime que «préserver la paix pour assurer la  prospérité du Gabon, c’est promouvoir à l’intérieur de nos frontières le calme et la tranquillité», c’est qu’il dit tenir à cet «héritage», que nous envient d’autres pays à travers le monde. Aussi, pense-t-il que sans la paix aucun développement n’est possible. Disant militer pour la préservation des valeurs de tolérance et de solidarité, le président-candidat veut en finir avec une supposée «montée du communautarisme et de l’intolérance» qui tendrait à remettre en cause les fondements du vivre ensemble gabonais.

Concernant l’emploi, Ali Bongo ne nie pas la réalité du chômage endémique au Gabon, en dépit des efforts entrepris entre 2009 et 2016, qui ont permis de créer 12 000 emplois par an. Le projet du candidat du PDG est de ce fait axé sur la concentration des efforts sur le développement des opportunités d’emplois dans les secteurs créateurs de richesses. S’agissant des conditions de vie des Gabonais, il estime que «la faible qualité de notre aménagement urbain est une cause importante de détérioration du cadre de vie des Gabonais». Selon lui, il s’agit    des conséquences de quarante années de laxisme dans la planification urbaine. Sa proposition : poursuivre les réformes du secteur de l’urbanisme engagées depuis 2009. Pour son équipe de campagne, il s’agit là, d’un projet de société doté d’une vision pragmatique basée sur des analyses précises et sans concession des réalités auxquelles les populations sont confrontées. Reste donc aux Gabonais d’en juger.

 


 
 
 

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