Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 08-08-2016 à 11:18:36

Présidentielle 2016 : René Aboghe Ella sur la défensive

En dépit des appels à sa démission et au désaveu que lui a récemment infligé la Cour constitutionnelle, le président de Commission nationale électorale autonome et permanente du Gabon (Cenap) feint la sérénité, fondant ses explications sur des omissions volontaires.

René Aboghe Ella, à Libreville le 26 juillet 2016. © Olivier Ebanga/Afrikimages Agency pour JA

René Aboghe Ella, à Libreville le 26 juillet 2016. © Olivier Ebanga/Afrikimages Agency pour JA

 

Très critiqué depuis la validation de la candidature d’Ali Bongo, le président de la Commission nationale électorale autonome et permanente (Cenap) se dit serein, en dépit des appels à la démission qui lui sont adressées. «Il est parfois difficile de ne pas tenir compte de ce qui se dit et de l’appréciation des gens. Mais nous restons concentrés sur les exigences de notre mission. C’est-à-dire, veiller à ce que la loi électorale soit respectée», a-t-il déclaré dans une interview à Jeune Afrique«Nous comprenons qu’il s’agit du jeu politique, qui veut que les gens adoptent des postures. C’est de bonne guerre. Mais en ce qui me concerne, j’essaie de ne pas perdre de vue mon rôle : amener les Gabonais à exercer leurs droits civiques dans les meilleures conditions possibles», a-t-il ajouté.

Amené à se prononcer sur le scrutin prévu dans quelques jours, René Aboghe Ella a assuré que «le chronogramme de travail est bien respecté, ce qui augure de la tenue à la bonne date de l’élection. Rien ne devrait s’y opposer». Selon lui, 2 580 bureaux de vote seront repartis sur l’ensemble du territoire national et dans les missions diplomatiques. «Le collège électoral, annoncé par le ministère de l’Intérieur, sera de 628 124 électeurs», a-t-il précisé, s’expliquant sur cette réduction subite. «En 2009, notre liste électorale n’était pas biométrique et sa fiabilité était régulièrement mise en cause. Elle comportait, semble-t-il, un certain nombre de doublons», a-t-il reconnu, contredisant ses affirmations d’il y a sept ans et lançant une pierre dans le jardin de Jean-François Ndongou, le ministre de l’Intérieur d’alors. «C’est ce manque de fiabilité qui explique que le Gabon soit passé en 2013 à la biométrie pour satisfaire une exigence récurrente des acteurs politiques. En 2013, lors de la refonte de la liste, nous avions un effectif d’environ 580 000 électeurs. Aujourd’hui, la dernière révision de cette liste nous amène à ce chiffre de 628 124, qui est conforme à la réalité», a-t-il renchéri, donnant implicitement raison à ceux qui, dans le passé, doutaient de la fiabilité du fichier électoral.

Le président de la Cenap a aussi abordé la supervision du scrutin. «Les acteurs politiques ont la possibilité d’observer et même de participer à la gestion du processus électoral à tous les niveaux. Nous avons l’obligation de faire des formations à destination des observateurs désignés par tous les camps»,a-t-il expliqué. «Nous les appelons donc à exploiter au maximum les possibilités qui leur sont offertes par la loi pour prendre part, participer et observer le déroulement de l’élection car des places leur sont faites à tous les stades», a-t-il ajouté, feignant de déplorer que l’opposition ne soit pas suffisamment représentée. «Évidement, s’ils n’y prennent pas part, ils ont beau jeu de dire que les résultats ne sont pas fiables», a lancé René Aboghe Ella, comme pour se dédouaner à l’avance et à peu de frais, avant de réfuter toute collusion avec le Parti démocratique gabonais (PDG). «Il suffit de lire la loi : en plus des représentants de l’administration, les principaux camps politiques sont représentés de façon équitable, à parité dans les instances électorales. La Cenap ne serait pas neutre ? Certains s’attendent peut-être à ce qu’elle se fasse le relais des messages de l’opposition ? La commission électorale ne peut pas se faire le relais des thèses d’un camp politique», a-t-il lâché. «La Cenap ne fait pas la loi électorale, elle doit l’appliquer. La classe politique gabonaise, a conçu une loi électorale qui est la nôtre aujourd’hui et que nous devons simplement appliquer», a-t-il dit, omettant qu’il s’est récemment octroyé le droit de modifier la liste des pièces constitutives des dossiers de candidature, avant d’être désavoué par la Cour constitutionnelle.

 


 
 
posté le 08-08-2016 à 11:12:47

Accident de la circulation : 18 morts sur la Nationale

La collision entre un bus et un camionau niveau du village Evinayong dans le Komo-Mondah, a fait 18 morts.

Scène de l’accident, le 6 août 2016. © D.R.

Scène de l’accident, le 6 août 2016. © D.R.

 

Les dégâts après l’accident. © D.R.

Les dégâts après l’accident. © D.R.

Selon des témoins, 16 passagers d’un bus et deux passagers d’un camion ont trouvé la mort dans la nuit du 5 au 6 août courant vers 3 h, dans un accident de la circulation, sur la route nationale, au niveau du village Evinayong dans le Komo-Mondah.

Rendu sur les lieux du drame, le procureur de la République a fait le constat d’une collision entre un bus et un camion transportant de la banane. Le premier véhicule, un minibus de marque Toyota Hiace, propriété d’une agence de voyage, faisait route vers la province du Woleu-Ntem. D’aucuns semblent avoir reconnu un bus de l’agenceBitam Express. Le second véhicule, un camion de marque Mitsubishi Canter, selon un communiqué du ministère des Transports, faisait route vers Libreville, vraisemblablement pour y écouler sa marchandise.

Si les véritables causes de cet accident n’ont pas encore été élucidées, d’aucuns parlent déjà d’un excès de vitesse, imputable à l’un des chauffeurs voire aux deux. Alors qu’une enquête a aussitôt été annoncée par le parquet et le ministère des Transports, certains ont invité le gouvernement à réfléchir à un programme de sensibilisation des automobilistes, notamment ceux qui empruntent la Nationale. Les pouvoirs publics sont également invités à améliorer la sécurité sur cette route, tout en réglementant au mieux la circulation de nuit

 


 
 
posté le 05-08-2016 à 11:39:46

Présidentielle 2016 : Paul Mba Abessole lance un appel à contribution


Le candidat du Rassemblement pour le Gabon (RPG) a récemment lancé un appel à contributions financières et matérielles pour le financement de sa campagne. Dans les années 90, il avait réussi une opération du même genre.

Paul MbaAbessole, candidat du RPG à la présidentielle d’août 2016. © D.R.

Paul MbaAbessole, candidat du RPG à la présidentielle d’août 2016. © D.R.

 

Candidat à la présidentielle du 27 août prochain, Paul Mba Abessole vient de lancer une campagne de levée de fonds. Le Rassemblement pour le Gabon (RPG) a donc sollicité, il y a quelques jours, des contributions matérielles et financières de la part de ses militants et sympathisants à travers le pays voire au-delà. Des contributions qui devraient permettre au candidat de financer sa campagne.

Depuis la diffusion de cet appel à contributions, en fin-juillet, certains y voient le signe d’un manque de ressources financières. D’autres pensent que Paul Mba Abessole s’y est mal pris. Sa candidature a-t-elle été improvisée ou mal préparée ? Une éventualité surprenante tant l’intéressé est un habitué des batailles électorales. Il sait qu’une élection politique, en l’occurrence une élection présidentielle, nécessite de gros moyens.

Au RPG, l’on assure que cette initiative n’est pas une première, ni au Gabon ni dans le monde. Des exemples de ce type sont légion de par le monde, notamment dans les pays où le mécénat est réglementé. L’on cite, à titre d’illustration, les campagnes aux Etats-Unis d’Amérique. Le leader du RNB avait déjà, au début des années 90, réussi une belle levée de fonds en vue de la création de Radio Liberté, détruite par la Garde présidentielle en février 1994 durant les émeutes post-électorales. Cette nouvelle initiative portera-t-elle chance à Paul Mba Abessole ? L’avenir le dira…

 


 
 
posté le 05-08-2016 à 11:20:18

Présidentielle 2016: la campagne d’Ali Bongo sans alliés de la majorité

Sans tenir compte de ses alliés, le Parti démocratique gabonais (PDG) a  mis en place son organigramme de campagne.

La nomenklatura du PDG, autour d’Ali et Sylvia Bongo. © D.R.

La nomenklatura du PDG, autour d’Ali et Sylvia Bongo. © D.R.

 

À moins de vingt jours de l’élection présidentielle, le Parti démocratique gabonais (PDG) semble avoir pris la mesure des enjeux.

Selon nos confrères de L’Union, il aurait opté pour la mise place de coordinations de campagne aux niveaux provincial, départemental et communal. Ces structures seraient chapeautées par un conseil stratégique pyramidal présidé par Ali Bongo et comprenant, entre autres, Faustin Boukoubi et Léon Nzouba. Le tout appuyé par des cellules communication, marketing et logistique. Les structures provinciales seraient, quant à elles, dirigées par Paul Biyoghe Mba pour l’Estuaire, Jean Pierre Oyiba pour le Haut Ogooué, Richard Auguste Onouviet pour le Moyen-Ogooué, Lucie Milebou Aubusson pour la Ngounié, Séraphin Moundounga pour la Nyanga,  Emmanuel Issoze Ngondet pour l’Ogooué-Ivindo, Blaise Louembe pour l’Ogooué-lolo,  Michel Essonghe pour l’Ogooué-Maritime et Daniel Ona Ondo pour le Woleu Ntem.

Aux yeux de  Faustin Boukoubi, cette configuration peut assurer la victoire d’Ali Bongo au soir du 27 août prochain. N’empêche, certains s’interrogent sur la place des partis de la majorité. Selon le quotidien L’Union, Jean Boniface Assélé du Centre des libéraux réformateurs (CLR) aurait déjà exprimé son mécontentement.  Affaire à suivre…

 


 
 
posté le 01-08-2016 à 13:36:41

Présidentielle 2016 : Une commission pour encadrer les observateurs internationaux

Dirigée par Guy Serge Bignoumba, une structure d’encadrement des observateurs vient d’être mise en place.  

© un.org

© un.org

 

Le ministère de l’Intérieur vient de créer une commission chargée de l’accueil et de l’encadrement des observateurs pour le scrutin présidentiel d’août prochain. Présidée par Guy Serge Bignoumba, elle a pour mission principale de faciliter et encadrer le déploiement des observateurs sur l’ensemble du territoire et dans les différents centres de vote ; de s’assurer du respect des dispositions légales et réglementaires relatives à l’observation internationale des élections dans le pays.

Cette commission sera également amenée à communiquer aux autorités en charge de l’élection et de l’accréditation des observateurs, d’éventuels manquements observés dans le cadre de la mission des observateurs. «Les moyens nécessaires au fonctionnement de la commission spéciale des observateurs sont pris en charge par le budget de l’Etat au titre des crédits inscrits pour l’élection présidentielle 2016», a précisé le ministère de l’Intérieur. Bien entendu, aucun chiffre n’a filtré concernant ce dernier point.

Dirigée par une parlementaire européenne d’origine bulgare, la mission d’observation de l’Union européenne (UE), dont certains membres sont déjà à Libreville, va observer toutes les étapes du processus électoral, de la campagne électorale à la consolidation des résultats. Un accord a été signé à cet effet.

 


 
 
 

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