Recevant, le 19 juillet courant, le rapport général sur la situation de la femme et de la fille gabonaises, le président de la République a déclaré qu’il s’agit d’une «feuille de route qui invite à l’action».
Ali Bongo, le 19 juillet 2016, lors de la cérémonie de remise du rapport sur la Décennie de la femme gabonaise. © DCP-Gabon
Le rapport sur la situation de la femme gabonaise est accompagné d’un plan décennal et d’un plan triennal d’autonomisation de la femme.
Recevant le document, le président de la République a affirmé que depuis 2009 des actions ont été menées pour améliorer la condition de la femme gabonaise. Ali Bongo a parlé de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), du Fonds nationale d’aide social (FNAS), de la Stratégie nationale d’investissement humain (SNIH) et du Programme pour l’égalité des chances, qui visent à apporter un mieux-être à la population, particulièrement à la femme et à la fille gabonaises. Dans cette optique, il a relevé que le Programme pour l’égalité des chances vise à permettre à chaque citoyen de bénéficier des opportunités de développement.
«L’amélioration de la condition de la femme gabonaise est l’affaire de tous», a-t-il lancé, souhaitant qu’un accent particulier soit mis sur la préservation de la famille. Ce faisant, il a invité la société toute entière à se mobiliser pour faire changer les mentalités pour le bien et le développement de tous.
En mars 2015, lors de son passage dans la province de l’Ogooué-Ivindo, Ali Bongo avait décrété les années 2015-2025, décennie de la femme gabonaise. Il affirmait alors tenir compte des discriminations dont sont victimes les femmes, reconnaissant cependant qu’il faut du temps pour bien identifier les problèmes, les étudier et prendre des décisions concertées et inclusives. Raison pour laquelle, en novembre 2015, une commission nationale consultative sur cette décennie de la femme gabonaise fut créée.
L’IFC et le Proparco ont récemment consenti à accorder un prêt de 85 millions d’euros pour le financement des projets de la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag).
L’International finance corporation, filiale de la Banque mondiale, et le Proparco, filiale de l’Agence française de développement (AFD), ont récemment consenti à apporter leur aide à la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) pour l’aboutissement de son programme de rénovation de ses infrastructures. Pour ce faire, les deux structures financières ont accordé un prêt de 85 millions d’euros (environ 5,61 milliards de francs CFA), selon un récent communiqué. Pour la filiale gabonaise du groupe Eramet qui exploite un réseau ferroviaire long de 650 km, allant de Libreville à Franceville, ce prêt arrive à point nommé et devrait permettre de trouver une solution aux nombreux problèmes enregistrés ces dernières années.
Pour la directrice des régions Afrique de l’ouest et Afrique centrale à l’IFC, cet argent permettra de financer «la remise en état du Transgabonais», et d’améliorer les services de la société qui exerce également dans le transport de marchandises, de fer et de manganèse.
Le financement consenti comprend 52,5 millions d’euros apportés par IFC et 32,5 millions d’euros par Proparco. Celui-ci, arrêté conformément au programme de Setrag, qui devrait aboutir en 2022, a été conclu sur une durée de quatre ans pour la première phase. Une phase dont le coût est estimé à 236 millions d’euros, indique le site de Jeune Afrique, alors que le coût total du projet, étendu sur sept ans, est estimé à 330 millions d’euros.
Si la Setrag est détenue à 29 % par l’Etat gabonais, le deuxième actionnaire devrait faire une contribution de 86 millions d’euros pour le financement du programme d’investissement. Pour le reste des financements, la société compte sur la contribution de Comilog et sur les gains générés par Setrag à travers l’exploitation du Transgabonais
Le ministre des Infrastructures, des Travaux publics et de l’Aménagement du territoire a dressé, le 18 juillet dernier, le bilan septennal de son département, duquel se dégagent les reformes institutionnelles, le plan directeur national d’infrastructure (SNDI) et la mise en œuvre du schéma national d’aménagement et de développement du territoire.
Quarante-huit heures après sa visite d’inspection et d’évaluation des chantiers de réhabilitation des voiries de la province de l’Estuaire, Jean Pierre Oyiba s’est mis à la disposition des médias pour défendre le bilan d’exercice du département ministériel qu’il conduit. De 2009 à 2016, les Gabonais devront retenir que plus de routes ont été construites par rapport à l’ancien régime en une quarantaine d’années, une prouesse qu’il faudrait mettre à l’actif de la vision et de l’engagement du président de la République. «Il faut souligner que depuis 2009, sous la très haute impulsion d’Ali Bongo Ondimba, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes dans tous les secteurs », a affirmé le ministre des Infrastructures.
Jean Pierre Oyiba, ministre des Infrastructures, des Travaux publics, le 18 juillet 2016 à Libreville. © Gabonreview
Au titre des réformes engagées, depuis son arrivée à la tête du ministère des Infrastructures et des Travaux publics, deux amendements ont vu le jour : la création, dans le domaine du bâtiment et des travaux publics, d’un établissement public à caractère industriel et commercial dénommé Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics du Gabon (LNBTP-Gabon) et la création de l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI), afin de permettre une meilleure cohérence dans la réalisation des projets d’Etat et améliorer l’efficacité de l’action publique.
S’agissant des réalisations en matière d’aménagement du réseau routier national, conformément au Plan directeur national d’infrastructure, Jean Pierre Oyiba a vanté l’augmentation du kilomètre de route bitumée sur l’ensemble du pays, représentant 20% des objectifs assignés pour 2020. «Avant octobre 2009, le linéaire des routes bitumées sur l’ensemble du pays était de 1241 Km, dont 60 Km de voie express, 1006 Km de routes nationales, 132 Km de routes provinciales et 103 Km de routes départementales, contre un linéaire total de routes bitumées de 783 Km, dont 592 Km réceptionnés (554 Km de routes nationales et 38 Km de voiries des capitales départementales) et 191 Km non réceptionnés, réalisés de 2009 à 2016», a indiqué le ministre des Infrastructures et des Travaux publics. Jean Pierre Oyiba a affirmé que «des efforts considérables ont été déployés, par le président de la République, pour améliorer le quotidien des Gabonais en dépit de la baisse drastique du prix du baril de pétrole».
Les chantiers en cours, devant s’achever après 2016, font état d’un linéaire total de 886 Km, avec 818Km de routes nationales ou provinciales et 68 Km de voiries départementales. À cela s’ajoutent plusieurs ponts entre autres : celui sur le fleuve Ogooué au village Ozouri, sur la lagune Nkomi au village BP, le pont sur l’Ogooué à Boué, le pont sur la Banio et celui de Kango.
Au titre des réalisations relatives aux travaux d’entretien des routes en terre, en régie et en entreprise et ceux des voiries urbaines, de 2015 à aujourd’hui, trois vastes programmes d’aménagement routier ont été lancés dans les communes de Libreville, Owendo et Akanda à savoir : le programme triennal des travaux de réhabilitation des voiries communales ; le programme des travaux d’urgence des voiries et le programme de réhabilitation des 29 voies recensées par l’ANGT dans les trois communes citées plus haut.
Si la satisfaction y est, il reste que les actions initiées pendant les sept dernières années n’ont pas été épargnées d’obstacles. Incivisme des populations, installations anarchiques, absence de plan d’urbanisme et récession financière sont autant de maux qui minent ce programme. «Globalement, l’objectif desdits programmes est d’améliorer le cadre de vie et les conditions d’hygiène des populations. Nos objectifs ont été atteints. Nous notons cependant des insatisfactions au regard des exigences des populations, car ils demandent toujours plus», a rappelé Jean Pierre Oyiba.
Dans le cadre de la tournée républicaine qu’il a entamée le 12 juillet 2016 par la province de la Nyanga, Ali Bongo Ondimba a déclaré qu’il est désormais temps d’accélérer le développement du Gabon.
Ali Bongo, son épouse Sylvia et quelques membres de sa délégation à la place des fêtes de Tchibanga | Un moment du meeting | Aperçu des associations venues en soutien à Ali Bongo Ondimba. © Gabonreview
Annoncée il y a quelques jours, la tournée républicaine du président de la République a débuté, le 12 juillet 2016, par les départements de la province de la Nyanga, dans le sud du Gabon. Très tôt dans la matinée, le chef de l’État et son épouse, Sylvia Bongo Ondimba, à la tête d’une forte délégation composée des membres du gouvernement originaires de ces localités, des hiérarques du Parti démocratique gabonais (PDG) et du Premier ministre, Daniel Ona Ondo, ont été accueillis par une grande foule à l’aéroport de Tchibanga. En ce début de ce qui sera un marathon, la délégation s’est directement déportée vers les localités de Moabi, Ndindi, Mabanda, Moulengui-Bindza où le chef de l’Etat s’est adressé à la population.
Dans la soirée, après une longue réunion de concertation avec les cadres, élus locaux et nationaux de la province, Ali Bongo et sa délégation se sont joints à la foule, sur la place des fêtes de Tchibanga, pour un meeting. Il a ainsi pu entretenir les populations sur le bilan de son septennat et sur ses ambitions pour le prochain septennat. Ce qui, en définitive, fait dire que le président de la République est en précampagne, prélude à celle qui interviendra officiellement à partir du 13 août prochain pour l’élection présidentielle du 27 août 2016.
A toutes les escales, il fait son bilan avant de proposer à la population des localités visitées d’accélérer le développement du Gabon. Si dans les cités reculées il a mis l’accent sur les axes à développer ou à améliorer pour sortir ces zones de l’enclavement, à Tchibanga, Ali Bongo a déclaré : «nous n’avons pas tout fait. Nous n’avons pas tout réussi. Mais nous avons fait ce qu’il fallait». Ali Bongo, qui brigue ainsi un nouveau mandat à la tête du Gabon, est revenu sur les travaux structurant pour indiquer qu’après les routes nationales, le temps est venu de penser aux routes départementales. Le chef de l’Etat n’a pas manqué de s’enorgueillir du fait que, dans un proche avenir, Port-Gentil pourra être rallié par la route.
Abordant le développement agricole, Ali Bongo estime que le projet Graine (Gabonaise des réalisations agricoles et des nationaux engagés) est une bonne initiative qui reste à améliorer afin qu’à terme, les Gabonais puissent vivre des productions alimentaires locales.
Pour ce qui est de l’éducation, il a relevé que des «efforts doivent être faits». Raison pour laquelle il a indiqué qu’il injectera plus de moyens dans l’éducation professionnelle afin que les enfants ne quittent plus le pays en vue de formations de qualité à l’étranger. La question de la santé n’était pas en reste, Ali Bongo ayant d’ailleurs déclaré à ce sujet que «pour qu’un peuple soit efficace, il faut qu’il soit en bonne santé». S’il assure que le pays compte déjà des hôpitaux de référence, il a indiqué que cela ne suffit pas. Sur cette lancée, il a évoqué la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), annonçant qu’au moins un million de Gabonaises et de Gabonais bénéficient des services de cette structure. Pour lui, l’objectif est que «tous les Gabonais aient accès aux soins de santé de qualité».
Pour suspendre son meeting de Tchibanga, Ali Bongo a ironisé sur les démissions de certains hiérarques du PDG indiquant qu’ils n’ont «même pas eu le courage» de le lui dire en face. Il n’a pas manqué de dénoncer le fait que ces personnalités ont participé aux divers détournements ayant retardé le développement du pays. Ce qui l’a amené à revenir sur son concept de l’Égalité des chances pour dire qu’il entend définitivement bannir le clanisme, l’ethnisme, les privilèges afin d’encourager l’effort et le mérite. «C’est vous mon camp», a-t-il lancé en direction des populations, voulant ainsi se mettre au-dessus du seul PDG. «On ne peut pas construire un pays avec le mensonge, l’injure», a fustigé Ali Bongo Ondimba qui promet d’accélérer le développement du pays ainsi que le changement des comportements et des mentalités.
Le périple se poursuit ce mercredi avec une incursion dans la ville de Mayumba, nécessitant naturellement un passage sur le pont sur la Banio avant le retour sur Ndendé et Mouila en mi-journée
La Société nationale des hydrocarbures du Gabon (SNHG) et l’Office nationale de l’emploi (ONE) ont signé, le 12 juillet dernier à Libreville, deux conventions visant à favoriser l’employabilité des jeunes.
Signature de convention entre les responsables de la GOC et l’ONE, sous la supervision du ministre du Travail. © Gabonreview
En présence du ministre du Travail, la Société nationale des hydrocarbures du Gabon (SNHG), et l’Office nationale de l’emploi (ONE) ont signé, le 12 juillet courant, deux conventions. La première scelle un partenariat pour la mise en stage des jeunes diplômés. Engageant le Fonds d’aide à l’insertion et la réinsertion professionnelles (FIR), elle vise à assurer une formation, sous forme de stages, aux personnes inscrites à l’ONE. «Cette convention à une certaine durée et pendant ce temps, selon les besoins de l’employeur, l’ONE se doit, en temps et en heure, de fournir les profils qui figurent dans sa base de données. S’il n’y a aucun profil dans la base, l’ONE procédera par appel dans les médias pour recevoir des profils, l’objectif étant de permettre à ces jeunes compatriotes d’obtenir une expérience professionnelle et, à terme, d’améliorer leur employabilité », a indiqué Hans Landry Ivala.
Poignée de main entre Hans Landry Ivala et Arnaud Calixte Engandji Alandji, toujours sous le contrôle de Simon Ntoutoume Emane, ministre du Travail. © Gabonreview
Censée s’étaler sur une durée de quatre ans renouvelable, cette opportunité de formation s’adresse aux jeunes nationaux (10 personnes par an) âgés de 18 à 30 ans, scolarisés ou en quête d’un premier emploi et inscrits à l’ONE. «Ces personnes recevront une allocation mensuelle de 30% minimum de la rémunération du poste occupé au sein de la SNHG et bénéficieront de la couverture de la CNSS et de la CNAMGS», précisent les termes du contrat.
Contrat-cadre de partenariat, la deuxième convention doit permettre à la SNHG d’offrir un accompagnement à l’ONE dans la lutte contre le chômage. D’une durée de deux ans renouvelable, elle consiste en un accompagnement administratif, structurel et infrastructurel de l’ONE. Elle vise aussi à assurer la formation des conseillers à l’emploi et l’accompagnement de l’ONE dans la mise en place des «assises de l’emploi». «Ce partenariat permettra à l’ONE d’étendre son réseau d’agences dans les quartiers où le besoin en emploi est le plus important et, à terme, on devrait pouvoir arriver à un système cohérent où l’employeur et le demandeur se rencontrent sans l’intervention de tiers. Ce qui permet à tous d’être égaux et traiter de manière équitable devant l’emploi», a affirmé Arnaud Engandji Alandji, directeur général de la SNHG.
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