Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 13-07-2016 à 11:45:08

Conseil supérieur de la magistrature : Le Synamag donne de la voix


Deux semaines après la tenue du dernier Conseil supérieur de la magistrature, le Syndicat national des magistrats du Gabon (Synamag) dénonce de nouvelles irrégularités dans certaines mesures individuelles.

Germain Nguema Ella, président du Synamag, le 12 juillet 2016. © Gabonreview

Germain Nguema Ella, président du Synamag, le 12 juillet 2016. © Gabonreview

 

Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) s’est réuni, le 27 juin dernier, à Libreville. Auparavant, le 12 juillet courant à la faveur d’un point de presse tenu à Libreville, le Syndicat national des magistrats du Gabon (Synamag) a regretté sa mise à l’écart des travaux préparatoires de ces assises, en dépit des instructions en ce sens données au ministre de la Justice par le président de la République. Dénonçant une «interprétation inexacte» de la loi fixant composition, organisation et fonctionnement du CSM, le Synamag s’en est donc pris aux premiers présidents des juridictions et au garde des Sceaux. «L’exclusion du bureau du Synamag des travaux préparatoires du CSM par les premiers présidents des cours et le ministre de la Justice ne repose sur aucune disposition légale», a asséné son président, ajoutant : «Les mêmes causes produisant les mêmes effets, cette exclusion a, du reste, eu pour conséquence la prise de quelques nouvelles mesures individuelles illégales».

Selon Germain Nguema Ella, ces nouvelles «entraves, volontaires ou par erreur ou omission au statut des magistrats» seront indiquées prochainement à la hiérarchie en vue de leur rectification. Il s’agit notamment de l’inscription au grade hors hiérarchie de magistrats ne remplissant pas les conditions d’ancienneté prévues par l’article 38 de la loi 12/94 portant statut des magistrats ; de l’intégration d’une élève magistrat directement aux fonctions de procureur de la République adjoint. Le Synamag fait également remarquer qu’à la suite du CSM du 27 juin, des magistrats ont été rétrogradés. Concrètement, des procureurs adjoints ont été nommés substituts et un avocat général est passé conseil à la Cour d’appel. Dans le même temps, huit magistrats stagiaires ont été affectés dans des juridictions spéciales puis titularisés, alors qu’ils n’ont pas accompli leur année probatoire.

A onze mois de la prochaine session du CSM, annoncée avant juin 2017, le Synamag dit être déterminé à imposer sa participation aux travaux préparatoires, les magistrats exigeant un traitement différent de celui d’autres agents civils. «Si l’exécutif est reconnu comme pouvoir par la Constitution, le pouvoir judiciaire est également reconnu comme un pouvoir par la même Constitution. Nous devons donc être reconnus et traités comme tel», a expliqué le premier vice-président du Synamag, avant d’indiquer que l’autre combat est de trouver des locaux à leurs collègues du tribunal administratif, décrits comme des «sans domicile fixe».

 


 
 
posté le 11-07-2016 à 10:45:26

Présidentielle 2016 : Ali Bongo dépose sa candidature sous forte escorte


Plusieurs milliers de personnes ont accompagné le président de la République sortant à la Cenap, où il a officiellement déposé sa candidature, le 9 juillet dernier.

Foule soutenant Ali Bongo, le 9 juillet 2016, au rond-point de la cité de la Démocratie (Libreville). © D.R.

Foule soutenant Ali Bongo, le 9 juillet 2016, au rond-point de la cité de la Démocratie (Libreville). © D.R.

 

Ali Bongo déposant son dossier de candidature à la Cenap et quelques scènes autour de l’évènement.. © Gabonreview

Ali Bongo déposant son dossier de candidature à la Cenap et quelques scènes autour de l’évènement.. © Gabonreview

De l’esplanade du collège N’tchorere au rond-point de la Démocratie, c’est une foule immense qui a accompagné Ali Bongo lors du dépôt de son dossier de candidature à la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap).

Dossier déposé etautosatisfaction

30 000 personnes selon les organisateurs, 5000 selon certains observateurs, ont été mobilisées pour la circonstance. On a noté la présence de l’ensemble du gouvernement, des partis alliés au PDG, de certaines organisations de la société civile et de nombreux anonymes recrutés pour la circonstance moyennant espèces sonnantes et trébuchantes, ainsi qu’en témoignent des vidéos en circulation sur les réseaux sociaux.

Ali Bongo a donc déposé son dossier de candidature en vue de la présidentielle du 27 août prochain. Il s’est fait accompagner par Pascaline Mferri Bongo, Patience Dabany et d’autres membres de sa parentèle.

Comme Guy Nzouba Ndama et Jean Ping, Ali Bongo verra son dossier examiné par la Cenap. D’aucuns espèrent, d’ores et déjà, qu’il sera rejeté pour non-conformité de son acte de naissance. Au sein de la majorité, l’on est convaincu que cette candidature sera validée.

«Prêt pour le combat»

Sortant de la Cenap et indiquant que la campagne électorale proprement dite n’est pas encore lancée, Ali Bongo, comme galvanisé par les milliers de militants recrutés, selon l’expression de RFI, s’est laissé aller à des effusions de joie, le 9 juillet dernier au rond-point de la Démocratie.

Entre deux foulées, le président de la République sortant a revendiqué avoir lancé des projets de développement. Se réjouissant d’avoir initié la Décennie de la femme gabonaise, il a dit être «en forme» physique. «Nous sommes en bonne santé, et nous sommes prêts à relever le défi. (Celui) de la construction de notre pays, que nous avons commencé il y a sept ans (…) malgré les injures, les embûches, la haine et les moqueries», a-t-il lancé.

Se voulant sûr de son fait, le candidat du Parti démocratique gabonais (PDG) a prétendu que le jour du dépôt officiel de sa candidature à la présidentielle était celui que ses adversaires «craignaient» et «redoutaient» le plus. «Je viens d’où ? Du Gabon ! Nous venons d’où ? Du Gabon ! Et nous allons rester où ? Au Gabon ! Car ici c’est notre pays, c’est le Gabon, le Gabon qui va gagner. Mon soutien il est là, avec les Gabonaises et les Gabonais qui sont ma famille. Sous un seul Dieu qui nous regarde, menons ce combat contre les forces du mal, la haine et la restauration des privilèges», a-t-il lancé à tous ceux qui contestent son éligibilité en raison des doutes autour de son état-civil. «À l’heure de l’égalité des chances, chacun a le droit de faire quelque chose dans son pays», a-t-il lâché, promettant consacrer le septennat à venir aux jeunes et disant compter sur l’encadrement des «anciens, de bons vieux» et non sur «des sorciers menteurs». Les populations apprécieront…

 


 
 
posté le 29-06-2016 à 10:59:53

Immigration : e-gates à l’aéroport de Libreville

Le 27 juin dernier, a eu lieu le lancement officiel des contrôleurs automatisés des frontières, installés à l’aéroport international Léon Mba.

Démonstration sur l’utilisation de l’e-gate. © Gabonreview

Démonstration sur l’utilisation de l’e-gate. © Gabonreview

 

L’ouverture officielle d’un nouveau système de gestion des frontières et visas a eu lieu, le 27 juin dernier, à l’aéroport de Libreville, en présence du président de la République et du ministre de l’Intérieur. Pour cette première étape, quatre e-portes automatisées avec reconnaissance faciale ont été déployées, précisément deux à l’arrivée et deux à la sortie.

e-gates à la sortie de Libreville. © Gabonreview

e-gates à la sortie de Libreville. © Gabonreview

Ces kiosques de contrôle automatisés permettront une vérification rapide en mode libre-service des passeports. Ces équipements offriront une vue d’ensemble du processus de chaque passager. Ils auront une influence sur la capacité à réagir immédiatement et à signaler les situations délicates (faux documents, usurpation d’identité, objets laissés, portes forcées, entre autres). « Les e-gates sont très faciles à utiliser et le processus prend quelques secondes : les voyageurs authentifient leurs passeports par une dernière lecture de ce document de voyage à travers les informations contenues sur la puce avec leurs données biométriques, passent à la reconnaissance faciale, par le biais de la capture du visage vivant face à la caméra», a expliqué Eddy Ngaba, informaticien.

 


 
 
posté le 29-06-2016 à 10:42:36

Justice : Paulette Ayo Mba à la tête de la Cour d’appel


En sa séance du 27 juin dernier, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a désigné cette proche d’Ali Bongo pour occuper le poste précédemment attribué à Sidonie Flore Itsiembou Koumba, qui devient directeur général des Affaires administratives au ministère de la Justice.

© Gabonreview/Niyazz

© Gabonreview/Niyazz

 

La fronde du Syndicat national des magistrats du Gabon (Synamag), début juin, a visiblement porté ses fruits. En sa session du 27 juin dernier, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a procédé au redéploiement des personnels au sein des juridictions. C’est une proche d’Ali Bongo, Paulette Ayo Mba épouse Akolly, qui va désormais diriger la Cour d’appel. L’ancien procureur de la République, Sidonie Flore Itsiembou Koumba épouse Ouwé, nommée premier président de la Cour d’appel après l’annulation du tribunal spécial chargé de la lutte contre la délinquance financière, devient directeur général des Affaires administratives au ministère de la Justice.

A l’ouverture des travaux, le président du CSM a rappelé le rôle de la justice dans un Etat. «Ma vision (est) de doter le Gabon d’une offre de service public de la justice de qualité et garantir au mieux les droits fondamentaux de la personne humaine et les libertés publiques», a-t-il affirmé.  Ali Bongo a instruit les présidents de la Cour de cassation, de la Cour des comptes, du Conseil d’Etat ainsi que les représentants du ministère public à engager une réflexion inclusive en vue d’approfondir les réformes amorcées et de lui en soumettre, dans un délai raisonnable, le fruit ainsi qu’une programmation de la mise en œuvre. Cette réflexion doit inclure aussi bien les questions de fonctionnement que celles liées à l’investissement et à l’équipement. «Nous devons au peuple souverain une justice qui protège car elle est la première dette de la souveraineté», a-t-il tranché.

Début juin, le Synamag protestait contre certaines nominations effectuées en violation des dispositions légales, notamment les articles 9, 33, 34 et 36 du statut des magistrats ainsi que 7 et 9 de la loi organique sur le CSM.

 


 
 
posté le 27-06-2016 à 11:30:08

l’AJEV, une campagne très active sur le terrain


L’égalité des chances sera au cœur des débats lors de l’élection présidentielle au Gabon le 28 août prochain. Le Président Ali Bongo, lui-même, en a fait l’une de ses priorités. Mais sur le terrain, la société civile s’active déjà. Plusieurs associations se mobilisent pour faire vivre au quotidien cette valeur fondamentale. Parmi elles, l’Association des Jeunes Emergents Volontaires est l’une des plus actives.

Ce samedi 28 mai 2016, à Akanda l’une des nombreuses communes de Libreville, l’esplanade faisant face à Gabon Télécom ne désemplissait pas. A son tour d’accueillir les « Wé de l’AJEV », l’événement hebdomadaire de l’Association des Jeunes Emergents Volontaires (AJEV), fondée par le très dynamique Brice Laccruche Alihanga, qui dirige par ailleurs a à peine 37 ans la Compagnie Nationale de Navigation Intérieure et Internationale (CNNII). En ce jour de fête des mères, l’association distribue aux mamans, présentes et de passage, des roses et des cadeaux. Cette journée est également rythmée par des rencontres amicales de football et de basket-ball, une façon de promouvoir les valeurs du collectif, chères à l’association : solidarité et sens de l’effort.

 

Clou de cette édition des « Wé de l’AJEV », un débat entre les responsables de l’association et la jeunesse, venue nombreuse pour l’occasion. Les débats ont, ce jour-là, porté pour l’essentiel sur l’égalité des chances, un thème qui sera mis en avant lors de la campagne pour l’élection présidentielle au Gabon. Cet échange est aussi l’occasion pour les jeunes gabonais de faire valoir leurs propres initiatives. « Nous sommes fiers de pouvoir accompagner cette jeunesse dans la réalisation de ses projets. Elle a, comme nous, la volonté de contribuer au développement du pays », déclare Arsène Nkoghé, un des membres du directoire de l’AJEV.

 

« L’AJEV, c’est de là à là »

 

Rebelote le weekend suivant, le samedi 4 juin 2016, à l’occasion de la « journée citoyenne » décrétée par le Président Ali Bongo Ondimba. L’AJEV se rend cette fois-ci dans les quartiers de Malibe I et II dans le 2ème arrondissement de la commune d’Akanda. Brice Laccruche Alihanga et Ismaël Ondias Souna, le vice-président de l’association, accompagnés pour l’occasion de plus de 300 volontaires, retroussent leurs manches pour nettoyer et couper l’herbe aux abords de la voie principale menant à ces deux quartiers. Une niveleuse, louée pour l’occasion par l’association, permet d’aplanir les voies, pour le plus grand soulagement des habitants de Malibe I et II qui attendaient avec impatience une telle réhabilitation. « C’est du concret », s’exclame Arsène, un riverain, admiratif. Aude, une jeune membre de l’association, confirme : « l’objectif de l’AJEV, c’est d’avoir une efficacité directe et immédiate sur le quotidien des populations, celui des jeunes en particulier », avant de rappeler fièrement le slogan de l’association dans un éclat de rire : « de là à là ! »

 

Etre concret et efficace fait partie des objectifs de l’AJEV. Mais il s’agit également pour l’association d’être « utile et solidaire ». C’est d’ailleurs avec cette ambition qu’elle se rend ce samedi 11 juin dans le quartier populaire de la Sorbonne, dans le 3ème arrondissement de Libreville. L’objectif de la journée, construire cinq passerelles pour désenclaver les zones impraticables de ce grand quartier qui s’étend de la Gare routière à la Peyrie jusqu’à la Sorbonne. Ces passerelles financées par l’AJEV, mais construites par les jeunes habitants et artisans de ces quartiers eux-mêmes, se veulent le symbole de la « méthode ajevienne » qui consiste à « responsabiliser, autonomiser et dynamiser les personnes dans leur environnement. » « Là, on n’est pas dans la théorie, mais dans les travaux pratiques », s’exclame, enthousiaste, Arsène, un habitant du quartier. Voilà pour l’utilité. Quant à la solidarité, elle prend la forme ce jour-là d’un don de l’AJEV qui remet, après tirage au sort, 50 kits de première nécessité composés de matelas, moustiquaires imprégnées et produits alimentaires de base à 50 familles vivant dans cette zone. « Il s’agit pour nous de soulager un peu le quotidien difficile de des populations qui vivent dans le besoin et dans une précarité importante », explique Arsène NKoghe, le coordinateur de l’association.

 

Des rapports forts avec les populations

 

Tisser des liens forts avec les populations auxquelles elle rend visite est l’une des marques de fabrique de l’AJEV. Ce samedi 11 juin, par exemple, ses responsables vont à la rencontre des notables du quartier. A cette occasion, les anciens prononcent de nombreuses bénédictions pour les membres de l’association et procèdent à la remise symbolique à ses dirigeants d’une torche indigène et d’un chasse-mouches, les attributs traditionnels d’autorité. Cette journée, qualifiée de « succès populaire » par ses organisateurs, réunira plus de 1.500 personnes au total.

 

Quelques jours plus tard, le 16 juin, l’AJEV sort de sa « zone de confort », Libreville, pour se rendre à Port-Gentil. Les membres de l’association visitent ce jour-là le chantier, qui tire sur sa fin, d’un pont reliant deux quartiers populaires de la capitale économique du Gabon. L’ouvrage flambant neuf, de 300 m de long, qui enjambe une zone marécageuse, a été réalisé par l’association Dynamique Nouvelle, qui est membre de la plateforme AJEV. Il soulage d’ores et déjà le quotidien des habitants des quartiers Côte d’Azur et Fort de l’eau qui l’empruntent régulièrement. La prochaine étape devrait être l’amélioration du système d’adduction d’eau potable. En l’espèce, l’ambition reste toujours la même : changer, « ici et maintenant », le quotidien de populations défavorisées en répondant à leurs besoins de base.

 

Des bourses au mérite pour les meilleurs élèves

 

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Parallèlement à ces rendez-vous hebdomadaires, riches en événements, l’AJEV met en œuvre un certain nombre de programmes destinés à promouvoir les valeurs d’égalité des chances, d’effort ou encore d’autonomie. L’un des plus emblématiques est sans conteste les « bourses ajeviennes », attribuées sur la base de critères méritocratiques et sociaux à des élèves dans le but de promouvoir l’égalité des chances. La « bourse ajevienne de l’excellence », d’une valeur de 2.000.000 Fcfa sera attribuée aux trois meilleurs bacheliers de l’année académique 2015-2016. La « bourse de l’égalité des chances », quant à elle, est composée d’un trousseau annuel de 300.000 Fcfa et d’une allocation d’autonomie mensuelle de 75.000 Fcfa. Elle sera décernée à 50 bacheliers inscrits dans une école supérieure au Gabon lors de l’année académique 2016-2017. « Cela me motive encore deux fois plus pour redoubler d’effort dans mes études », lâche, déterminé, Martial, qui passe son Bac cette année.

 

L’AJEV déroule ainsi au pas de charge son programme avec en ligne de mire l’élection présidentielle, pour laquelle elle entend être non pas spectateur mais acteur. C’est heureux. Car si le Président Ali Bongo fera de l’égalité des chances le thème phare de sa campagne électorale, le relais des associations pour la mettre en œuvre et la faire vivre au quotidien sur le terrain sera indispensable.
 


 
 
 

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