Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 10-06-2016 à 10:16:52

Alfred Nguia Banda, limogé de la SGEPP

Dans ses mesures additives, le Conseil des ministres du 7 juin dernier a décidé de nommer Michel Ankouni en lieu et place de l’originaire d’Omoï dans la Lékabi Lewolo ! Ce limogeage fait suite à celui de François Banga Eboumi, ancien PCA de l’entreprise, lui aussi ressortissant de Ngouoni dans le même département ! 

Alfred Nguia Banda. © facebook.com/PicturieGenerale

Alfred Nguia Banda. © facebook.com/PicturieGenerale

 

Sale temps pour Nguia Banda ! Interdit de tenir une causerie à l’hôtel Léconi Palace de Franceville samedi dernier, l’ancien directeur de cabinet d’Idriss Ngari a été viré de son poste de directeur général de la Société gabonaise d’entreposage de produits pétroliers (SGEPP), le mardi 7 juin dernier. Son nom figure en effet dans l’additif relatif aux nominations prononcées. Cela peut paraître curieux, car son limogeage n’apparaît pas dans les principales mesures individuelles lues à la télévision par le porte-parole du gouvernement.

Nommé le 12 septembre 2015 à la tête de la SGEPP, Alfred Nguia Banda, 59 ans, docteur en droit, avait montré, ces derniers temps, une certaine envie de dénoncer la gouvernance actuelle, puis il y est allé. D’abord en annonçant sa démission du PDG il y a tout juste quelques semaines puis la création de sa propre formation politique, le Rassemblement républicain et socialiste (RRS). Il avait, au passage, distribué quelques mauvais points à la gouvernance actuelle. Le 30 avril dernier à la Chambre de Commerce de Libreville, l’ancien directeur général du Centre de développement des entreprises (CDE) avait souligné que le RRS était un «véritable pôle d’avenir, incontournable» face au PDG, et affirmé que les Gabonais font le triste constat d’une perte des valeurs de la République, à savoir l’unité nationale, la justice sociale, la liberté, la fraternité et le travail notamment.

Quelques jours avant sa nomination à la SGEPP, il avait déjà décoché, lors de l’inauguration fin-août du siège de l’Association des fils et filles d’Omoï (AFO), quelques flèches à l’entourage du président de la République. Sa nomination à la direction générale de cette entreprise publique n’a donc en rien émoussé de sa «volonté de voir les choses changer».

Que va-t-il faire maintenant ? Sans doute va-t-il se charger d’implanter sa formation politique à travers le pays. Sans doute, va-t-il organiser une conférence de presse pour «dire deux ou trois choses» sur l’élection présidentielle à venir. Mais selon certaines indiscrétions, il devrait rejoindre l’état-major de campagne de Guy Nzouba Ndama, et superviser la coordination dans le Haut-Ogooué, sans doute avec François Banga Eboumi et Pascal Oyougou.

 


 
 
posté le 10-06-2016 à 10:13:42

Présidentielle 2016 : Guy Nzouba Ndama à Paris à la mi-juin

L’ancien président de l’Assemblée nationale et candidat déclaré à l’élection présidentielle du 27 août prochain sera dans la capitale française à partir du 16 juin pour un séjour à caractère hautement politique.

© facebook.com/teamguy.nzoubandama

© facebook.com/teamguy.nzoubandama

 

Le programme de cette visite à forte coloration politique prévoit que Guy Nzouba Ndama aura une rencontre avec des membres de la diaspora gabonaise de France. Il devrait, à cette occasion, donner les raisons de son divorce politique d’avec Ali Bongo et le PDG, comme il le fait depuis le 19 mai dans le Gabon profond et dans les quartiers de Libreville. Accompagné d’une dizaine de personnes, dont Alexandre Barro Chambrier et Michel Menga, respectivement président et secrétaire général du Rassemblement Héritage et Modernité, Guy Nzouba Ndama rencontrera également des hommes politiques des deux bords politiques.

Claude Bartolone, l’actuel président (socialiste) de l’Assemblée nationale française, recevra l’ancien élu du canton Lolo-Wagna, au Palais Bourbon (siège de l’institution). Selon La Lettre du Continent, journal généralement bien informé sur la relation Afrique-France, le candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle devrait également rencontrer Alain Juppé, ancien Premier ministre et candidat favori -pour le moment- aux primaires présidentielles de la droite. L’entretien entre les deux hommes devrait porter sur les questions d’intérêt politique, notamment sur la prochaine élection présidentielle gabonaise.

Il est aussi prévu un déjeuner avec Robert Bourgi, conseiller Afrique officieux de l’ancien président Nicolas Sarkozy. Les deux hommes se connaissent et s’apprécient. Il ne fait l’ombre d’aucun doute que l’élection présidentielle du mois d’août 2016 sera au centre de leur face-à-face. L’équipe de campagne de Guy Nzouba Ndama annonce aussi un possible entretien avec Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel, avec lequel il a entretenu de très bonnes relations, lorsque celui-ci était président de l’Assemblée nationale française entre 1997 et 2000.

Cette visite fortement politique sera la première qu’effectuera l’ancien président de l’Assemblée nationale gabonaise en France en tant que candidat à la présidence de la République. Ce sera aussi sa première visite à l’étranger depuis sa déclaration de candidature. Ce qui montre tout l’intérêt qu’il porte à la relation entre le Gabon et son premier partenaire économique et commercial.

 


 
 
posté le 10-06-2016 à 10:10:51

Documentaire : Omar Bongo restitué par Alain Foka

Le journaliste et présentateur du magazine «Archives d’Afrique», sur Radio France internationale (RFI), a officiellement présenté à Libreville, le 8 juin dernier, le troisième volume de coffrets vidéo sur Omar Bongo Ondimba.

Ali Bongo et Alain Koka, le 8 juin 2016, à la soirée de dédicace du coffret Archives d’Afrique vol 3 «Omar Bongo Ondimba». © Gabonreview

Ali Bongo et Alain Koka, le 8 juin 2016, à la soirée de dédicace du coffret Archives d’Afrique vol 3 «Omar Bongo Ondimba». © Gabonreview

 

A l’occasion de la commémoration du 7e anniversaire du décès d’Omar Bongo Ondimba, le 8 juin 2016, Alain Foka, en présence des membres de la famille du défunt, des membres du gouvernement, chefs d’entreprises, acteurs politiques, religieux et de la société civile, le coffret de cinq DVD du volume 3 «Omar Bongo Ondimba». C’était au cours d’une soirée de dédicaces, organisée dans un hôtel de la place. « En consacrant ce troisième coffret d’archives d’Afrique à Omar Bongo Ondimba, j’ai souhaité revisiter l’histoire africaine de toute cette période. Donner à voir et à entendre les précieux témoignages des rares acteurs encore vivants», a-t-il affirmé.

Informateur et personne-ressource de 1er ordre pour la réalisation du documentaire d’Alain Foka, Oyé Mba (ici en conversation avec Ali Bongo) était l’un des invités d’honneur de la soirée. © Gabonreview

Informateur et personne-ressource de 1er ordre lors de la collecte des informations pour la réalisation du documentaire d’Alain Foka, Oyé Mba (ici en conversation avec Ali Bongo) était l’un des invités d’honneur de la soirée. © Gabonreview

Pour le présentateur du magazine «Archives d’Afrique», cette belle aventure résumée à travers un film documentaire de dix heures, correspond à dix années de travail, de recherche, de collecte sur l’histoire d’un pays. C’est également le fruit d’une promesse obtenue de l’ancien président de la République qui malheureusement n’est pas allée au bout des souhaits, car, nul n’est maître du temps. «Chaque semaine, il m’appelait pour me féliciter de ce que je faisais sur RFI et s’était plaint un jour du fait qu’il avait l’impression que le Gabon était oublié. Et il m’avait invité à Libreville pour faire une émission sur le premier président du Gabon, Léon Mba, et je lui avais demandé que pour que je fasse une émission sur Léon Mba, il fallait qu’il me fasse la promesse que je ferais une sur lui. Il m’a dit qu’il était d’accord qu’à condition que ce soit diffusée quand il ne sera plus là», a témoigné Alain Foka.

Parce que «nul n’a le droit d’effacer une page de l’histoire d’un peuple, car un peuple sans histoire est un monde sans âme», le journaliste et présentateur a pris l’engagement depuis un quart de siècle déjà, de sillonner le monde pour rapatrier les archives du continent dont une bonne partie se trouverait dans les pays asiatiques. «Je fais Archives d’Afrique depuis vingt-cinq ans et l’histoire n’a pas besoin d’être corrigé».

Le coffret d’Archive d’Afrique «Omar Bongo Ondimba» est la suite d’une série de trois volumes dont les deux premiers sont «les pères fondateurs de l’Afrique», retraçant l’histoire de l’Afrique à travers ses grands hommes. Onze chefs d’Etats africains y sont racontés, de Sékou Touré à Ahmadou Ahidjo en passant par Modibo Keita, Hamani Diori, Félix Houphouet Boigny, Jean Bédel Bokassa, Patrice Emery Lumumba, Sylvanus Olympio, François Ngarta Tombalbaye, Fulbert Youlou, Philibert Tsiranana, pour le premier volume, et un deuxième coffret vidéo «spécial Thomas Sankara» qui raconte avec des images et des témoignages, l’histoire de l’Afrique contemporaine à travers ses grands hommes.


 


 
 
posté le 09-06-2016 à 10:49:13

Mines : Résultats en demi-teinte pour Comilog

La Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) n’a pu faire mieux que l’exercice précédent, avec un chiffre d’affaires de 308 milliards de francs, en baisse de 10% par rapport à 2014.

© directinfosgabon.com

© directinfosgabon.com

 

Réuni le 7 juin dernier à Moanda, le Conseil d’administration de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) a arrêté les comptes de l’exercice 2015. La Comilog a réalisé, en 2015, un chiffre d’affaires de 308 milliards de francs contre 341 en 2014, soit une baisse de 10%. Le résultat d’exploitation s’est établi à 14 milliards de francs contre 76 en 2014, soit une baisse de 82%. Cette baisse est également observable au niveau du résultat, qui affiche une perte de 43 milliards de francs contre 27 milliards en 2014.

Des résultats  qui contrastent avec la production, estimée à 3,9 millions de tonnes de minerai aggloméré contre 3,4 millions de tonnes en 2014, soit une hausse de 11%. Comilog a également enregistré une augmentation du volume des ventes à 3,709 millions de tonnes contre 3,478 millions de tonnes en 2014, soit une hausse de  9%.

Au regard de ces résultats en demi-teinte, le Conseil d’administration a recommandé des «mesures d’adaptation et d’économie, dans l’optique de juguler les effets néfastes de la crise, caractérisée par un niveau de prix les plus bas depuis plus de 15 ans». Ces mesures se sont traduites par une baisse des dépenses de fonctionnement ainsi qu’une réduction des dépenses d’investissement, à l’exception de la stricte maintenance et de la sécurité au travail. «Une revue des procédures de gestion et de contrôle, en vue de l’amélioration des performances a également été prescrite», a noté le Conseil d’administration, relevant : «L’exercice 2015 a été marqué, entre autres, par l’évolution au niveau de la direction générale de l’entreprise, avec l’arrivée d’Hervé Montegu, depuis le 1er novembre 2015 au poste d’administrateur directeur général».

 


 
 
posté le 09-06-2016 à 10:47:48

Présidentielle 2016 : Des chefs religieux plaident pour la paix

Des confessions religieuses ont initié une journée de prière, le 8 juin à Libreville, en faveur de la paix. Elles disent craindre un embrasement en raison du «climat délétère» ambiant.

© DCP-Gabon

© DCP-Gabon

 

A moins de trois mois de la présidentielle, le Gabon serait dans une «période difficile et de crise majeure».C’est le constat fait par certaines communautés religieuses du pays. Pour tenter d’apaiser cette tension et trouver des solutions au «climat délétère» actuel, une journée de prière interconfessionnelle a été organisée, le 8 juin dernier au stade de Nzeng-Ayong, en présence du président de la République et des membres du gouvernement.

Se voulant œcuménique, cette journée a été présentée comme «une des contributions majeures des confessions religieuses pour veiller comme des sentinelles sur la nation, œuvrer à son unité, à sa protection et encourager un esprit patriotique et civique».

Si ses initiateurs ont émis le souhait d’institutionnaliser cette journée, cette première édition a permis de lancer «un appel à l’endroit des dirigeants et acteurs politiques pour qu’ils fassent preuve de responsabilité, de retenue et de patriotisme». Elle a également été l’occasion d’accuser certains acteurs politiques de faire peser la menace sur la nation, à travers leurs sorties médiatiques. Pour Mgr Basile Mve Engone, l’imam Ismael Oceni Ossa, les révérends Jacques Ndong Ekouaghe, Jude Benjamin Ngouwa, Victor Ndoukou et Francis Michel Mbadinga, «lorsqu’un environnement sociétal est affectée par l’injure, la violence verbale, la méchanceté gratuite, l’intolérance, la désinformation et les propos qui véhiculent la haine et la division entre citoyens, la nation ne peut qu’être exposée aux disgrâces et aux malédictions que suscitent de tels comportements». «Le Gabon a toujours été un havre de paix, où les hommes et les femmes de tous les horizons, quelques soient leurs ethnies, leurs nationalités, leurs convictions politiques, idéologiques ou religieuses, vivent et cohabitent en bonne intelligence et en toute convivialité», ont-ils rappelé, invitant les acteurs politiques à avoir pour seul leitmotiv «Gabon d’abord». «Les débats d’idées doivent prendre le dessus et le pas sur les débats de personnes», ont-ils conseillé. «Ce que nous attendons de tous ceux qui aspirent à des charges et fonctions au niveau de l’Etat, ou qui l’exercent déjà, c’est de convaincre nos compatriotes pour qu’ils reçoivent leur confiance, sur la base de projets de société qui garantissent l’épanouissement et le bonheur de nos populations, et la prospérité de la nation», ont-ils lancé.

A la suite de cette journée, des cultes et temps de prière devraient être organisés sur toute l’étendue du territoire national les 10 et 12 juin.

 


 
 
 

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