Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 06-06-2016 à 10:53:18

Inauguration par Ali Bongo de l’Ecole des mines et de métallurgie de Moanda

Quatre ans après la pose de sa première pierre, l’Ecole des mines et de métallurgie de Moanda (E3MG) sera inaugurée ce 6 juin par le chef de l’Etat.

L’École des mines de Moanda, le 4 juin 2016. © Gabonreview

L’École des mines de Moanda, le 4 juin 2016. © Gabonreview

 

Vue du bâtiment principal, un amphithéâtre et une chambre d’étudiant sur le campus. © Gabonreview

Vue du bâtiment principal, un amphithéâtre et une chambre d’étudiant sur le campus. © Gabonreview

Symbole d’un partenariat public-privé exemplaire entre l’État gabonais, le groupe Eramet et sa filiale la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), l’Ecole des mines et de métallurgie de Moanda (E3MG), sera inaugurée, ce lundi 6 juin, par le chef de l’Etat. Une cérémonie à laquelle prendront part le Premier ministre, le président du groupe Eramet ou encore le Président du conseil d’administration (PCA) de Comilog.

L’E3MG ouvrira ainsi ses portes à la rentrée universitaire 2016, et pourra à terme accueillir plus d’une soixantaine d’étudiants qui bénéficieront d’une formation pratique dans les domaines de la prospection minière, l’extraction des minerais et la métallurgie. Implantée dans la province du Haut-Ogooué, où la Comilog exploite le manganèse depuis plus de 50 ans, cette école permettra de répondre au besoin du Gabon de mettre à la disposition des entreprises des ingénieurs et techniciens opérationnels permettant d’accroître le dynamisme du secteur minier.

D’une architecture futuriste, le bâtiment de l’école, doté d’outils d’enseignement et de communication à la pointe de la technologie, comprend un amphithéâtre ultramoderne équipé de visioconférence, de halls techniques pour les géosciences et le génie des procédés, d’une salle informatique et d’un laboratoire de langue.

Les cours seront dispensés par des professeurs résidents et à distance. Les étudiants seront logés sur place dans un campus, aux meilleurs standards internationaux, comprenant une soixantaine de chambres individuelles dont quatre pour personnes à mobilité réduite, un foyer restaurant, des équipements sportifs.

La construction de cette école d’élite se veut ainsi une contribution importante au Plan stratégique Gabon émergent (PSGE). Elle répond également à un double objectif : la formation de la jeunesse gabonaise et le développement du secteur minier et industriel souhaité par les plus autorités gabonaises, avec l’accompagnement des dirigeants d’Eramet et Comilog.

 


 
 
posté le 06-06-2016 à 10:52:15

Casimir Oye Mba porte étendard de l’Union national

Le premier vice-président de l’Union nationale a été élu et investi, le 5 juin dernier, candidat de son parti à la candidature du Front de l’opposition pour l’alternance, en vue de l’élection présidentielle d’aout prochain.

Casimir Oyé Mba, le 5 juin 2016 à Libreville. © UN

Casimir Oyé Mba, le 5 juin 2016 à Libreville. © UN

 

Les trois candidats au port de l’étendard et quelques moments du congrès. © Gabonreview

Les trois candidats au port de l’étendard et quelques moments du congrès. © Gabonreview

En application de la décision du dernier congrès ordinaire de l’Union nationale, tenu du 25 au 27 mars dernier, Casimir Oyé a été plébiscité le 5 juin 2016, dans la salle du Noé palace, par les congressistes venus de son parti des neuf provinces du pays. Trois candidats postulaient au poste ayant échu à l’ancien gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale, avec 554 voix soit (87,79%) contre 68 (10,77%) pour Mike Jocktane et 6 pour Janvier Emegue Mengue, soit (0,95%). Un peu après la confirmation des résultats, Mike Jocktane a reconnu sa défaite et félicité Casimir Oyé Mba.

Visiblement motivés et déterminés, les 631 congressistes ayant pris part au scrutin ont donné de leur journée, soit plus d’une dizaine d’heures pour «démontrer aux yeux du monde la méthodologie de la pratique de la démocratie au sein de l’Union nationale», premier parti de l’histoire politique gabonaise à investir un candidat à l’élection présidentielle par la voix des urnes. Pour ces militants, Il s’agit de mettre le parti en phase avec son temps politique, ses aspirations à la démocratie et à l’alternance. «C’est pour nous ici l’occasion de montrer que l’Union nationale a au cœur de ses préoccupations la transparence et le respect des avis de ses militants. Nous donnons les moyens à chacun de prendre la place qu’il souhaite dans cet enjeu politique, et c’est ce que nous proposons aux Gabonais », a affirmé un délégué de la province de l’Estuaire. «La parole aux militants, nous venons de l’expérimenter à notre congrès extraordinaire. Cela doit devenir le mode de fonctionnement de notre pays», a-t-il ajouté.

Pour le président de l’Union nationale, l’investiture du candidat de son parti, un peu plus de deux mois après le congrès ordinaire, n’altère en rien leur détermination et engagement à mettre fin au règne du président Ali Bongo Ondimba et à faire échouer sa candidature à la présidentielle d’aout 2016. «En effet, une période d’explication, de prise de conscience et de vulgarisation du combat pour la destitution d’Ali Bongo Ondimba, la transition et l’élection, en abrégé DTE, s’imposait entre les deux congrès. L’Union nationale s’y est attelée en interne et dans le cadre de l’Union sacrée pour la patrie», a soutenu Zachary Myboto, assurant que «Nous avons besoin, pour notre notoriété et pour l’ambition que nous avons de parvenir à l’alternance au Gabon, d’avoir notre porte-étendard ».

 


 
 
posté le 03-06-2016 à 10:20:13

«Cafards» : La plainte de Jean Ping contre TéléAfrica

L’ancien président de la commission de l’Union africaine a récemment déposé plainte contre le directeur général de la télévision privée pro-pouvoir, l’accusant de diffamation et de faux et usage de faux en écriture privée, après la diffusion à plusieurs reprises d’un extrait de son discours. Le plaignant a été convoqué à la Police judiciaire dans l’après-midi du 2 juin 2016.   

Jean Ping. © Jeanping.org

Jean Ping. © Jeanping.org

 

S’il avait tenu à s’expliquer, le 20 mai dernier à Libreville, au sujet de son discours lors de sa tournée dans le Woleu-Ntem, au cours duquel il annonçait «une véritable expédition contre les cafards», Jean Ping n’a visiblement convaincu personne. C’est du moins le constat fait ces derniers temps avec la résurgence de la vidéo dudit discours, dont les appréciations n’ont pas cessé de diverger, avec une certaine récupération de la part de la majorité au pouvoir. Pourtant, si l’ancien président de la commission de l’Union africaine avait décidé de laisser courir, le tollé créé par certains médias autour de cette «affaire» l’en a récemment dissuadé. Aussi, a-t-il décidé d’ester en justice TéléAfrica, par l’entremise de son directeur général. La citation directe en correctionnelle a été signifiée le 1er juin 2016 à Serge Patrick Ekanga Ekanga.

Selon des sources judiciaires, il est reproché à cette télévision privée pro-pouvoir d’avoir commis les délits de «diffamation» et de «faux et usage de faux en écriture privée», prévus et punis par les articles 283, 284, 119 et 120 du Code pénal. En décidant de diffuser à plusieurs reprises l’extrait du discours de Jean Ping, et en faisant intervenir des commentateurs sur un plateau expressément dédié à l’«affaire», le média aurait délibérément décidé de sortir de leur contexte les propos que le plaignant a bel et bien tenus, si l’on se réfère à la «version non trafiquée» de la vidéo. Or, assure un de ses proches, dans son discours, l’opposant aurait clairement fait référence au pouvoir en place, en utilisant l’allusion aux «cafards». «A aucun moment il n’a parlé d’exterminer un quelconque peuple ou ethnie du Gabon ou appelé à la guerre civile», a-t-il fait savoir, affirmant qu’il s’agissait de fustiger «la terreur, la violence envers les opposants, la chienlit, la corruption, les emprisonnements arbitraires» supposément orchestrés par le pouvoir depuis 2009. Pour le candidat à la présidentielle d’août prochain, le document diffusé par TéléAfrica est sans conteste un faux, un montage, visant à le présenter comme un partisan du génocide au Gabon, à l’exemple de celui perpétré au Rwanda en 1994.

De même, dans le cadre cette plainte, des sources rapportent que les noms de Faustin Boukoubi et Clémence Mezui Me Mboulou, sont également cités, comme celui d’Hervé Patrick Opiangah. S’il est reproché au président de l’Udis d’avoir diffusé la vidéo au cours d’une réunion de son parti élargie aux militants et sympathisants, les secrétaire général et porte-parole du Parti démocratique gabonais pourraient être poursuivis en raison du contenu du point de presse donné le 23 mars dernier. S’appuyant sur la même vidéo, le PDG avait alors accusé Jean Ping d’avoir un projet d’«extermination».

Toutefois, peu d’informations fusent au sujet de la transmission ou non de ladite plainte à ces différentes entités. Pour ce qui est du DG de TéléAfrica, le procès est annoncé pour la matinée du 20 juin prochain. Mais dans le même temps, le 2 juin courant, Jean Ping a lui-même reçu convocation à se rendre le vendredi 3 juin à 10 heures à la Police judiciaire (PJ) où il sera reçu par le «Directeur des affaires criminelles». À en croire l’intéressé, «l’ordre viendrait du président».

 

 


 
 
posté le 01-06-2016 à 12:36:07

Déploiement de la fibre optique: Tractations sur la phase 2

Le gouvernement s’active au lancement de la seconde phase du projet Backbone national, censé offrir au nord du pays l’Internet à très haut débit.

© Gabonreview/Shutterstock

© Gabonreview/Shutterstock

 

Les négociations en vue du lancement de la deuxième phase du déploiement de la fibre optique dans le pays se poursuivent. Ce réseau est censé connecter Bifoun, Lambaréné, Lalara, Mitzic, Oyem, Bitam et, à terme, la Guinée équatoriale et le Cameroun, qui pourront bénéficier directement de la bande passante du Gabon. Financé par la Banque mondiale à hauteur de 24 millions de dollars (environ 12 milliards de francs), ce chantier devrait être livré en janvier 2017 pour la Coupe d’Afrique des nations (Can).

Le projet Backbone national gabonais (BNG) est une boucle optique qui part du point d’atterrissement du câble sous-marin ACE (connectivité Africa Coast to Europe) à Libreville, avant de se déployer sur l’ensemble du territoire national. Confiée à la société China communication service international (CCSI), la première phase de ce chantier concerne un tracé de 1 124 km. Réalisée à plus de 60%, cette première infrastructure sera livrée au troisième trimestre 2016. Elle reliera le Gabon au Congo.

 


 
 
posté le 01-06-2016 à 12:31:44

Justice : La reculade des magistrats

Le Syndicat national de la magistrature (Synamag) jette l’éponde après la mise au point du secrétariat général de la Chancellerie : il a retiré sa saisine de la Cour constitutionnelle, invitée à statuer sur des nominations récemment effectuées par le Conseil supérieur de la magistrature.

© Gabonreview/Shutterstock

© Gabonreview/Shutterstock

 

Le calme est de retour au sein de la magistrature. Il y a quelques semaines, le Syndicat national de la magistrature (Synamag) demandait l’annulation de certaines nominations intervenues à l’issue de la dernière séance du Conseil supérieur de la magistrature. Respectivement promus premier président de la Cour d’appel judiciaire, présidents de chambre à la Cour d’appel judiciaire, conseiller et chargé d’études, Sidonie Flore Ouwé, Nancy  Engadzas,  Ebang Ondo Eyi, Anouchka Mabamba Mboumba et Michel Moudouma Moudouma étaient sur la sellette.

Un peu après la mise au point du secrétariat général du ministère de la Justice (lire : «Justice : La déclaration intégrale de la Chancellerie relative au débrayage des magistrats»), le président du Synamag a décidé, le 25 mai dernier, de mettre un terme à la procédure engagée auprès de la Cour constitutionnelle. «Le bureau du Synamag, par requête datée du 18 mai 2016 et reçue au greffe de la Cour constitutionnelle le 19 mai 2016, a saisi votre haute juridiction aux fins d’annulation des décisions du CSM du 10 mai 2016. Par la présente, fort des suites favorables réservées au recours gracieux aux mêmes fins initié concomitamment devant le président de la République, chef de l’État, président du Conseil supérieur de la magistrature, nous venons très respectueusement en application des dispositions de l’article 341 du Code de procédure civile, nous désister de notre instance», indique le Synamag dans un courrier, signé de son président Germain Nguéma Ella, adressé à Marie-Madeleine Mborantsuo.

 


 
 
 

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