Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 01-06-2016 à 12:30:17

Ali Bongo inaugure la phase II du CHU de Libreville

Le président de la République a procédé, le 31 mai courant, à l’inauguration de la deuxième phase du Centre hospitalier universitaire de Libreville.

Ali Bongo coupant le ruban symbolique. © DCP-Gabon

Ali Bongo coupant le ruban symbolique. © DCP-Gabon

 

Quelques moments de la visite guidée d’Ali Bongo au sein du CHUL. © DCP-Gabon

Quelques moments de la visite guidée d’Ali Bongo au sein du CHUL. © DCP-Gabon

Après la première phase intervenue en juin 2012, le président de la République, Ali Bongo, a procédé à l’inauguration de la deuxième phase du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) en présence des représentants des organisations internationales, des ambassadeurs et membres des  missions diplomatiques accréditées au Gabon, des membres du gouvernement, des maires de Libreville, du gouverneur de la province de l’Estuaire et du personnel de santé de la structure hospitalière concernée.

«Nous venons encore de faire un effort important en matière d’investissement humain, et tout ceci au bénéfice des populations. Aujourd’hui, nous avons un des établissements les plus modernes du continent. C’est un fleuron de l’égalité des chances. Rien n’est trop beau, rien n’est trop cher pour la santé de tous ceux qui vivent sur le territoire gabonais», a déclaré Ali Bongo au terme d’une visite guidée au sein des nouvelles structures.

Le joyeux architectural dont les travaux ont débuté en 2013, a été réalisé par le groupe Vamed Ingeenering. En plus du service d’urgences, des cinq salles d’opération et du service de réanimation polyvalente acquis lors de la première phase, la deuxième phase vient doter le CHUL de neuf nouvelles unités de soins, équipée chacune de vingt-cinq lits ; trois nouvelles salles d’opération dédiées à la  chirurgie vasculaire et thoracique ; d’une unité de soins intensifs ; des laboratoires et d’une unité de Radio diagnostique de pointe. Le CHUL est désormais doté de la plupart des spécialités de soins , notamment en chirurgie viscérale, urologique et vasculaire. Cette deuxième phase, qui va réduire le nombre des évacuations sanitaires, vient accroitre le nombre de lits d’hospitalisation de ce CHUL, passant ainsi de 240 à 696 lits.

Si pour Paul Biyoghe Mba, le vice-Premier ministre en charge de la Santé, de la Prévoyance sociale et de la Solidarité nationale,  la réalisation de ce bâtiment est le résultat de l’engagement et de la volonté clairement exprimée par Ali Bongo, de doter le système sanitaire gabonais d’équipements et d’infrastructures aux normes internationales, le directeur du CHUL, Eric Baye y voit, lui, un édifice qui  permettra au Gabon d’atteindre le niveau 3 des soins de santé selon les normes internationales.

Ali Bongo, quant à lui, voit en cet édifice une étape de plus, franchie vers la matérialisation de son engagement d’équiper le Gabon d’infrastructures de pointe. Loin du simple sentiment du devoir accompli, le chef de l’Etat estime que la deuxième phase du CHUL est un moyen qui facilitera  désormais un meilleur suivi des Gabonais en réduisant le nombre d’évacués sanitaires.


 


 
 
posté le 26-05-2016 à 11:50:12

Santé : La fièvre jaune à nos portes ?

La République démocratique du Congo ayant été touchée par des cas venus d’Angola, une contagion n’est plus à exclure.

Patiente recevant un traitement après avoir été atteinte de la fièvre jaune (image à titre illustratif). © lapresse.ca

Patiente recevant un traitement après avoir été atteinte de la fièvre jaune (image à titre illustratif). © lapresse.ca

 

Depuis l’apparition de l’épidémie de fièvre jaune à Luanda en Angola, fin décembre 2015, l’OMS a enregistré 293 décès. Au total, 2 267 cas suspects ont été comptabilisés. Pour l’instant, seuls 696 ont été confirmés en laboratoire. En RDC, 41 cas confirmés ont été enregistrés, essentiellement à Kinshasa. Si deux d’entre eux sont des cas locaux, les autres ont été importés d’Angola.

Moustique de type Aedes aegypti. © e-sante.futura-sciences.com

Moustique de type Aedes aegypti. © e-sante.futura-sciences.com

Le virus amaril étant endémique des zones tropicales d’Afrique et d’Amérique latine, cette épidémie pourrait donc s’étendre au Gabon par le biais des voyageurs non immunisés. Même si le comité d’urgence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se fait rassurant, la Fédération internationale de la Croix-Rouge (Ficr) se montre alarmiste, au regard des «stocks limités de vaccins, (des) systèmes inadéquats de surveillance des maladies, (de) la mauvaise hygiène et (des) interactions transfrontalières économiques et sociales quotidiennes, qui risquent de transformer une crise nationale en crise mondiale».

Selon les chiffres de l’Institut pasteur de Lille, au total, 47 pays des zones tropicales d’Afrique et d’Amérique latine sont menacés par des flambées ou des épidémies de fièvre jaune, soit près d’un million de personnes exposées.

La fièvre jaune est une maladie hémorragique virale transmise par le moustique de type Aedesaegypti, vecteurs de nombreux virus comme le Zika ou la dengue. La vaccination est la principale mesure préventive contre cette maladie. Il suffit d’une seule dose pour conférer une immunité à vie, aucun rappel n’étant nécessaire. Le vaccin donne une protection efficace à 99 % en moins d’un mois.

 


 
 
posté le 26-05-2016 à 11:43:38

Production pétrolière : Vers une guerre des chiffres ?

Soupçonnant les opérateurs privés de manipulation, le gouvernement a décidé de revoir les techniques et méthodes de comptage des barils produits. 

© Gabonreview/Shutterstock

© Gabonreview/Shutterstock

 

Pour tenter de renflouer ses caisses, l’Etat a entrepris d’accélérer l’audit pétrolier lancé en février 2015. Visant les sept opérateurs actuellement actifs dans le pays (Total, Shell, Perenco, CNR, Vaalco, Addax Petroleum et Maurel &Prom), cette mission s’intéressera aux méthodes de comptage des volumes de brut produits.

A en croire Africa energy intelligence, le ministère du Pétrole et des Hydrocarbures soupçonne qu’une partie de la production échappe au contrôle de la puissance publique. Or, l’Etat a plus que jamais besoin de liquidités. Il y a quelques années, certains avaient déjà tiré la sonnette d’alarme, invitant les pouvoirs publics à s’intéresser davantage au comptage des barils produits.

Si les choses semblaient quelque peu traîner jusque-là, elles auraient pris une autre vitesse avec l’audition, en avril dernier, de Total Gabon et Addax PetroleumShell Gabon aurait ouvert la deuxième session le 17 mai dernier, suivi le lendemain par Perenco, puis CNR et Vaalco, le 19 du même mois.Maurel & Prom a, pour sa part, été entendu le 20 mai dernier.

Selon nos confrères, en 2015, la direction générale des Hydrocarbures avait constaté des manquements et des approximations dans la formule de calcul de la production. D’où des soupçons de sous-évaluation. Depuis lors, aucune sanction ni décision n’a été prise, alors que d’aucuns croient savoir que «les écarts de calcul sont suffisamment importants pour faire planer le spectre d’un redressement conséquent pour les contrevenants si la fraude est avérée».

Pour tenter de reprendre la main, l’Etat a entrepris de s’attacher les services d’experts en la matière. En janvier dernier, «un accord de principe» a été signé avec Kosta techna, une société américaine chargée de mettre en place un système automatisé de comptage grâce à des capteurs reliés entre eux par satellite. «Ce système permettrait au ministère gabonais de ne plus dépendre des chiffres des opérateurs et de quantifier au baril près la production nationale au jour le jour», souligne Africa energy intelligence.

 


 
 
posté le 25-05-2016 à 10:22:02

Media : Le lieutenant Moussodji fait le buzz

A la tête du service Relations publiques et communication du prytanée militaire, Fustel Marien Moussodji a commis une bourde au 20 heures de Gabon Télévision, le 23 mai dernier.

 

Capture d’écran du lieutenant lors de son passage au JT de Gabon Télévision. © Gabonreview

Capture d’écran du lieutenant lors de son passage au JT de Gabon Télévision. © Gabonreview

 

Le passage du chef de service Relations publiques et Communication du prytanée militaire au 20 heures de Gabon Télévision, le 23 mai dernier, à eu l’effet d’une bombe. Venu lire un communiqué relatif au concours d’entrée à cette école, Fustel Marien Moussodji s’est mis en scène dans un moment qui fera date. «Il s’agit d’une occasion singulière donnée aux Gabonais des deux sexes, de poursuivre leur scolarité dans un environnement épargné des grèves», a-t-il déclaré, avant de lancer juste après :«Oh je suis foutu !!! Je suis mort !!!». Le tout en direct !

Malgré l’intervention de la journaliste, il a choisi de ne plus livrer la suite de son message. Que s’est-il donc passé ? Chacun y est allé de son commentaire, notamment sur les réseaux sociaux, inondés, quelques minutes après, de cette vidéo et de nombreuses parodies. Dès lors, certains commentaires ont tourné à la raillerie alors que d’autres, plus mesurés, cherchaient à expliquer cette réaction. Pour le plus grand nombre, il ne fait aucun doute que le militaire a commis une bourde, comme cela peut arriver à tout le monde. «Devant des milliers de téléspectateurs, le lieutenant a mis en doute l’intégrité de la nation tout entière et, partant, celle du chef de l’Etat», a commenté un observateur. «A travers cette affirmation, il a publiquement et internationalement déjugé Ali Bongo, qui s’efforce de redorer tant bien que mal, c’est selon, l’image du pays», a-t-il poursuivi. «Suite à cette erreur grossière et au regard des réalités locales, l’on comprend mieux sa réaction», a réagi un acteur de la société civile.

À la vérité et selon des sources du ministère de la Défense nationale, la phrase dans «un environnement épargné des grèves» figurait dans la première mouture du communiqué. Elle a ensuite été ôtée du fait qu’elle pouvait laisser penser à l’entretien par le pouvoir d’une école gabonaise à deux vitesses : l’une avec grèves, l’autre sans. Il se trouvait cependant que le lieutenant Moussodji avait mémorisé son texte avant que cette phrase ne soit interdite. L’émotion et la pression du plateau de la télévision ont fait rejaillir la phrase interdite. Conséquence : Fustel Marien Moussodji a perdu ses moyens avant d’être sujet à une hausse de tension artérielle ayant amené à l’interner à l’Hôpital d’instruction des armées Omar Bongo Ondimba, communément appelé Hôpital militaire de Melen.

Les mêmes sources militaires indiquent qu’il est encore sous surveillance médicale (à son domicile) et qu’il ne fera l’objet d’aucune sanction. Par contre, pour n’avoir pas respecté les procédures édictées par le ministère de la Défense concernant la communication autour des actions des Forces armées gabonaises, le commandant Eric Ivala, directeur du Prytanée Militaire, a écopé d’une suspension de ses fonctions et a aussitôt été remplacé par son adjoint, le commandant Makaga

 


 
 
posté le 25-05-2016 à 10:21:02

Education nationale : Florentin Moussavou pour des examens et concours «crédibles»

A l’approche des examens et concours de fin d’année, le ministre de l’Education nationale a affirmé œuvrer pour des «examens crédibles et des concours qui garantissent l’égalité des chances à tous les compatriotes ayant les capacités et remplissant tous les critères».

Avec les acteurs impliqués dans l’organisation de ces échéances, Florentin Moussavou a évoqué, le 23 mai dernier, la prise en charge des membres des secrétariats et jurés, insistant sur les «critères de désignation fixés, d’une part, par les arrêtés portant organisation des différents examens et concours d’entrée à l’Ecole normale des instituteurs (Eni) et, d’autre part, par la liste arrêtée par le ministère de l’Enseignement supérieur concernant le cas précis des concours d’entrée à l’Ecole normale supérieure (ENS) et à l’Ecole normale supérieure d’enseignement technique (Enset)».

Le ministre de l’Education nationale a également invité les services académiques à se conformer au calendrier de fin d’année, notamment aux dates d’arrêt des cours et de proclamation des résultats définitifs du Baccalauréat. « (La date du 9 juillet prochain) n’est pas négociable, ceci pour permettre le déroulement normal de l’agenda politique que va incessamment connaître notre pays, avec des consultations électorales de grande importance», a-t-il plaidé, relayé par le quotidien L’Union.

Faisant l’état des lieux de la préparation, la directrice générale des Examens a révélé que 47 541 élèves sont inscrits au Certificat d’études primaires (Cep), 34 502 au Brevet d’études du premier cycle (BEPC), 20 631 au Baccalauréat général et 4 325 au Baccalauréat technique. «Conformément au calendrier connu, les épreuves du Cep débutent le 1er juin prochain», a rappelé Marthe Fausther, soulignant que des  dispositions spécifiques ont été prises pour acheminer sujets et épreuves en toute sécurité.

 


 
 
 

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