La crise à la Poste S.A perdure ! Et pour tenter d’y faire face Michael Adandé, Président Directeur Général, brandit la carte de la restriction budgétaire. Pour lui, il faut absolument serrer la ceinture pour limiter les dégâtsdans cette entreprise, au bord du gouffre.
Ce n’est plus un secret pour personne, Michael Adandé, Président Directeur Général (PDG) de l’établissement de microfinance parapublic, l’a lui-même confirmé, « la Poste S.A est secouée par une crise profonde, qui a conduit une des filiales importantes, notamment Posetbank, à fermer ses guichets et ses portes ». Pour surmonter ces difficultés, il est important de mettre en action les grandes stratégies financières de gestion de crise. En effet, explique le PDG, « le groupe la Poste S.A a une architecture trop lourde au regard des recettes escomptées. Ce groupe est constitué de cinq filiales, générant ainsi des charges de structure trop élevés et ces charges de structures étaient couvertes en partie par les dépôts de la clientèle ».
Contrairement aux prévisions fixées, seulement 400 millions de francs CFA, la moitié des prévisions qui ont été réellement perçus. Problème, l’établissement de microfinance a des charges lourdes, estimées à 1,2 milliards de francs CFA. Il est clair que les 400 millions ne peuvent pas les couvrir.
Si l’adoption de cette politique est un palliatif pour échapper è la crise , elle ne règle toutefois pas le problème de 75 milliards de dette, les 5 milliards de francs CFA d’arriérés vis-à-vis de Western Union (WU) et les 10,4 milliards de francs CFA de mandant postaux. Devant de tels chiffres, rien n’indique que tout ira mieux. Les chiffres, le déficit parlent d’eux-mêmes !
Sur la période 2016-2020, la Banque africaine de développement (Bad) entend soutenir les politiques publiques gabonaises à concurrence de 1,38 milliard de dollars.
La Banque africaine de développement (Bad) va accorder une enveloppe de 1,38 milliard de dollars, soit près de 809 milliards de francs, entre 2016 et 2020 pour la mise en œuvre des politiques publiques. Ce financement servira à soutenir les projets inscrits dans le Document stratégie pays (DSP) 2016-2020, récemment validé. La Bad soutiendra essentiellement deux piliers: la diversification de l’économie, notamment le développement des infrastructures et du secteur agricole, l’amélioration du climat des affaires et l’appui au secteur privé et, le développement humain, principalement la diversification de l’offre de formation et de l’employabilité, l’amélioration de la protection sociale et de l’accès aux services d’eau et d’assainissement.
La présentation du DSP est prévue le 6 avril prochain. Les opérations publiques en cours de préparation pour la période 2016/2017 concernent l’agriculture, l’employabilité des jeunes et l’inclusion sociale, l’eau et l’assainissement ainsi que le climat des affaires. L’économie gabonaise a connu une croissance de 5.1 % en 2014 mais des tensions de trésorerie ont conduit à l’accumulation d’arriérés de paiement importants tandis que des grèves sans précédent ont affecté la Fonction publique et le secteur des hydrocarbures.
L’Africa CEO forum a primé, le 21 mars courant, le premier groupe financier 100% privé de la zone Cemac.
Le prix « African bank of the year », délivré par le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, Adama Koné, récompensant la stratégie de croissance et l’engagement des établissements bancaires dans le financement d’entreprises africaines, a été décerné au groupe financier international, BGFI bank holding.
La holding conduite par Henri-Claude Oyima était en compétition avec Afriland first bank, Attijariwafa bank, Guaranty trust bank, Groupe banque oopulaire, Rawbank, Standard bank group, Zenith bank. Cette récompense repose sur quatre variables-clés : le nombre et la taille des opérations de croissance réalisée par la banque sur les deux dernières années dans d’autres pays que ceux où elle était déjà implantée, le nombre de pays africains où elle est présente, la croissance des actifs et la rentabilité sur les deux dernières années, le nombre ainsi que la taille des opérations de financement des entreprises ou des infrastructures en Afrique sur les deux dernières années.
La BGFI bank holding, avec un total bilan de 1 744 milliards de francs, 1 240 collaborateurs dans 10 pays, dispose d’un réseau étendu de banques commerciales au Gabon, en République du Congo, en Guinée équatoriale, à Madagascar, en France, au Bénin, en République démocratique du Congo, au Cameroun, en Côte d’Ivoire et à Sao Tomé-et-Principe et très prochainement au Sénégal. Sa clientèle est essentiellement composée de grandes entreprises, de particuliers et de PME/PMI performantes.
Maurel et Prom effectue un point d'activité sur sa production au Gabon. La production des champs du CEPP Ezanga s'est élevée à 26.266 b/j, 28.345 b/j et 28.262 b/j respectivement en décembre 2015, janvier et février 2016, soit une moyenne de 27.610 b/j sur cette période. Le niveau de production minimum requis, susceptible de constituer un cas de remboursement accéléré, et fixé à 27.500 b/j en moyenne sur la période 1er décembre 2015 - 29 février 2016, a donc été atteint. Ce niveau de l'ordre de 28.000 b/j a été maintenu au début du mois de mars 2016.
Toutefois, à la suite de la réception du rapport final du raclage instrumenté effectué en août 2015, l'opérateur de l'oléoduc Total Gabona de nouveau entrepris des travaux de renforcement de la ligne d'évacuation 12'' entre la station Coucal et la jonction avec l'oléoduc 18''. La réalisation de ces travaux ainsi que la constatation de montées en pression nécessitent une réduction contrainte de la pression de l'oléoduc. Maurel & Prom Gabon a dû en conséquence limiter, à partir de mi-mars 2016, la production de ses champs. A l'issue de ces opérations, la pression maximale de service de l'oléoduc devrait être rétablie à 85 bars, permettant une reprise normale de l'évacuation de la production.
L'impact de ces mesures de limitation de pression devrait se traduire par une diminution de 30% de la production moyenne opérée pendant le mois de mars 2016. L'opérateur anticipe la fin des travaux pour fin mars 2016.
Commentaires