Suite à l’explosion et l’incendie survenus le 12 mars dernier sur le terminal du champ pétrolier d’Obangue-Est exploité par la société chinoise, le gouvernement a annoncé le lancement de deux enquêtes.
Pour faire toute la lumière sur l’explosion survenue sur le site de collecte et d’exportation de pétrole d’Obangue-Est, sur le permis DinongaIrondu, opéré par la société Addax Petroleum Oil & Gas Gabon Inc, les pouvoirs publics ont annoncé l’ouverture de deux enquêtes. Il s’agira, selon le ministère du Pétrole et des Hydrocarbures, d’une enquête judiciaire devant permettre de déterminer si l’incident ayant provoqué le décès d’un compatriote et les blessures de six autres a une origine criminelle. Quant à la seconde, elle sera une enquête administrative qui devrait permettre d’établir la responsabilité ou non de la société, dont les rapports n’ont pas toujours été des plus chaleureux avec l’Etat.
Alors qu’une équipe a été dépêchée sur place dès le 13 mars courant, le gouvernement tente de comprendre les raisons de ce qu’il considère comme «une tragédie». Depuis, le directeur général des Hydrocarbures est présent sur le site de l’accident, où une séance de travail a été organisée en présence du procureur de la République de Mouila, du préfet de Ndolou et des responsables d’Addax Petroleum. L’on indique que deux cellules de crise ont aussitôt été mises en place au ministère du Pétrole et à la direction générale de la société pétrolière à Libreville, pour appuyer le travail des enquêteurs.
Les militants du Parti démocratique gabonais (PDG) du Woleu-Ntem ont réaffirmé leur soutien au candidat du PDG.
Au lendemain de l’investiture d’Ali Bongo par le Parti démocratique gabonais (PDG), les réactions de soutien fusent. Les militants du Woleu-Ntem lui adressent ainsi leurs «chaleureuses félicitations». «Vous êtes (…) notre candidat (…) pour les multiples réformes que vous avez engagées avec détermination, notamment la réforme et l’administration et la diversification de notre économie», affirment-ils. «Vous êtes notre candidat parce qu’avec vous, nous savons non seulement d’où nous venons, mais également où nous allons, car la nouvelle vision que vous avez déclinée pour notre pays correspond à nos attentes les plus urgentes», affirment-ils.
Les militants PDG du Woleu-Ntem disent adhérer pleinement au «programme de l’égalité des chances car il offre à tous, la possibilité de bénéficier des bienfaits de l’ascenseur social» puisqu’il est«l’expression de notre nouveau pacte républicain». En gros, soutiennent-ils, «le Woleu-Ntem est en ordre de marche et se mobilise pour votre élection en vue de la poursuite de votre œuvre de construction nationale».
L’ancien Premier ministre sera candidat à la prochaine élection présidentielle.
L’élection présidentielle d’août prochain vient d’enregistrer un nouveau participant avec la déclaration de candidature de Raymond Ndong Sima. «Je suis candidat !», a-t-il lancé, avant d’ajouter : «Je suis prêt, mon programme économique est prêt et je vous invite massivement à ma prise de parole le 19 mars 2016 à Ntchoreret pour que je vous parle du Gabon».
Une rencontre au cours de laquelle l’ancien Premier ministre donnera certainement les motivations de sa candidature. Il devrait également se prononcer sur le climat socio-politique actuel.
Raymond Ndong Sima déclare sa candidature au moment où le Parti démocratique gabonais(PDG) est fragilisé. Rendez-vous est donc pris pour le 19 mars prochain à Libreville.
La mère d’Onaïda Maïsha Bongo Ondimba dit devoir «lever le voile sur un mensonge à la tête de l’Etat».
On l’avait très peu écoutée alors que sa fille a engagé un bras-de-fer judiciaire avec le président de la République. Chantal Myboto Gondjout a annoncé, le week-end écoulé, qu’elle devrait livrer sa version des faits. Alors que cette sortie est annoncée pour le 19 mars prochain au siège de l’Union nationale (UN), les commentaires et suppositions vont bon train. Pour certains, elle pourrait livrer des «secrets d’Etat».
En annonçant qu’elle entend «lever le voile sur un mensonge à la tête de l’Etat», d’aucuns croient savoir qu’elle répondra à Claude Dumont-Beghi. Tout reste à voir.
Pourtant confrontée à la baisse des prix du minerai, la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) a réalisé un chiffre d’affaires de 940 milliards de francs en 2015.
Exercice 2015 encourageant pour la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog). En dépit de la chute des prix du manganèse, elle a réussi à stabiliser ses résultats financiers, réalisant un chiffre d’affaires de 940 milliards de francs, assorti d’un résultat opérationnel positif de 38 milliards. La production de minerai a atteint le record de 3,9 tonnes transportés en 2015, grâce aux «progrès à la fois sur la mine et (le) chemin de fer du Transgabonais, qui relie la ville de Moanda au port d’Owendo». «Les plans de réduction des coûts et d’amélioration de la performance opérationnelle ont atteint 35,4 milliards de francs d’impact cumulé sur 2014 et 2015», souligne-t-on, en attendant la modernisation de la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag).
Selon les explications de la maison mère de Comilog, «la production mondiale brute d’acier au carbone, principale débouché du manganèse, est, pour la première fois depuis longtemps, en recul d’environ 3% par rapport à 2014. La construction, qui pèse pour plus de 40% dans la consommation d’acier au carbone en Chine, a stagné sur l’année 2015 avec, en fin d’année, des stocks de logements vides à un niveau extrêmement élevé». «Les producteurs chinois ont compensé la baisse de la demande intérieure par une hausse de 25% de leurs exportations, induisant une forte progression sur les producteurs d’acier hors Chine», poursuit Eramet.
Concrètement, la production d’acier s’est contractée d’environ 1% en Europe, 8% en Amérique du nord, 3 à 5% en Russie, Moyen-Orient, Afrique et Amérique Latine.
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