Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 26-10-2015 à 12:41:51

Héritage et Modernité répond à ses "camarades"...

Suite à la sortie de certains membres du Parti Démocratique Gabonais (PDG) mené par l’honorable André Dieudonné Berre pour affirmer leur soutien au chef de l’Etat, le porte parole du mouvement Héritage et Modernité, le député Alexandre Barro Chambrier, vient de publier sur sa page Facebook un élément de réponse à leurs "camarades" du PDG.

Voici l’intégralité de ce discours.

Héritage & Modernité

Le bureau de coordination

Depuis un moment, il nous revient qu’un groupe de députés tenterait de faire croire que le Distingué Camarade n’est plus soutenu par les députés PDG. 
Nous, membres d’Héritage & Modernité, subodorons que c’est cette rumeur infondée qui a poussé nos camarades à faire une déclaration dite de loyauté lue, il y a quelques jours dans un hôtel de la place.
Cette sortie, voulue par des hiérarques à l’ambiguïté connue de tous, appelle de notre part les observations suivantes : sur la forme, la déclaration de nos camarades est sujette à caution ; sur le fond, elle peut être perçue par le peuple gabonais comme un déni des réalités.

I. Une démarche sujette à caution

La démarche de nos camarades serait provoquée par le refus d’un complot supposé ourdi par un quarteron de députés qui s’érigeraient contre l’œuvre du Distingué camarade Président.
La convocation des députés du Parti des masses qui s’en est suivie avait donc pour objectif de montrer la solidarité et l’empathie à l’endroit du Président du Parti.
Pour notre part, une telle démarche est sujette à caution ; et ce, pour plusieurs raisons.
D’abord, il revient au Président du groupe parlementaire ou au Secrétaire général de convoquer les députés. Ce qui, manifestement, n’était pas le cas. D’autant que le message envoyé par le canal de l’Union étant anonyme.

Ensuite, le soutien à notre Distingué camarade, dans les circonstances actuelles, ne peut être le fait du seul groupe parlementaire à l’Assemblée nationale. Eu égard à l’objectif de la réunion, il aurait été plus judicieux d’associer tous les parlementaires, ainsi que les représentants des cadres membres et sympathisants de notre parti. 
En effet, on peut se poser des questions sur le nombre élevé de parlementaires présents ce jour au dit hôtel. Est-ce par souci de ne pas encourir des mesures de rétorsion ? 
Enfin, nous relevons pour le déplorer, l’ostracisme dont les membres du groupe Héritage & Modernité font l’objet. Ce qui tendrait à laisser penser que ceux-ci seraient à l’origine du complot contre le Chef de l’Etat.

Evidemment, la ficelle est si grosse que nous n’avons pas besoin de dire que ces propos sont sans fondement. Peut-être convient-il néanmoins de rappeler aux spécialistes de l’intrigue, qu’aucune voix n’a jamais manqué pour le vote des textes et divers projets de lois soumis par le gouvernement ; notre droit d’amendement aidant. 
En effet, la Constitution dispose en son article 39 que tout mandat impératif est nul et qu’au-delà de son appartenance partisane, le parlementaire vote en son âme et conscience.

Néanmoins, n’en déplaise aux champions de la duplicité, nous avons toujours affirmé notre attachement à la vision du Distingué Camarade. 
A ceci s’ajoute la convocation expresse, sans concertation de réunions préparatoires à la campagne électorale par certaines personnes en charge du Comité Technique de conciliation, et la stigmatisation de tous ceux qui n’ont pas fait le déplacement dudit hôtel.
Il est clair que nos collègues ont ainsi pris la responsabilité de fractionner le Parti et devront en assumer les conséquences.

II. Une démarche perçue comme un déni des réalités

Pour nos collègues ou du moins leur porte-parole circonstanciel, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, H&M serait, avec beaucoup d’autres, animé d’une « mauvaise foi » et aurait développé « une analyse tronquée ».
Plusieurs questions s’imposent néanmoins après la sortie de nos camarades.
Si le climat politique était aussi bon, comment se fait-il que deux grands dignitaires du parti viennent de démissionner coup sur coup en l’espace de deux semaines, ce qui porte le nombre de démissions dans notre parti à un niveau sans précédant ?
Comment expliquer, ces grèves à répétition, dans l’administration, qui paralysent le service public notamment dans les hôpitaux et les écoles ?
Comment faire fi de ces petites et moyennes entreprises qui sont confrontées à de graves difficultés de trésorerie et conduites à licencier massivement quand elles ne mettent pas la clé sous le paillasson ?

Comment interpréter ces chantiers visibles dans notre environnement immédiat arrêtés pour faute de financement ?

En son temps, H&M avait appelé l’attention du Distingué camarade sur la crise économique, sociale et morale, dans laquelle le pays avait tendance à s’enfoncer inexorablement. 
De même a-t-il indiqué l’insuffisance de l’investissement du secteur privé, l’inadéquation de la formation ou encore les difficultés d’accès à une santé de qualité ; et ce, malgré le rôle joué par la CNAMGS. Tout comme, il a parlé des obstacles auxquels sont confrontés nombre de Gabonais pour avoir accès à la pleine propriété et au logement.

Nous avons souligné la nécessité de prendre en compte la culture de la valeur travail comme fondement du développement de notre société, au même titre qu’une justice de qualité et au service de tous. Or, sans vouloir revenir sur le réquisitoire sans complaisance de madame le Procureur général près la Cour de cassation lors de la cérémonie solennelle de la rentrée judiciaire, l’affaire Serge Maurice Mabiala après beaucoup d’autres, à une fois de plus mis en lumière les insuffisances de notre système judiciaire.

Alors que nous pensions avoir été entendus, parce que le gage d’un dialogue permettant de laver notre « linge sale » en famille se dessinait avec la constitution de ce Comité Technique de Conciliation dont nous attendons toujours les conclusions, les décisions prises ont à contrario consacré les tenants d’un passage en force, et du statuquo. 
Il ne suffit pas de l’affirmer pour changer la réalité qui prévaut au sein de notre formation politique, dont cette intervention ne contribuera pas à améliorer le climat. 
Cette manière de procéder n’est pas sans reproche. Pour rappel, il importe de se souvenir qu’il n’y a pas si longtemps, le PDG était voué aux gémonies par des associations à la tête desquelles, on trouvait d’ailleurs les mêmes personnalités, qui étaient sur le point de faire passer le PDG par pertes et profits. Ceux que nous avons qualifié de phalanges Profito-situationnistes.

Dans ce contexte, nous avons dénoncé un climat fascisant, porteur de terreur et de germes de la division, qui s’installait peu à peu au sein du Parti. Ce qui a eu pour effet de désorienter les militants et jeter l’opprobe ainsi que le discrédit sur notre formation politique. 
Est-il besoin d’insister sur le fait que la libre expression de la sphère politique et de la société civile est inscrite dans la constitution de la République Gabonaise ?

C’est ainsi qu’en son article 1er, 2ème alinéa qui dispose que la liberté de conscience, de pensée, d’opinion, d’expression, de communication, et les libres pratiques de la religion sont garanties à tous, sous réserve du respect de l’ordre public.
Nous réitérons les observations qui étaient déjà les nôtres dans ce qu’il faut désormais qualifier d’appel du 27 juin 2015.

Pour nous, les réformes menées depuis 2009 sont fondées. Toutefois, pour qu’elles soient efficaces et acceptées par tous, elles doivent s’appuyer sur deux éléments principaux : l’amélioration de la gouvernance, d’un côté ; un dialogue inclusif, de l’autre. 
A ces éléments, il importe certainement d’ajouter un troisième : que l’exécutif s’appuie sur une vraie force de propositions qui tire sa légitimité de la vigueur de la démocratie interne, le PDG.

Nous réitérons que la déclaration du 27 juin n’est pas le fruit de la réflexion des seuls députés. Elle est également l’œuvre de nombreux cadres qui foisonnent au sein du Parti. 
Pour autant, nous tenons à nous distancer de cette affirmation selon laquelle les députés seraient les relais de l’exécutif.

En effet, notre constitution consacre la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.

En matière de posture ambivalente, nous prenons date aujourd’hui de la sincérité des deux porte-paroles, dont nous n’avons pas de difficulté à identifier le tireur de ficelle habitué à entretenir le flou derrière lequel se cachent les véritables ambitions. Nous espérons que lorsque le pot aux roses sera découvert, il ne sera pas trop tard et qu’il ne restera plus que des larmes pour ceux qui se sont laissés embarquer dans cette aventure.

En définitive il est un peu surréaliste de parler dans le contexte actuel de rétablir la vérité et de penser que certains seraient plus pédégistes que les autres. Nous estimons pour notre part que le Peuple Gabonais, dans sa maturité dispose de toutes les facultés d’appréciation, pour écouter, voir et vivre la réalité quotidienne dans notre pays. 
Pour nous, la loyauté et la fidélité au Président de la République revient d’abord à dénoncer les insuffisances, les abus. C’est la fidélité à nos idéaux et à nos valeurs qui fait qu’on se retrouve effectivement derrière une personnalité. 
Dans ce sens, et sans être excessif, nous aboutissons malheureusement, à la conclusion que cette déclaration est un leurre, qui participe de la politique spectacle contre laquelle nous nous insurgeons."

Une division dans le Parti Démocratique Gabonais semble bien s’officialiser. Nous y reviendrons...

 


 
 
posté le 26-10-2015 à 12:10:47

Agriculture: La «Graine» au cœur d’un forum


A l’initiative de la Société de transformation agricole et de développement rural (Sotrader), une rencontre d’échange sur le programme Gabonaise des réalisations agricoles et initiatives des nationaux engagés (Graine) se tiendra du 5 au 7 novembre prochain au stade d’Angondje.

Ces échanges réuniront toutes les parties prenantes au programme. Ici, des Gabonais dans une plantation en Malaisie. © graine-gabon.com

Ces échanges réuniront toutes les parties prenantes au programme. Ici, des Gabonais dans une plantation en Malaisie. © graine-gabon.com

 

Chargée de la mise en œuvre du programme Graine, la Société de transformation agricole et de développement rural (Sotrader) a annoncé, le 24 octobre courant, la tenue d’un forum d’échanges du 5 au 7 novembre prochain au stade d’Angondjé. Selon le coordinateur général de la Sotrader, ces échanges réuniront toutes les parties prenantes au programme, à savoir : les administrations publiques,Olam, les coopératives agricoles, les bailleurs de fonds internationaux et la société civile, notamment les ONG sociales et environnementales. La participation à ce forum se fait sur inscription sur le site duwww.graine.ga«Ce forum vise à rassembler toutes les parties prenantes du programme Graine afin de leur permettre de discuter, d’échanger et ensuite d’apporter des réponses consensuelles à des questions clés qui sont posées sur les quatre principaux aspects liés à la mise en œuvre du programme», a expliqué Théophile Ogandaga.

Théophile Ogandaga (deuxième en partant de la gauche) lisant sa déclaration et des membres de la société civile (à sa gauche), le 24 octobre à Libreville. © Gabonreview

Théophile Ogandaga (deuxième en partant de la gauche) lisant sa déclaration et des membres de la société civile (à sa gauche), le 24 octobre à Libreville. © Gabonreview

Les premiers aspects concernent les investissements avec les préfinancements nécessaires, la mise en place des exploitations agricoles et le remboursement progressif après commercialisation de la production. «Comment fixer une formule de prix équitable et transparente ? Comment gérer les conséquences des pertes dues à des nuisibles et à la faune (éléphants ?», sont autant de questions qui seront abordées durant ces échanges. Les deuxièmes aspects, quant à eux, concernent la commercialisation. Les discussions porteront sur les questions liées à la vente de la production des petits exploitants. «Comment assurer la compétitivité de cette production face aux importations ? Comment sécuriser les revenus des petits exploitants en cas de baisse des prix ?», sont quelques questions auxquelles les participants tenteront d’apporter des réponses.

Les petits exploitants étant regroupés en coopératives partenaires de la Sotrader, les troisièmes aspects sont d’ordre juridique. «Comment assurer une bonne gouvernance des coopératives ? Comment gérer une collaboration fructueuse entre les coopératives et la Sotrader ? Comment gérer les conflits ?»Autant de défis que le forum permettra de relever. Les derniers aspects, enfin, revêtent un caractère environnemental et social. Le programme Graine devant s’étendre sur plus de 200 000 hectares, les impacts sur l’environnement devront être atténués. «Sotrader souhaite que le prochain forum contribue à la définition de normes et protocoles clairs pour assurer une utilisation optimale et durable des terres et intrants», a conclu Théophile Ogandaga.

Lancé le 22 septembre 2014, le programme Graine est mis en œuvre par la Sotrader, fruit d’un partenariat entre L’Etat et Olam International. Il s’agit d’un programme d’accompagnement dans les démarches de création et de développement de coopératives agricoles sur le territoire national, pour l’émergence d’une génération d’entrepreneurs agricoles compétents, productifs et solidaires.

 


 
 
posté le 23-10-2015 à 17:14:39

Prévoyance sociale : La Cnamgs suspend la polyclinique Saint André


La Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), dans un communiqué publié le 22 octobre 2015, suspend la polyclinique Saint André pour une durée de 45 jours.

Le Pr Michel Mboussou, directeur général de la CNAMGS. La clinique Saint André n’est pas agréée durant 45 jours . © D.R.

Le Pr Michel Mboussou, directeur général de la CNAMGS. La clinique Saint André n’est pas agréée durant 45 jours . © D.R.

 

Par un communiqué daté du 19 octobre courant, le directeur général de la CNAMGS a annoncé la suspension de son partenariat avec la clinique Saint André, située à Akébé, dans le 3è arrondissement de Libreville. «La Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) informe ses assurés que sa convention avec la polyclinique Saint André est suspendue à compter du 20 octobre 2015 pour une durée de 45 jours pour irrégularités aux prestations de santé», écrit Michel Mboussou, précisant : «Aucune prestation médicale réalisée dans cette polyclinique, pendant la période de suspension, ne sera pas prise en charge par la CNAMGS ». Par conséquent, les assurés «sont priés de bien vouloir s’orienter vers d’autres structures de soins conventionnées». «Ce n’est pas la première fois que la polyclinique Saint André est au cœur d’un scandale», notent les observateurs, qui expliquent qu’en 2013, «une famille avait porté plainte contre cette clinique pour homicide involontaire après que leur fille eut trouvé la mort à la suite d’une erreur médicale».

Cette suspension vient donc mettre en lumière les micmacs observés dans certains hôpitaux conventionnés où des médecins délivrent des soins fictifs pris en charge par la CNAMGS. Des irrégularités qui compromettent gravement les opérations de la CNAMGS, qui offre une gamme de services de santé couvrant l’ambulatoire, l’hospitalisation et les services d’évacuation médicale. Pour toutes ces prestations, 80% des coûts sont supportés par la CNAMGS tandis que les 20% restants sont pris en charge par les assurés, à l’exception des soins de maternité, couverts à 100%. L’introduction de l’assurance maladie obligatoire au Gabon est une expérience prometteuse. Mais, ce type de problème, conjugué à la difficulté de mise en commun des ressources, pourrait très vite avoir raison de cette initiative.

La CNAMGS a pour principale mission la prise en charge des frais liés aux prestations de santé et de maternité de la quasi-totalité des populations vivant au Gabon. Elle est chargée, parallèlement, de la gestion des prestations familiales des Gabonais économiquement faibles (GEF). Les objectifs de l’assurance maladie obligatoire sont de contribuer à l’amélioration de l’accès aux soins au profit de toutes les couches sociales en fournissant aux prestataires de santé des ressources additionnelles. Elle entend aussi garantir une meilleure solidarité nationale, notamment en faveur des plus démunis, et lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale.

 


 
 
posté le 23-10-2015 à 17:13:37

Conseil économique et social: Quid du président depuis 45 jours ?

Depuis le 11 septembre 2015, date de la nomination de Paul Biyoghé Mba au gouvernement à la faveur d’un remaniement ministériel, le Conseil économique et social (CES) est sans président. Pourtant, les personnalités ne manquent pas pour occuper cette fonction.

Le Conseil économique et social. © gaboneconomie.info

Le Conseil économique et social. © gaboneconomie.info

 

Le profil : généralement un ancien ministre (à l’exception de Bouka-Bou-Nziengui, de Jean-Jacques Boucavel et d’Edmond Okemvélé).

L’âge : souvent entre 45 ans et 75 ans. Ainsi, les Edouard Alexis Mbouy’Boutzit, Louis-Gaston Mayila, Antoine de Padoue Mboumbou Miyakou et Paul Biyoghé Mba, ont été à la tête de cette institution. Aujourd’hui, dans certains milieux, on parle d’un retour de l’ancien ministre de l’Intérieur à la tête de cette institution dont il a assuré la présidence entre 2006 et 2012. A 78 ans – il est né en mars 1937 – Antoine de Padoue Mboumbou Miyakou est cité parmi les personnalités pouvant être désignées comme premier responsable du CES. Mais problème pour l’ancien élu de la Haute-Banio : sa province, la Nyanga, dispose déjà de «places de choix» dans le gouvernement (notamment un vice-Premier ministre, le ministre du Pétrole et le ministre de l’Education nationale) et dans la haute administration.

Autre personnalité citée pour le poste : Christophe Akagha Mba. Le nom de l’ancien ministre de l’Economie, puis des Mines, a été cité au tout-début après son éviction du gouvernement, mais selon une source proche du Palais du bord de mer, il lui serait réservé un poste d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire en Afrique du Nord.

D’autres noms sont avancés, parmi les proches du président sortant de l’institution. On cite pêle-mêle Aurélien Ntoutoume, élu de Libreville, et Julien Nkoghé Békalé, élu du Komo-Mondah. Leur qualité de parlementaire ne gêne nullement. L’un ou l’autre démissionnerait de l’Assemblée nationale pour prendre la tête du CES. Avant sa nomination au CES en juin 2012, Paul Biyoghé Mba siégeait comme député à l’Assemblée nationale…

Mais celui dont le nom est plus fréquemment cité ces derniers jours est Adrien Nkoghé Essingone, actuel 3ème vice-président de l’Assemblée nationale. Ancien ministre de l’Habitat, ancien PCA de l’UGB, ancien directeur général du Crédit foncier du Gabon, de la SNBG et de la Caistab, l’élu du Komo-Océan – banquier et économiste de renom – verrait là une sorte de couronnement de sa carrière s’il était nommé à la présidence de la sixième institution de l’Etat (après la présidence de la République, le Sénat, l’Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle et le Conseil national de la communication).

Pour le moment, la sixième institution du pays est toujours sans président. Depuis 45 jours, c’est le premier vice-président Raphaël Sadibi Bouka qui ne fait qu’assurer l’expédition des affaires courantes.

 


 
 
posté le 23-10-2015 à 17:12:19

Après la Fonction publique, l’Agriculture se met en grève illimitée

La décision en a été prise le jeudi 22 octobre au cours d’une assemblée générale. Motif : non-paiement de la PIP, non-réparation des bus de transport et surtout indifférence des autorités ministérielles quant aux revendications des agents.

© Gabonreview/Shutterstock

© Gabonreview/Shutterstock

 

Les agents syndiqués du ministère de l’Agriculture et de la Mise en œuvre du Programme Graine sont en colère. Ils disent ne pas comprendre pourquoi leurs revendications ne sont pas prises en compte par leur hiérarchie. Rendant compte de sa dernière réunion avec les responsables du ministère, le président de l’un des syndicats de l’Agriculture a affirmé «qu’au lieu de dire comment ils vont résoudre nos problèmes, les responsables nous ont plutôt accusé de vouloir faire partir le secrétaire général et de vouloir déstabiliser le ministre d’Etat parce qu’il vient de l’opposition». «Nous avons trouvé cela déplorable, triste», a-t-il ajouté.

Les responsables de syndicat exigent le paiement de la PIP de juin dernier qui, selon le Premier ministre, est la toute dernière. Ils demandent également le retour de la prime de rendement que percevaient les agents du ministère de l’Agriculture avant l’instauration de la Prime d’incitation à la performance (PIP), ainsi que la réparation des bus pour le transport du personnel.

Après plus d’une heure de réunion, les agents opté pour la grève illimitée à compter du vendredi 23 octobre et ce «jusqu’à satisfaction totale de nos revendications». Une forte détermination à voir leurs revendications être résolues a été notée chez ces agents, bien qu’ils aient décidé d’observer le service minimum pour donner une chance à d’éventuelles négociations au retour de mission du ministre d’Etat Matthieu Mboumba Nziengui.

Le front social qui s’était passablement calmé repart donc avec ses mouvements d’humeur. Le non-paiement de la PIP est toujours au centre des revendications, et le gouvernement n’a pas donné le sentiment à l’opinion de vouloir communiquer sur cette prime. Dès la semaine prochaine, après le paiement des émoluments de ce mois d’octobre et ce qui en résultera, les syndicats de l’Education nationale pourraient, eux aussi, si leur annonce se confirme, redescendre dans la rue.

 


 
 
 

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