Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 23-10-2015 à 17:09:35

Système financier : Reprise des payements à la PosteBank

Comme promis, les responsables du groupe La Poste S.A ont procédé le 22 octobre courant à la réouverture des réseaux de la structure sur l’ensemble de la capitale gabonaise.

Usagers de la Poste S.A devant la grille de l’agence centrale en attente d’être servi. © Gabonreview

Usagers de la Poste S.A devant la grille de l’agence centrale en attente d’être servi. © Gabonreview

 

Après près de deux semaines de tension de trésorerie, la Poste S.A retrouve progressivement, depuis le 22 octobre 2015, sa capacité opérationnelle grâce au renflouement des caisses du réseau de Libreville. La structure se donne les moyens de rétablir la confiance et la proximité avec ses usagers qui, pour la majorité, estimaient avoir été abusés un petit moment. «Je rassure : ce matin nous avons ouvert notre réseau sur l’ensemble de la province de l’Estuaire. Nous sommes allés à la banque centrale chercher les fonds additionnels après avoir rapatrié sur Libreville, les excédents de trésorerie trouvés à l’intérieur du pays», a confié le directeur général de cet établissement bancaire.

Florentin Kassa, le directeur de la Poste S.A. © Gabonreview

Florentin Kassa, le directeur de la Poste S.A. © Gabonreview

Contrairement aux avis de certains usagers, la situation de cessation de payement des clients PosteBank était due à un débordement et à une forte demande jamais enregistrée par cet établissement bancaire pendant les périodes de départ en vacances et de rentrée scolaire. «Quand vous aviez une grande partie de vos clients qui arrivent au même moment vous ne pouvez avoir que des perturbations et dans le cas de la Poste SA, elles ont débuté avec les opérations de départ en vacances et les opérations de rentrée scolaire. Nous avons eu à nos guichets trop de personnes qui sont venus au même moment. Il y a eu une détérioration de notre service et cette détérioration n’était visible qu’à Libreville. À l’intérieur du pays le service continuait régulièrement», a précisé Florentin Kassa.

Une reprise d’activité et des arguments qui rassureraient moins, tant certains clients de l’entreprise disent avoir perdu toute confiance au sérieux de la Poste, en plus de la qualité de ses prestations qui laissaient déjà à désirer, selon certains d’entre eux. «Vu ce qui s’est passé il y a quelques semaines, et la manière avec laquelle la reprise est conduite aujourd’hui, nous sommes inquiets quant à l’avenir de cette structure et de nos dépôts. Pour ma part, je préfère retirer tout mon argent et je crois que j’ai ce droit», a déclaré un certain M. Nsamba.

En gros cette situation traduit les difficultés de La Poste SA à se moderniser via la création de PosteBank, PostTranfer, Post@net, Poste Mail et de Post Immo. Mais pour son directeur général, Il n’y a pas péril en la demeure, Il y a eu une petite incompréhension entre le client et la Poste SA ayant nécessité une réorganisation afin d’éviter à l’avenir de tomber dans les mêmes travers.

 


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posté le 23-10-2015 à 17:01:41

A la 6e année du mandat en cours : Simon Ntoutoume-Emane et l’employabilité des jeunes


Pour le ministre du Travail et de l’Emploi, le chômage des jeunes est une des préoccupations majeures du gouvernement.

Avec les journalistes de Radio Gabon, Simon Ntoutoume Emane. © gabondirect/Twitter

Avec les journalistes de Radio Gabon, Simon Ntoutoume Emane. © gabondirect/Twitter

 

A la 6è année du mandant en cours, la question de l’emploi est toujours aussi prégnante, l’enquête nationale sur l’emploi et le chômage ayant révélé qu’en 2010, il existait 120 000 demandeurs d’emploi. Si le ministre du Travail et de l’Emploi n’a pas nié les difficultés, il n’a pas manqué de relever que des efforts sont entrepris. Invité de la matinale de Radio Gabon, le 22 octobre courant, Simon Ntoutoume-Emane a estimé que «le travail est intimement lié à la croissance économique». «Dans la plupart des pays développés, quand il y a croissance économique on peut spéculer, dire qu’en fonction du nombre de points de croissance, nous allons éventuellement créer tant d’emplois», a-t-il glissé.

Evoquant les solutions au chômage, notamment celui des jeunes, il a décliné une stratégie en cinq composantes : l’amélioration de l’employabilité des jeunes dans le contexte d’inadéquation entre l’offre et la demande ; l’entreprenariat des jeunes ou l’appui à l’auto-emploi et à la création d’activités économiques par la mise en place d’un cadre réglementaire favorable ; le soutien aux initiatives microéconomiques et la mise en œuvre des politiques sectorielles ; la promotion des travaux à haute intensité de main-d’œuvre ; l’amélioration du système d’information statistique orienté vers l’emploi des jeunes et ; l’amélioration de l’intermédiation sur le marché du travail.

Si depuis six ans le taux du chômage chez les jeunes reste «nettement supérieur au taux normal qui se situe à 20,4%», de l’avis de Simon Ntoutoume Emane, plusieurs facteurs sont à l’origine de cette situation. «Il y a d’abord un hiatus fortement établi entre les offres d’emploi et les profils des demandeurs, puis le manque d’expérience des jeunes qui sortent de formation, ce qui les rend très peu attractifs ; et enfin le décrochage de plusieurs jeunes qui se retrouvent à terme sans qualification pour prétendre à un emploi décent», a-t-il expliqué, donnant tout de même le sentiment de croire que tout devrait s’arranger, notamment grâce aux divers partenariats et conventions signés avec des entreprises privées, qui initient des formations dans le but d’«améliorer l’employabilité des jeunes [et] réduire les écarts entre les besoins du système productif et les produits du système éducatif».

D’après le ministre du Travail et de l’Emploi, la solution au problème du chômage passe également par de nouvelles réformes. Rappelant qu’«en 2009, le secteur privé employait 54 000 salariés», qu’«en 2015, ce nombre a été multiplié par deux» et qu’«entre 2011 à 2014, 70 000 nouveaux emplois ont été créés», il a énuméré trois réformes: «Le pacte de responsabilité (…) va transformer de façon drastique le marché de l’emploi, parce que, désormais, on agira au début du processus par le biais d’une meilleure orientation et des modules de formation adéquats. La deuxième mesure concerne la formulation de la politique nationale de l’emploi, avec l’appui du Bureau international du travail, pour mettre un terme aux initiatives dispersées. Quant à la dernière réforme, il s’agit de la révision en profondeur du Code du travail qui induit plusieurs innovations, en vue de rehausser l’employabilité des jeunes, entre autres. Ce nouveau code intègre désormais la notion d’apprentissage, d’alternance école/entreprise, le travail à temps partiel, et réduit de façon drastique l’importation de la main-d’œuvre étrangère, pour accorder plus de place à la préférence nationale».

 


 
 
posté le 23-10-2015 à 16:55:48

Loi de finances 2016 : Et les questions sociales ?

 

En baisse de 4% par rapport à l’exercice de 2015, le budget général de l’Etat suscite des interrogations quant à la prise en compte et au financement de la politique sociale.

Le gouvernement est plus que jamais attendu sur sa politique sociale. © Gabonreview/Niyazz

Le gouvernement est plus que jamais attendu sur sa politique sociale. © Gabonreview/Niyazz

 

A la suite du conseil des ministres du 8 octobre dernier, l’on avait annoncé une baisse de 25,2 milliards de francs sur le budget général de l’Etat en 2016 par rapport à l’exercice précédent. Une décision liée au contexte économique plutôt difficile. Alors que dans le même temps, le gouvernement disait accorder la priorité au volet social, l’on s’était inquiété du financement de la politique sociale, au regard de cette baisse de 4% par rapport au budget rectifié de 2015.

Interrogée sur la question, la direction générale du Budget et des Finances publiques (DGBFIP) est apparue plutôt sereine, rappelant que si le financement des travaux relatifs à l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2017 et le renforcement de la politique infrastructurelle sont parmi les principaux points de la programmation des dépenses d’investissement, la priorité reste aux Gabonais, notamment aux agents de l’Etat et aux plus vulnérables. A en croire Jean-Fidel Otandault, sur les 2 626 milliards de francs de budget arrêtés, 387 milliards seront consacrés aux dépenses à caractère social.

A côté de la masse salariale évaluée à 732,2 milliards de francs, il s’agira d’«encadrer le nouveau régime des prestations familiales mis en place par la Caisse des pensions et des prestations familiales des agents de l’Etat (CPPF), d’assister les familles des agents publics par des allocations, de corriger les inégalités sociales, en prenant en charge les dépenses liées à l’éducation et au soutien de l’enfant vulnérable et d’améliorer les conditions d’arrivée des enfants dans une famille par des allocations prénatales et des primes à la naissance». Des investissements dans la santé et l’éducation, dont le financement a été évalué à plus de 112 milliards de francs, sont aussi pris en compte. Si 97 milliards sont déjà acquis grâce aux prêts, il reste qu’avec la conjoncture actuelle, l’on espère que les prévisions économiques répondent aux attentes. D’autant que la mise en œuvre de la politique sociale est plus que jamais attendue et scrutée par les populations. 

 


 
 
posté le 22-10-2015 à 10:29:17

Patrimoine forestier : Suspension des autorisations de récupération du bois abandonné

En attendant l’élaboration d’un nouveau cadre réglementaire, le ministre délégué à la Protection de l’Environnement et des Ressources naturelles de la Forêt et de la Mer sursoit à l’examen des dossiers de demande de récupération des grumes laissées dans les zones de débardage.

Coupe de bois abandonné. © latartine.farv.fr

Coupe de bois abandonné. © latartine.farv.fr

 

Constatant l’illégalité de certaines manœuvres, notamment s’agissant de la délivrance des autorisations de récupération de bois déclarés abandonnés, le ministre délégué à la Protection de l’Environnement et des Ressources naturelles de la Forêt et de la Mer est sorti de sa réserve le 13 octobre dernier. Il a publié une note circulaire visant à rappeler l’administration à l’ordre.

Pour Crépin Gwodock, la pratique telle qu’orchestrée, favorise l’exploitation illégale du bois et jette l’opprobre sur l’administration. «Je vous demande, chacun en ce qui le concerne, de me faire parvenir sous huitaine les propositions relatives à l’état des lieux des bois abandonnés, d’une part et, d’autre part, vos propositions en vue de la mise en place d’un nouveau cadre de gestion mieux adapté pour la délivrance de ces autorisations», écrit-il. N’empêche, certains agents affirment, pour leur part, que cette pratique serait le fait de certains pontes du régime. «Les bénéficiaires de telles autorisations sont souvent présumés être les auteurs de la coupe et de l’abandon de ce même bois, et qu’en effet cette méthode d’enlèvement sert à éviter la taxe d’abattage et les droits annuels forestiers», souligne-t-on.

Cette action permettra-t-elle de mettre un terme à la corruption quant à la délivrance des permis forestiers et autres autorisations et aux défauts d’application de la loi et de gouvernance dans le secteur forestier ? Voire…

 


 
 
posté le 22-10-2015 à 10:26:31

Agro-industrie : Vers du chocolat made in Gabon

La Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab) et la compagnie italienne Eurochocolate ont signé, le 20 octobre à Pérouse, un contrat pour le développement d’une chaîne d’approvisionnement du cacao.

Poignée de main entre Léon Paul Ngoulakia et Bruno Fringuelli après la signature de documents, le 20 octobre à Pérouse. © eurochocolate.com

Poignée de main entre Léon Paul Ngoulakia et Bruno Fringuelli après la signature de documents, le 20 octobre à Pérouse. © eurochocolate.com

 

Promouvoir et soutenir le développement de l’industrie du cacao. Tel est l’objectif de l’accord signé le 20 octobre à Pérouse en Italie entre la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab) et la compagnieEurochocolate. Avec plus de 20 années d’expérience dans l’organisation de grands événements à thème, une connaissance approfondie de la chaîne d’approvisionnement chocolat-cacao, Eurochocolateest prête à mettre à la disposition de la Caistab son savoir-faire. Cette entreprise peut aider non seulement à renforcer les mécanismes de marketing, mais aussi à promouvoir une production de qualité axée sur les bonnes pratiques agricoles, la transformation et la consommation locales. Plus précisément, cet accord va renforcer les mécanismes de commercialisation du cacao gabonais dans l’Union européenne. A cela, s’ajoutera la formation, dans la perspective de la création d’une usine de production de chocolat au Gabon.

Aux dires du directeur général de la compagnie italienne, le choix du Gabon n’est pas fortuit. «C’est un pays stable, donc propice aux affaires. L’objectif de cet accord n’est pas seulement de permettre au cacao gabonais de trouver davantage de marchés à l’international. Mais, d’aider, dans un premier temps, à la formation des petits transformateurs locaux avec, en ligne de mire, la création d’une usine de transformation du cacao gabonais», a commenté Bruno Fringuelli. «Et cela passe tout naturellement par une plus grande production. Car, il n’est pas bon que le Gabon, qui est un producteur de cacao, vienne acheter le chocolat en Europe», a-t-il poursuivi. Concrètement, la société italienne entend organiser, en 2016, un voyage éducatif au Gabon avec des chocolatiers italiens et internationaux pour envisager la création d’une unité de production. «La mise en place de cette usine va créer des emplois et de la richesse pour le pays. Les planteurs auront plus de revenus et nous allons contribuer au développement du tourisme, car l’industrie du chocolat rime avec tourisme. Nous avons un plan majeur pour redynamiser la filière. Et croyez-moi, nous ferons tout pour y arriver», a lancé Léon Paul Ngoulakia.

Membre de l’Alliance des pays producteurs de cacao (Copal), le Gabon produit actuellement 500 tonnes de cacao par an, principalement la variété Forastero (« cacao en vrac »). La culture, qui implique 8 000 producteurs, concerne une superficie de 4 000 hectares. Le plan stratégique de revitalisation de la Caistab prévoit que d’ici 2025, la superficie cultivée soit augmentée à 10 000 hectares et la production plafonnée à 3 000 tonnes.

 


 
 
 

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