L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), dépêchera une mission d’évaluation préélectorale à Libreville en novembre prochain dans la perspective de l’élection présidentielle de 2016 qu’elle souhaite transparente, équitable et apaisée, a-t-on appris auprès de cette institution.
Au cours de cette mission, les émissaires du Secrétaire général de la Francophonie, la canadienne Michaelle Jean, rencontreront les acteurs politiques gabonais ainsi que les chefs des institutions chargées du processus électoral. A la fin de la mission, les délégués de l’OIF rédigeront un rapport sur l’état de préparation de la prochaine élection présidentielle ainsi que des élections législatives à venir. Le rapport comprendra naturellement des suggestions et des recommandations.
Le rapport de la mission sera remis aux autorités nationales compétentes. L’objectif étant d’aider le pays à organiser des élections libres et transparentes, apaisées et démocratiques.
En août dernier lors de son premier séjour de travail en terre gabonaise, Michaelle Jean a déjà eu des séances de travail séparées avec l’opposition, la majorité au pouvoir et les responsables des institutions constitutionnelles.
L’opposition avait à l’occasion sollicité l’intervention de l’OIF pour convaincre le pouvoir d’ouvrir un dialogue inclusif avant la présidentielle de 2016.
Mme Jean avait noté une importante soif du dialogue de la part de l’opposition qui veut reformer la constitution pour y réinscrire la limitation des mandats présidentiels à un seul de cinq ans renouvelable une seule fois. Actuellement, le mandat est de sept ans renouvelable autant de fois.
Le pouvoir avait dit « oui au dialogue » mais uniquement dans le cadre institutionnel.
Le président du Conseil national de la démocratie (CND), Séraphin Ndaot a rencontré lundi le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba pour lui remettre le 1er rapport d’activités de l’institution nouvelle version mais aussi pour parler aussi du fonctionnement de l’institution.
« Je sorts d’ici très heureux des réponses du chef de l’Etat », a déclaré Séraphin Ndaot au sortir du palais présidentiel parlant du budget de fonctionnement de son institution. L’opposant a laissé entendre que le chef de l’Etat lui a donné le feu vert pour débloquer les fonds nécessaires pour l’équipement des locaux du siège.
Créé dans la foulée des accords de Paris de 1994, le CND n’a jamais véritablement fonctionné. Quasiment tous les premiers présidents de l’institution chargée de superviser le dialogue entre les partis de la majorité présidentielle et de l’opposition, ont jeté l’éponge.
Depuis l’installation, début 2015 de Séraphin Ndaot à la présidence du CND, l’opposition radicale refuse d’y siéger, soupçonnant l’institution d’être exclusivement au service du pouvoir. Ce que rejet le régime en place, convaincu, au contraire qu’il s’agit du cadre légal pour ouvrir le dialogue politique réclamé par l’opposition avant l’élection présidentielle de 2016.
Le CND a son siège à Libreville pas loin de l’échangeur de l’ancienne RTG, juste à côté de l’ambassade de Guinée Conakry sur le boulevard triomphal.
Trente-cinq magistrats financiers ont été installés dans leurs nouvelles fonctions tandis que neuf stagiaires ont prêté serment, le 13 octobre courant, au palais de justice de Libreville, en présence du premier président de la Cour des comptes et du ministre délégué à la Justice.
La Cour des comptes vient de s’enrichir d’un procureur général adjoint, 11 conseillers-maîtres, 15 conseillers référendaires, huit auditeurs supérieurs et neuf nouveaux auditeurs, tous promus le 24 août dernier. L’intégration de ces magistrats de l’ordre financier s’est faite au cours d’une audience solennelle présidée par Gilbert Ngoulakia, le 13 octobre courant au palais de justice de Libreville.
Sobre et portant sur l’essentiel, cette audience solennelle a consisté en la lecture des textes qui établissent les fonctions des nouveaux promus, du décret de nomination, de l’installation pour les uns et de la prestation de serment pour les autres. S’agissant de la prise de fonction des magistrats de l’ordre financier, celle-ci obéit aux dispositions de l’article 12 de la loi n° 12/ 94 du 5 septembre 1994 portant statut des magistrats ainsi qu’à celle des articles 11, 24 et 25 de la loi organique n° 11/94 du 17 septembre 1994 relative à la Cour des comptes. Profitant de la circonstance, le procureur général a rappelé à ses collaborateurs, les principes qui guident leur profession, notamment la recherche des preuves, la rigueur des déductions et la probité. Selon Charlotte Mpaga, bien que correspondant à des nécessités de service, ces nominations procèdent d’un choix réfléchi tenant compte du profil de chacun des récipiendaires. «Il s’agit là d’une marque de confiance que le Conseil supérieur de la magistrature a bien voulu placer en vous. Il vous revient de la mériter», a-t-elle affirmé.
Au cours de la prestation de serment, les neuf magistrats stagiaires de l’ordre financier ont juré, la main droite levée, de remplir consciencieusement leurs fonctions, de respecter scrupuleusement la loi, de garder religieusement le secret des délibérations et de se conduire comme de dignes et loyaux magistrats. «Je vous recommande vivement d’observer de façon constante chacun des thèmes dudit serment. C’est à ce prix que votre joie sera parfaite d’autant plus que vous vous affranchirez ainsi des poursuites disciplinaires, notamment, tout en vous assurant une évolution professionnelle pour le moins à la mesure du mérite», a conseillé le procureur général.
À la suite de cette promesse, et conformément aux dispositions des articles 22, 25, 27 et 28 du statut des magistrats, ces nouveaux auditeurs seront soumis à un stage probatoire d’une durée de 12 mois, renouvelable une seule fois. Au cours de cette période, ils devront faire la preuve de leur aptitude à mettre en pratique les enseignements qui leur ont été dispensés durant leur formation. «À l’issue du stage et selon que celui-ci aura été satisfaisant ou non, vous serez soit titularisés soit licenciés, ce qui constitue pour vous tout un challenge», a précisé Charlotte Mpaga.
Le Fonds national d’aide sociale a effectué une visite de terrain au périmètre agro-pastoral d’Alibandeng de Libreville, le 13 octobre courant. But ? Deviser avec la Coopérative des maraichers et éleveurs du Gabon (Comeg).
Quelques moments de la visite du FNAS au périmètre agro-pastoral d’Alibandeng, le 12 octobre à Libreville. © Gabonreview
Une délégation du Fonds national d’aide sociale (FNAS) a effectué une visite de terrain, le 13 octobre courant, au périmètre agro-pastoral d’Alibandeng, à Libreville. Il s’agissait essentiellement d’échanger avec les promoteurs de projets de la Coopérative des maraichers et éleveurs du Gabon (Comeg), dans le cadre du programme national 2015 de financement des activités génératrices de revenus (AGR) pour les Gabonais économiquement faibles (Gef). La mission a ainsi pu constater l’effectivité des activités de la Comeg sur la trentaine de parcelles de 1000 m2, vérifier la portée de ses projets et recueillir un certains nombre d’informations.
Cette visite a visiblement réjoui et quelque peu rassuré le président de la Comeg. «Nous sommes heureux, car votre présence ici témoigne de l’intérêt suscité par nos dossiers. Comme vous l’avez constaté par vous-mêmes, nous sommes prêts et n’attendons plus que les financements de la BGD», a déclaré Alain Eko Zogo.
Cette visite du FNAS coïncide avec le lancement, la semaine dernière, d’un appel à projets. S’agissant des critères d’éligibilité, les projets doivent bénéficier aux Gabonais économiquement faibles (GEF) ; émaner d’un groupement formel (association ou coopérative) dont les membres sont reconnus comme des GEF ; ne pas excéder les 5 millions de francs ; s’inscrire dans l’un des secteurs retenus par le FNAS et avoir un business plan sommaire. Selon le FNAS, pas moins de 200 projets devraient être financés pour le compte de cette année.
Pour rappel, le FNAS soutient les projets d’un coût de 5 millions de francs maximum, avec un appui à hauteur de 30%, tandis que le reste est couvert par la Banque gabonaise de développement (BGD) sous forme de micro-crédits. Cinq dossiers de la Comeg ont donc été retenus, en attendant leur validation par la commission d’attribution des financements.
A l’initiative de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), ce chirurgien-urologue séjourne à Libreville du 11 au 17 octobre 2015.
En collaboration avec le service de santé militaire et le Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), la CNAMGS accueille à Libreville le Dr Benizri dans le cadre de ses activités médico-chirurgicales. Au CHUL, la salle d’attente était bondée de monde. Pour la majorité des personnes rencontrées, la présence du Dr Binizri est un espoir de trouver satisfaction. Ce médecin totalise plus d’une trentaine d’année dans cette spécialité et connait parfaitement les pathologies qu’il consulte. «Ma mission est de rendre service à la population gabonaise. Au départ la mission était initiée à l’hôpital militaire et vue l’importance de l’activité, les hautes autorités ont souhaité que de l’hôpital militaire, ça soit un peu diversifié, c’est-à-dire que je puisse également participer à l’activité urologique de l’ensemble de la population qu’elle soit militaire du côté de l’aéroport qu’au centre de la ville. Il n’y a qu’à voir la salle d’attente pour comprendre qu’il y avait, à l’évidence, un besoin puisqu’on a été assailli ce matin par un nombre important de patients», a-t-il expliqué. «C’est un vrai expert», a lancé un cadre du CHUL. «Il consulte et opère sans qu’on ne voit une goutte de sang et le rétablissement est après trois jours à peu près. Or, nos collègues vont demander au moins trois poches de sang avant de commencer l’opération et le rétablissement prendra plusieurs jours», a-t-il précisé.
En même temps qu’il consulte, le Dr Benizri opère et propose des médicaments aux patients lorsqu’il ne juge pas nécessaire de passer au bloc opératoire. Il apporte également son expérience aux jeunes médecins gabonais. A en croire ses dires, les maladies urologiques peuvent entrainer des cancers ou l’infertilité. En conséquence, il est important de les détecter très tôt. «Certains arrivent à 25 où à 30 ans avec des anomalies aux testicules ou sur la verge. On essaie de les corriger, mais c’est beaucoup plus difficile parce qu’on a affaire à des tubes beaucoup plus grands, à des structures de réparation beaucoup plus grandes, tandis chez l’enfant ça reste petit, ça reste plus facile à gérer», a-t-il témoigné, soutenant qu’il faut gérer ces anomalies avant l’entrée à la maternelle pour que les enfants n’aient pas de problèmes d’intégration à l’école. «Quand ils vont faire pipi, on voit que la verge n’est pas la même. Il faut régler le problème avant que dans la société, il ait une sensation d’infériorité», a-t-il conseillé.
Le directeur général du CHUL, le Dr Eric Augustin Baye, s’est réjoui de cette présence. Pour lui, cette initiative de la CNAMGS permet en même temps de répondre à une question de formation et surtout de renforcer les capacités des jeunes médecins.
L’appareil urinaire est un vaste système de filtration, composé notamment des reins et de la vessie. Mais ce réseau peut être victime d’infections, de malformations ou d’autres maladies. Incontinence, troubles de l’érection, prolapsus etc. ces troubles, souvent tabous, concernent, de près ou de loin, le système urinaire. Ces problèmes sont pris en charge par les urologues. Le Dr Eric Jacob Benizri est à Libreville jusqu’au 17 octobre prochain.
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