Si la présence samedi 3 octobre 2015 des cadres du Parti Démocratiques Gabonais (PDG) de la province du Woleu-Ntem avait pour but principal de remercier le « camarade » Ali Bongo Ondimba, pour la reconduite à la tête du nouveau gouvernement du Pr. Daniel Ona Ondo en tant que Premier ministre et de Pastor Ngoua N’neme, Paulette Mengue M’Owono ainsi que la nomination de trois nouvelles figures dont Marie Julie Biloghe Bi Nze Ndong, Crépin Ngwodock et Jean-Sylvain Bekale Nze en tant que ministres, elle a aussi permis d’annoncer leur mobilisation autour du chef de l’Etat dernier pour l’échéance de 2016.
En effet, sur la quarantaine de ministres récemment nommés à travers le pays, la province septentrionale bénéficie de cinq départements ministériels au sein du gouvernement. Pour les cadres de cette province, un tel ‘’événement’’ ne pouvait rester muet. La rencontre du 3 octobre à la Chambre de commerce consistait donc à procéder à la lecture de la motion qui est selon eux « d’abord une motion de remerciement puis de soutien » car avec ces nominations, chacun des départements de la province se retrouve désormais avec un ministre.
« Les cadres du Woleu-Ntem sont conscients du sort qui leur a été réservé dans le cadre du gouvernement et donc qu’ils remercient solennellement monsieur le président de la république, chef de l’Etat pour leur avoir fait cet honneur, cette confiance.» ont-ils précisé à cet effet.
En plus de ces remerciements, les cadres du Woleu-Ntem ont également proclamé leur profond attachement et leur fidélité au projet de société « l’avenir en confiance » qui selon eux, se matérialise progressivement. Pour 2016, les cadres de cette province ont déclaré soutenir la candidature d’Ali Bongo Ondimba. « Nous réaffirmons notre engagement à rester mobilisés (derrière Ali Bongo Ondimba) dans la perspective des échéances électorales à venir ».
Le sélectionneur national de l’équipe de football du Gabon « Les Panthères », Jorges Costa, a publié lundi à Libreville au Gabon, une liste de 23 joueurs retenus pour les matchs amicaux contre la Tunisie et la RDC le 9 octobre à Tunis et le 12 octobre à Bruxelles.
Les rencontres permettront au Gabon de peaufiner sa préparation de la CAN 2017 pour laquelle il est qualifié d’office en sa qualité de pays organisateur de la compétition.
Gardiens de buts: Didier Ovono, KV Oostende, Anthony M’fa Mezui, FC Metz, Yves Stephane Bitseki Moto, CF Mounana.
Défenseurs: Johan Obiang, Chateauroux, Junior Oto’oZue, SC Braga, Benjamin Ze Ondo, Es Setif, Lloyd Palun, Nice, Bruno Ecuele Manga, Cardiff, Aaron Appindangoye, Boavista, Yrondu Musavu King, Caen,
Milieux de terrain: Henri Ndong, Auxerre, Andre Biyogo Poko, Bordeaux, Didier Ibrahim, Lorient, Levy Madinda, Celta Vigo, Samson Mbingui, MC El Eulma, Kanga Guelor, Rostov, Merlin Tandjigora, FC Istres.
Attaquants: Johan Lengoualama, R. Spor. Berkane, Frederic Bulot, Charlton, Pierre Emerick Aubameyang, Borussia Dortmund, MalickEvouna, Wac Casablanca, Franck Engonga, OC Khouribga, Romuald Nsitsigui, As Mangasport.
Le porte-parole de la majorité présidentielle, secrétaire exécutif du Bloc démocratique chrétien (BDC), souhaite un retour à la peine capitale pour les auteurs de crimes dits rituels ou de sang.
Le porte-parole de la majorité présidentielle s’est exprimé le 5 octobre dernier à l’occasion d’une conférence de presse, organisée en vue de commenter l’actualité nationale. Ces derniers temps, en effet, la chronique a été largement alimentée par la découverte d’un corps sans tête et d’une tête sans corps à deux endroits différents. Au terme d’une enquête, il s’est avéré que la tête et le corps ne formaient qu’une seule et même personne : Fatimata Tapsoba, froidement décapitée. Un autre fait et non des moindre, est le départ de Jean-François Ntoutoume Emane du Parti démocratique gabonais (PDG), une formation politique dans laquelle il a passé plusieurs décennies. C’était donc pour commenter ces événements et donner la position de la majorité présidentielle que Guy Christian Mavioga est monté au créneau.
Sur le premier fait, il n’est pas passé par quatre chemins, demandant le retour de la peine de mort. Dirigeant du Bloc démocratique chrétien (BDC), il a dit exprimer son ras-le-bol face à la multiplication des meurtres et autres «crimes rituels». «Je pense que le retour à la peine capitale peut, d’une manière forte, décourager les adeptes de ces crimes crapuleux qui ternissent l’image de notre beau et bon pays le Gabon», a-t-il déclaré, souhaitant que la loi n°03/2010 du 15 février 2010 relative à l’abolition de la peine de mort soit revue. Seulement, en adhérant au deuxième protocole facultatif du Pacte international relatif aux droits civils et politiques visant à abolir la peine de mort, le Gabon s’est totalement exclu des statistiques mondiales des exécutions et condamnations à mort établies par l’organisation non gouvernementale Amnesty International.
Pour Guy Christian Mavioga, la loi prévoit le remplacement de la peine de mort par la réclusion à perpétuité avec possibilité de libération conditionnelle après au moins 30 ans de prison. «Cette loi est inique et discriminatoire en ce qu’elle protège le présumé criminel», estime-t-il. Autrement dit, il n’admet pas que ce genre de détenu soit logé, nourri et soigné avec l’argent du contribuable pour enfin être libéré un jour.
Le leader du BDC veut que l’exercice des droits humains soit effectif au Gabon. Cependant, il milite pour le rétablissement de la peine capitale pour les «crimes rituels». Dans ce contexte, il propose que les coupables soient exécutés. Guy Christian Mavioga croit que cela dissuaderait d’éventuels candidats au meurtre. «Nous sommes tous conscients que le fondement philosophique de l’abolitionnisme est que la peine de mort viole les droits de l’homme. Mais comment comprendre qu’au nom des droits de l’homme, qu’un criminel qui tue volontairement un être humain pour des fins inhumaines, bien qu’arrêté pour le pire des cas, soit logé, nourri, soigné aux frais de l’Etat et donc du contribuable », s’est–il interrogé.
L’association organisatrice du concours Miss Gabon a lancé la première édition du programme «Education pour tous» par la remise de kits scolaires et la livraison de bâtiments réhabilités.
Profitant de la rentrée scolaire, Défis de femmes a procédé, les 5 et 6 octobre courant, au lancement de la première édition du programme baptisé «Education pour tous». L’initiative a consisté à la livraison des bâtiments réhabilités dans les écoles publiques du Cap Estérias et de Malibé 2 dans le 1erarrondissement d’Akanda et à la remise de kits scolaires aux élèves de six écoles différentes, notamment ceux des écoles publiques d’Angondjé, Malibé 1 et 2, Cap Santa Clara, Cap Estérias et Baraka dans le 4è arrondissement de Libreville.
Des élèves à Malibé 1, Défis de femmes, ses partenaires… et une vue des bâtiments réhabilités. © Gabonreview
Ces initiatives visent, dans un premier temps, à soulager les parents d’élèves des charges liées à l’achat de fournitures scolaires, alors que certains, vivant loin de la capitale, bénéficient de peu ou pas de revenus pour assumer cette responsabilité. Selon la présidente de Défis de femmes, qu’accompagnaient ses partenaires, notamment Tullow oil Gabon etMezui BTP, l’autre objectif était de soutenir l’Etat dans ses efforts dans le domaine de l’éducation.
Si la réhabilitation des bâtiments a consisté, entre autres, au rafraîchissement de la peinture, la construction de sanitaires, la réfection des plafonds et l’assainissement des lieux, le don en kits scolaires ciblait principalement les 1000 élèves répertoriés, dont l’âge varie de 5 à 10 ans. Pour Défis de femmes, la première édition du programme «Education pour tous» témoigne d’une volonté de «participer à l’effort de solidarité nationale», tout en œuvrant à «améliorer le cadre d’apprentissage des jeunes Gabonais, en donnant la chance aux élèves issus des familles défavorisées d’être scolarisés».
Au cours de leur tournée dans les six établissements scolaires, l’association et ses partenaires ont été au contact des réalités vécues par les responsables d’écoles. Si pour certains, la question du taux d’échec relativement élevé est préoccupante, pour d’autres l’absence de matériel est la principale difficulté rencontrée par les établissements. De l’école publique du village Iwosso à celle d’Angondjé, les directeurs ont dit souffrir d’une sorte d’abandon : que ce soit pour l’approvisionnement en craies, en livres ou en photocopieurs, ils n’ont pas hésité à en appeler à la solidarité et au soutien aux élèves inscrits chez eux. «(Cette) initiative (…) devrait faire office d’exemple pour d’autres ONG ou entreprises de la place, pour venir en aide à certains de nos établissements qui font face à de nombreuses difficultés», a confié la directrice de l’Ecole publique d’Angondjé, faisant remarquer que son école manque de sanitaires depuis plusieurs mois. Comme quoi, les principaux besoins des établissements n’ont pas toujours été pris en compte… Espérons que cela n’augure pas de tensions à venir, comme chaque année.
Richard-Auguste Onouviet a fait don, le 3 octobre dernier, d’un matériel permettant de dépister et prévenir le cancer du col de l’utérus au Centre hospitalier régional Georges Rawiri de Lambaréné (CHRGRL).
A l’instar de Libreville et Port-Gentil, Lambaréné dispose désormais du matériel et de l’équipement nécessaires au dépistage et à la prévention du cancer du col de l’utérus. Ce, suite au don de Richard August Onouviet au Centre hospitalier régional Georges Rawiri de Lambaréné (CHRGRL), le 3 octobre dernier. Selon le directeur de cet établissement sanitaire, «le cancer de l’utérus, au vu de son incidence dans notre pays, est devenu un problème de santé publique. Il représente le premier cancer chez la femme. Mais c’est un cancer qu’on peut prévenir et réduire dans la majorité des cas. Pour ce faire, il va sans dire qu’il faut nécessairement mettre en place des sites de dépistage avec des équipes entrainés». Et le Dr Rossatanga de rappeler les discussions qu’il a eues avec son homologue Hervé Koumakpayi de l’Institut de cancérologie de Libreville et qui ont permis d’aboutir à ce résultat. Annonçant que cette unité sera animée par «un personnel ayant une formation requise», il a indiqué que les séances de dépistage auront lieu tous les vendredis.
Pour sa part, le 1er vice-président de l’Assemblée nationale a tenu à remercier le Dr Hervé Koumakpayi pour son aide dans le choix du matériel. «L’acte que nous posons aujourd’hui va permettre aussi l’utilisation de la salle équipée d’un mammographe, destiné à préciser les diagnostics sur les cancers du sein», a-t-il précisé. Richard-Auguste Onouviet a souligné que si «les cancers du col de l’utérus et du sein vont pouvoir être détectés et diagnostiqués à Lambaréné, c’est parce qu’au préalable, les personnels de santé exerçant à l’hôpital régional et l’hôpital Albert Schweitzer ont été formés à l’utilisation des appareils et à leur entretien». Soulignons que les séances de dépistage au sein de cette unité sont entièrement gratuites. Et les responsables du CHRGRL d’assurer que leur structure est apte à contenir l’éventuelle affluence que susciterait une telle mesure.
Le cancer du sein et du col de l’utérus sont les plus fréquents au Gabon, où la probabilité de développer un cancer avant l’âge de 75 ans est de 9.7%. En ce qui concerne les cancers féminins les plus fréquents, le taux d’incidence du cancer du sein est de 16,1/100 000 femmes et de 19,9/100 000 femmes pour le cancer du col de l’utérus. En se référant au registre hospitalier des cancers de l’Institut de cancérologie de Libreville (2011-2014), les cancers féminins représentent 88% des cancers gynéco-mammaires avec une prédominance du cancer du sein: 337 cas, soit 52%, suivi du cancer du col de l’utérus: 230 cas, soit 36%.
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