Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 05-10-2015 à 12:21:37

J.F Ntoutoume Emane quitte le parti au pouvoir et crée le MPDR

Le Mouvement Patriotique et Démocratique pour la Refondation (MPDR), a vu le jour ce vendredi 2 octobre, à la résidence de Jean-François Ntoutoume Emane, ancien premier ministre d’Omar Bongo Ondimba. Le nouveau leader politique prône pour une élection présidentielle à deux (2) tours et une réforme institutionnelle.

La foule était nombreuse à l’invitation de l’ancien maire de Libreville. Ce dernier a prononcé un discours de plus de 2 heures, divisé en trois grandes parties : les observations sur la situation du Gabon, la posture du PDG face à la gestion actuelle du pays, et ce qu’il a appelé, ’’la refondation de la République’’.

« Le Gabon est tombé plus bas que jamais…Le PSGE est une poupée vaudou... " » a lancé Ntoutoume Emane, abordant la « crise sociopolitique » que traverse le pays. Pour lui, le plan stratégique Gabon émergent est un échec.

Après plus d’une heure de discours devant un public très attentif :« j’ai décidé, à compter de ce jour, de quitter le bateau PDG ». .

Au sujet du débat né autour des documents de naissance d’Ali Bongo Ondimba, l’ancien membre du parti au pouvoir estime que le président gabonais a trois options face à cette situation :« …soit produire un acte de naissance authentique, soit faire un test ADN, soit dire toute la vérité à son peuple… ».

Selon lui, les vrais résultats de l’élection présidentielle de 2009 auraient été modifiés dans une villa du quartier Sablière (Libreville).

 


 
 
posté le 05-10-2015 à 12:18:00

Braconnage : L’armée anglaise aux côtés des écogardes du Gabon


L’ambassadeur de Grande Bretagne, Brian Olley, a présenté, le 2 octobre dernier, le travail de terrain que des soldats de son pays ont mené dans le cadre du renforcement des capacités des personnels affectés à la surveillance des parcs nationaux.

Les militaires britanniques, le 2 Octobre 2015 à Libreville. © Gabonreview

Les militaires britanniques, le 2 Octobre 2015 à Libreville. © Gabonreview

 

Brian Olley, ambassadeur de Grande Bretagne. Une scène de sa conférence de presse. Et (debout, costume-cravate), le directeur technique de l’ANPN, Christian Mbina, commerçant avec des journalistes. © Gabonreview

Brian Olley, ambassadeur de Grande Bretagne. Une scène de sa conférence de presse. Et (debout, costume-cravate), le directeur technique de l’ANPN, Christian Mbina, en commerce avec les journalistes. © Gabonreview

Présent à Libreville pour le renforcement de la coopération entre son pays et le Gabon, l’ambassadeur de Grande-Bretagne avec résidence à Yaoundé a été reçu en audience par le président de la République. Il s’est également entretenu avec la presse au sujet de l’implication des militaires britanniques dans la formation des écogardes de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN). Dans la zone de la Lopé, une session de renforcement des capacités, dont le coût est estimé à 500 millions de francs, a été organisée afin de doter les écogardes d’outils pour faire face efficacement aux braconniers. Concrètement, ces écogardes ont davantage été instruits sur le maniement des armes de guerre et les techniques pour repousser l’ennemi, entre autres.

Le braconnage est, en effet, devenu une menace sans cesse croissante puisqu’avec la naissance de bandes armées qui écument certaines régions du continent et de la sous-région et font désormais incursion dans le massif forestier gabonais, il a tendance à se transformer. C’est donc pour lutter contre ce fléau que les écogardes du Gabon ont bénéficié du renforcement de leurs capacités opérationnelles, de réactivité et de projection. Dans le même temps, il s’agissait de leur permettre de maîtriser les technologies modernes de contrôle de la faune et de la flore, mais également les armes. «Ce fut un moment historique», a déclaré l’ambassadeur britannique. «En un mois et demi de formation, ces écogardes ont atteint un excellent niveau de professionnel», a-t-il tranché.

Cette entreprise de renforcement des capacités des écogardes de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) par la Grande-Bretagne va se poursuivre sur trois ans. D’ici au mois de mai ou juin 2016, une nouvelle équipe de l’armée britannique sera au Gabon pour une autre session de formation. «Les braconniers agissent dans de grands massifs forestiers», a déclaré Joseph Vivien Okouyi Okouyi, conservateur chargé des parcs nationaux de la zone Tridom (Tri-national Dja-Odzala-Minkébé). «Ces braconniers peuvent déstabiliser un pays », a-t-il poursuivi.

Le conflit homme-faune n’a pas été en reste : le directeur technique de l’ANPN, Christian Mbina, a expliqué que des projets-pilotes sont en phase d’être mis en œuvre pour le résoudre. A l’en croire, il s’agit d’une grande équation dans la mesure où il faut protéger les populations et leurs moyens de subsistance en même temps que les animaux qui quittent les massifs forestiers où ils doivent demeurer à cause de la pression exercée par les braconniers.

 


 
 
posté le 05-10-2015 à 12:15:36

Alexandre Barro Chambrier sur le terrain des actes


Le député du 4e arrondissement de la commune de Libreville a procédé, le week-end écoulé, au lancement de la deuxième phase de l’opération d’offre de microcrédits, revenant au passage sur l’actualité politique.    

Alexandre Barro Chambrier sur le terrain, le 3 octobre 2015 à Libreville. © Gabonreview

Alexandre Barro Chambrier sur le terrain, le 3 octobre 2015 à Libreville. © Gabonreview

 

Parce que, dit-il, «il n’y a de vrai discours que celui des actes posés à l’endroit des citoyens qu’on est censé représenter», Alexandre Barro Chambrier a procédé, le 3 octobre dernier, coup sur coup, à la remise symbolique des clés de la nouvelle habitation qu’il a contribué à réfectionner, et au lancement de la deuxième phase de l’opération d’offre de microcrédits. Au passage, il est revenu sur l’actualité politique nationale, explicitant les fondements du mouvement «Héritage et Modernité» dont il est membre.

Photo de famille avec des bénéficiaires de microcrédits… et Simone Mikala (micro) devant son habitation réhabilitée. © Gabonreview

Photo de famille avec des bénéficiaires de microcrédits… et Simone Mikala (micro) devant son habitation réhabilitée. © Gabonreview

Au quartier Tarot-bar, durant la remise symbolique des clés de la nouvelle habitation de Simone Mikala, une militante du Parti démocratique gabonais (PDG), il a lancé : «Ça ne sert à rien de faire des discours. Ce que les populations attendent, ici au 4e arrondissement et dans tout le Gabon, ce sont des actes et des solutions à leurs préoccupations». Selon lui, la réhabilitation de cette habitation en demi-dur, dont la bénéficiaire a évalué le coût total à plus de 5,5 millions de francs, participe de la nouvelle politique que les compatriotes les plus aisés devraient adopter pour venir en aide à leur compatriotes. «L’Etat ne peut pas tout faire. Nous devons, nous aussi, être capables d’apporter quelque chose pour le bien de nos frères et sœurs», a-t-il affirmé, avant de reconnaître : «Ce n’est pas un palace mais c’est déjà une maison parfaitement couverte, qui permet d’être à l’abri des intempéries.»

La seconde activité, quant à elle, a consisté au lancement de la deuxième phase de l’opération d’offre de microcrédits aux porteurs de projets d’activités génératrices de revenus. Après la phase de l’an dernier, au terme de laquelle il dit avoir atteint un taux de remboursement de plus de 80%, ce sont au total 53 personnes habitant les communes de Libreville et Owendo qui ont bénéficié de cette offre. Des microcrédits à taux zéro, dont le global de la cagnotte est de 10 millions de francs. «Il s’agit de vous permettre d’avoir des ressources financières pour vous donner les moyens de devenir autonomes, en exerçant une activité commerciale. Il ne s’agit pas d’un cadeau mais plutôt d’un soutien qui engage votre responsabilité et notre confiance à votre égard», a déclaré Alexandre Barro Chambrier, non sans exhorter les bénéficiaires à «rembourser le crédit conformément au délai fixé, pour permettre une troisième phase de l’opération».

S’il n’a pas souhaité se soustraire à l’actualité politique, particulièrement la démission du PDG de Jean-François Ntoutoume-Emane, intervenue le 2 octobre courant, le député du 4è arrondissement de Libreville s’est montré peu surpris. Il n’en a pas moins reconnu qu’il «aurait préféré que ce grand homme, qui a dignement servi le pays et le parti, exprime son ressentiment de l’état actuel des choses au Gabon et dans le PDG en rejoignant (leur) mouvement». Pour lui, «il ne faut pas oublier tout ce que Ntoutoume-Emane a fait parce qu’il a décidé de partir. On doit comprendre son choix et respecter sa décision. Rien ne sert de l’injurier ou de prétendre qu’il s’agit d’un petit évènement». Dans la foulée, il en a profité pour rappeler aux populations de sa circonscription le fondement de la création du mouvement «Héritage et Modernité» qui «vise à redonner le pouvoir à la base», à travers l’instauration d’une véritable démocratie au sein du PDG pour une meilleure gestion de ce parti, et partant une meilleure gouvernance du pays. Enfin, il a exhorté les populations de sa circonscription à la vigilance, alors que s’approche une éventuelle révision des listes électorales. «Un citoyen normalement constitué se doit de s’inscrire sur les listes électorales pour donner son avis sur la qualité de gestion de son pays», a-t-il conclu.

 


 
 
posté le 05-10-2015 à 12:04:30

Révision de la liste électorale : Conclave autour de Moubelet Boubeya

Le ministre de l’Intérieur a échangé, le 2 octobre courant, avec les responsables ou représentants des partis politiques, en vue de les informer de la nécessité d’une révision de la liste électorale pour l’année 2015.

Le ministre de l’Intérieur, Pacôme Moubelet Boubeya, accompagné du ministre délégué et du SG du ministère de l’Intérieur (à droite). © Gabonreview/Steve Jordan

Le ministre de l’Intérieur, Pacôme Moubelet Boubeya, accompagné du ministre délégué et du SG du ministère de l’Intérieur (à droite). © Gabonreview/Steve Jordan

 

Des dirigeants de partis politiques, toutes tendances confondues, se sont retrouvés avec le ministre de l’Intérieur pour discuter de la confection de la liste électorale pour l’année 2015, conformément aux dispositions de la loi relative aux élections. «Notre rencontre (…) a principalement, comme ordre du jour, l’organisation prochaine de la révision de la liste électorale au titre de l’année 2015, conformément aux dispositions de l’article 37 de la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections politiques», a annoncé Pacôme Moubelet Boubeya, indiquant que cette rencontre devrait être suivie de bien d’autres. A ses yeux, il s’agissait, en réalité, d’une prise de contact avec les leaders de partis politiques.

Deux vues de la rencontre. © Gabonreview/Steve Jordan

Deux vues de la rencontre. © Gabonreview/Steve Jordan

Même s’il a affirmé que cette rencontre visait la révision des listes électorales, le ministre de l’Intérieur a précisé que «naturellement en 2016, il y aura, au regard des importantes échéances électorales que notre pays va vivre, une autre révision qui, cette fois, concernera également nos compatriotes résidant à l’étranger». A demi-mots, il faisait allusion à la prochaine élection présidentielle. A en croire Pacôme Moubelet Boubeya, cette rencontre se justifiait d’autant plus que la révision de la liste électorale implique la mise en place de commissions d’enrôlement sur l’ensemble du territoire, et donc la désignation des membres par les formations politiques selon des quotas établis. «Cette révision est imminente, nous la situons dans la 2e quinzaine du mois d’octobre. Elle va durer 45 jours», a-t-il précisé, soulignant que les commissions d’enrôlement sont mises en place, dans les provinces, par les gouverneurs.

Au sortir de cette réunion, les responsables des partis politiques ont affiché leur satisfaction quant à cette initiative. Ceux de l’opposition ont particulièrement souhaité que ce travail se fasse dans les règles de l’art afin d’aboutir à une liste fiable, qui permette une élection démocratique et transparente. L’actuel fichier électoral est biométrique. Cependant, il est contesté par l’opposition, qui estime que les informations qui y sont contenues sont incomplètes. D’ailleurs, à l’issue des dernières élections législatives (2011) et locales (2013) organisées sur la base du fichier biométrique livré par Gemalto, les résultats furent contestés.

 


 
 
posté le 05-10-2015 à 11:15:48

Zone Franc : Des résultats satisfaisants en 2014

Présenté à l’occasion de la réunion des ministres de la communauté financière africaine à Paris, en présence du ministre français des Finances, le rapport annuel sur l’économie de cette zone monétaire est plutôt satisfaisant. Quelques inquiétudes subsistent toutefois.

© camernews.com

© camernews.com

 

Alors que de nombreux économistes africains questionnent de plus en plus l’importance et l’impact du franc CFA sur le développement du continent, le dernier rapport annuel sur l’économie de la zone laisse entrevoir de beaux jours pour cette monnaie. Présenté le 2 octobre dernier à l’occasion de la réunion des ministres de la zone franc à Paris, ce rapport indique que «dans un contexte économique mondial de croissance modérée, fragile et hétérogène, les performances économiques des pays de la zone franc en 2014 ont été plutôt favorables», rapporte l’AFP.

Selon le rapport, qui prend en compte la France et les quinze pays africains que compte cette zone monétaire, les économies des différents constituants de la zone franc ont plutôt bien résisté, notamment en Afrique, où l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA : Bénin, Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo) a enregistré une croissance de 6,5%, en sensible progression. Et la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest prévoit une croissance de 6,7% dans l’UEMOA. Pour la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac : Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad), les résultats en 2014 sont appréciables. Dans cette région, l’économie a effectué un «rebond substantiel», avec une croissance de 4,7%.

Toutefois, avec une croissance en baisse de 2,1%, la région des Comores apparaît comme le point faible de la zone, qui fait face à une accentuation de la baisse des prix du pétrole. Le rapport indique en revanche que «la situation se révèle plus difficile pour les pays exportateurs de la Cemac». Et, selon les prévisions de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), «la croissance de l’activité devrait se tasser significativement en 2015, à 2,8%». À en croire l’AFP, ce rapport met également en garde contre plusieurs «risques baissiers», comme la «poursuite de la baisse des prix des matières premières et du pétrole», le «durcissement des conditions globales de financement», les «aléas climatiques et sanitaires» et «les risques géopolitiques, très élevés dans la zone sahélienne, et ceux liés à la transition politique dans certains pays».

De même, le document, qui note qu’en 2014 les pays de la zone franc ont «continué d’enregistrer des déficits budgétaires persistants», révèle que pour l’UEMOA, il s’est établi à 3,4% du PIB. Pour les auteurs, c’est une évolution qui «reflète en partie la poursuite des programmes d’investissement, mais aussi un certain relâchement dans la maîtrise des dépenses courantes». Quant au solde budgétaire agrégé au niveau de la Cemac, l’on rapporte qu’il revient à 1%, en raison de «la baisse des dépenses, (quand) le recul de l’ensemble des recettes d’origine pétrolière, a été pour une bonne part compensé par une augmentation des recettes non pétrolières».

 


 
 
 

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