Le président du Club de réflexion d’action citoyenne (CRAC), Séraphin Ondoumba a annoncé mardi une tournée de sensibilisation et d’édification portant sur les projets de développement engagés par le président Ali Bongo Ondimba dans la province de la Nyanga , au sud-ouest du pays afin dit-il de démentir tout le mensonge qui aurait été distillé récemment dans la province par l’opposant Jean Ping, potentiel candidat à l’élection présidentielle de 2016 comme l’actuel chef de l’Etat.
« Certains opposants comme Jean Ping pensent qu’il faut mentir et berner les populations pour arriver à ses fins. Mais nous nous allons pour dire la vérité »,a déclaré M. Ondoumba dans une mini-entrevue exclusive accordée à Gabonactu.com. Il a ainsi fustigé «l’attitude inconvenante » de M. Ping consistant à critiquer et à donner des leçons de morale au régime en place. Un régime issu du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir depuis 47 ans). L’ancien président de la Commission de l’union africaine (UA) était l’un des barons du PDG durant plus de 30 ans avant de démissionner il y a moins de 3 ans .
Jean Ping était récemment dans la province de la Nyanga pour une campagne de charme auprès des « ninois ». Il est soupçonné par ses pairs de l’opposition d’être déjà en pré-campagne. L’ancien vice-premier ministre, chargé des Affaires étrangères sous Omar Bongo est candidat à la candidature unique de l’opposition pour le scrutin présidentiel avenir.
Le CRAC est une plateforme associative qui soutient l’action politique du numéro un gabonais. Lors de ce périple, le président du CRAC et son équipe édifieront les populations sur les différents chantiers réalisés ou à réaliser dans l’ensemble de la province, partant du pays. « Nous allons aussi apporter notre soutien aux élèves en cette période de rentrée scolaire », a-t-il indiqué. Le CRAC prévoit distribuer des kits scolaires aux dizaines d’élèves des parents économiquement faibles. La tournée durera une semaine. Plusieurs villages de la province de la Nyanga seront visités.
L’ancien Premier ministre d’Omar Bongo Ondimba de 1999 à 2006, Jean François Ntoutoume Emane, ancienne éminence grise du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) livrera une déclaration politique à sa résidence le vendredi prochain à 14 heures précises, indiquent des sources concordantes.
Le contenu de cette sortie politique n’est pas encore connu mais la toile s’anime déjà. Les partisans de l’opposition, plus actifs sur le Net que ceux du pouvoir, imaginent sinon annoncent déjà le départ du vieux de son parti qu’il a tant aimé et servi.
Les autres estiment qu’il quittera le PDG sans basculer dans l’opposition. Une posture qui lui permettrait de peser en 2016, lui qui n’a jamais digéré son éviction de la liste des candidats investis par le parti au pouvoir lors des dernières élections locales. Jacky mille encyclopédies (comme il aime se faire appeler) avait ardemment souhaité se succéder à lui-même à la tête de la mairie de la capitale, la plus grande agglomération du pays. Ce camouflet, ourdi, selon lui, par ses proches, l’a précipité à la retraite qu’il n’a pas souhaitée.
Les partisans du pouvoir, peu bavards sur la question, estiment que le « chérif » du 5ème arrondissement veut se signaler au pouvoir qui a semblé l’oublier malgré ses beaux et loyaux services. Jacky lorgnerait le poste de président du Conseil économique et social (CES) laissé vacant par Paul Biyohe Mba, promu au gouvernement. Les deux hommes ont la particularité d’être des hauts cadres d’ethnie Fang de l’Estuaire. Ali Bongo Ondimba qui a voulu ignorer cette considération ayant contribué à la longévité au pouvoir de son père Omar Bongo Ondimba (1967-2009) est devenu plus sensible à la question.
Mais le fait que Ntoutoume Emane n’ait pas réservé une salle dans un grand hôtel de la place pour faire cette rentrée politique laisse penser à un schéma identique à celui emprunté par Didjob Divungi Di Ndinge ou de René Ndemezo’o Obiang qui avaient avant lui annoncé leur rupture avec le pouvoir depuis leur résidence privée.
C’est dans les jardins de la Chancellerie du Gabon située dans le 16è arrondissement de Paris, que les gabonais de France ont commémoré avec faste, et en différé, le vendredi 25 septembre dernier de 18h à 21h, le 55è anniversaire de l’indépendance de leur pays au cours d’un dîner spectacle à la taille de l’événement.
Sponsor officiel, la major agro-industrielle s’active pour la réussite de cet événement prévu les 28 et 29 prochain à Libreville. Plus que 60 jours avant la première foulée.
Gagan Gupta, DG d’Olam Gabon, avec Sébastien Bottari, promoteur de l’évènement, dans les locaux du Marathon du Gabon. © D.R.
À jour J-60 du rendez-vous prévu les 28 et 29 novembre prochain, le compte à rebours du marathon du Gabon est résolument lancé. Premier sponsor officiel de cette compétition, Olam Gabon s’active pour la réussite de cet événement. En témoigne la récente visite de son directeur général dans les locaux du Marathon. Une occasion pour Gagan Gupta d’annoncer le renouvellement du contrat qui lie la multinationale Singapourienne à cette compétition populaire qui s’ancre de plus en plus dans le calendrier évènementiel du Gabon et qui n’est absolument qu’à ses débuts ; le contrat liant la manifestation sportive à Olam Gabon s’étendant, en effet, désormais jusqu’en 2018. «A travers cet engagement, l’athlétisme gabonais sort grandi», a-t-il déclaré, non sans annoncer que «les fonds concernant les inscriptions de la course La Gabonaise, seront reversés à la lutte contre les cancers féminins».
Pour cette troisième édition, la journée du 28 novembre sera consacrée à une course pédestre femmes, La Gabonaise (5 km, dès 14 ans) ; une course handisport d’un kilomètre ; trois courses pédestres juniors (1 km 6-9 ans, 2 km 10-12 ans et 3 km 13-17 ans). Le 29 novembre, par contre, se dérouleront le 10 km, le semi-marathon (21,097 km) et le marathon (42,195 km).
Pour rappel, le Marathon du Gabon a été labélisé Road race bronze au terme de la deuxième édition, gage de qualité et de savoir-faire de ses organisateurs. Les courses sur route labélisés par la Fédération internationale d’athlétisme (FIA) sont des compétitions d’athlétisme régies par cette dernière. Le circuit regroupe les meilleures compétitions mondiales hors-stade dans les épreuves du marathon, du semi-marathon ainsi que d’autres courses sur route sur des distances allant de 5 à 20 kilomètres. Ces épreuves sont réparties en trois catégories avec les courses «Label d’or», «Label d’argent» et «Label de bronze». Dans la première catégorie, on retrouve des courses comme le Marathon de Tokyo ou celui de Londres, tandis que la deuxième compte notamment le Marathon du Canada ou encore celui de Madrid. Dans la dernière catégorie, où est logé le Marathon du Gabon depuis janvier 2015, on peut citer parmi la dizaine de compétitions labélisées les marathons de Milan et de Valence.
Renseignant sur les possibilités d’investissement, le développement et la réalité de l’économie nationale ainsi que ses défis, ce rapport vient d’être publié par Oxford business group.
Atlas économique du pays, le rapport économique «The Report : Gabon 2015» vient d’être publié. Réalisé par le cabinet d’intelligence économique et de conseil Oxford business group, en partenariat avec l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI), la Confédération patronale gabonaise (CGP) et le cabinet Deloitte, il indique que le Gabon a dû faire face à plusieurs défis en 2014. On y apprend que le pétrole continue de représenter la moitié des recettes de l’État et environ 80% des recettes d’exportation alors que l’absence de nouveaux gisements, la baisse de la production ainsi que la réduction de moitié des prix du pétrole ont freiné les perspectives à court terme. Par conséquent, la diversification économique et le développement d’autres sources de croissance se font plus nécessaires que jamais. «Le Gabon dispose de ressources naturelles diversifiées, le foncier y est accessible, et les Gabonais jouissent d’un fort pouvoir d’achat», dit le président-directeur général d’Oxford business group, affirmant toutefois: «Cela ne veut pas pour autant dire que tout est parfait». Sans plus. «Malgré la baisse des prix du pétrole, le pays reste très attractif pour les investissements étrangers. Le ralentissement des recettes d’exportation aura certainement un impact sur les dépenses du gouvernement à court terme, mais pour les investisseurs qui misent sur le long terme, les avantages restent évidents», ajoute Andrew Jeffreys. Dans le même sens, l’ancienne présidente de la CPG et toute nouvelle ministre du Commerce estime que la réforme fiscale est fondamentale pour encourager la diversification économique. «Il faut promouvoir l’entrepreneuriat et renforcer l’investissement dans l’éducation, l’innovation, l’agriculture et la santé. Le principal défi est de réaliser des réformes audacieuses et modernes», conseille Madeleine Berre.
Le secteur bancaire est également passé au peigne fin dans ce rapport, qui révèle qu’en dépit du contexte économique difficile, cette activité a pu maintenir sa stabilité sur le long terme grâce, entre autres, à l’introduction des services bancaires mobiles et l’augmentation de la coopération interbancaire. Quant au secteur de l’assurance, il a augmenté de 3,3% en 2014, principalement du fait du regain d’activités dans l’industrie et les infrastructures. L’on apprend également que la baisse du prix du pétrole a incité le gouvernement à effectuer des révisions budgétaires, qui devraient ralentir l’économie et limiter la capacité de l’État à stimuler la création d’emplois. Cependant, le directeur éditorial pour l’Afrique d’Oxford business group souligne que si les investissements dans les secteurs industriel, agricole et des infrastructures se confirment, le pays sera bien placé pour augmenter à la fois la valeur de ses produits agricoles et le nombre d’emplois marchands créés. «Mais il y a toujours beaucoup à faire et étant donné la conjoncture actuelle, les objectifs du PSGE seront difficiles à réaliser sans le soutien du secteur privé et des investisseurs étrangers», analyse Robert Tashima.
En effet, soutient le rapport, le secteur de l’industrie attire de plus en plus d’opérateurs privés. Le tourisme de luxe et l’écotourisme sont deux segments prometteurs qui pourraient aider à stimuler la contribution de ce secteur au PIB. Dans ce sens, le programme Graine est également un véritable moteur d’emplois avec, en ligne de mire, un renforcement de la production agricole, l’augmentation des revenus des coopératives agricoles et l’endiguement de la migration vers les zones urbaines. Enfin, indique le rapport, les récentes découvertes de gaz au large des côtes viendront très certainement stimuler la diversification de l’économie nationale.
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