Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 28-09-2015 à 14:21:37

Affaire Mabiala : Le message en pointillés de Michel Menga à Ali Bongo


Amené à réagir aux accusations de malversations financières contre Serge Maurice Mabiala, l’ancien ministre de l’Education nationale n’a pas manqué de titiller et d’appeler le président de la République à décrypter «les signes divins», pour éviter l’explosion du PDG.

Michel Menga, le 25 septembre 2015 à Libreville. © Gabonreview

Michel Menga, le 25 septembre 2015 à Libreville. © Gabonreview

 

Réagissant, la semaine écoulée, à l’arrestation puis la détention de Serge Maurice Mabiala, Michel Menga, membre du courant «Héritage et Modernité», est apparu un brin provocateur voir menaçant à l’égard de son propre parti politique. A l’instar de ses compagnons, il a livré son sentiment sur le fond et la forme de cette affaire, envoyant un message sibyllin à Ali Bongo, accusé de ne pas faire grand cas des signes annonciateurs d’un échec à venir pour le Parti démocratique gabonais (PDG). «N’en déplaise à certains, si le président de la République est au pouvoir aujourd’hui, c’est parce que Dieu l’a voulu à une période donnée», a lancé l’ancien ministre de l’Education nationale, le 25 septembre dernier. Si ce propos, plutôt lourd de sens, peut paraître provocateur et jeter un doute sur ses rapports avec le «distingué camarde», le courant «Héritage et Modernité» a tenu à mettre Ali Bongo face à ses responsabilités, non sans prédire le pire au PDG. «Le président de la République doit également prêter attention aux signes que Dieu lui envoie, au risque que nous allions droit dans le mur», a poursuivi le député de la Noya.

Scène de la déclaration, le 25 septembre 2015 à Libreville. © Gabonreview

Scène de la déclaration, le 25 septembre 2015 à Libreville. © Gabonreview

Visiblement convaincu que la mise aux arrêts de Serge Maurice Mabiala est motivée par «des raisons politiques voire politiciennes, du fait de (son appartenance) au rassemblement Héritage et Modernité», Michel Menga a fait savoir que le principal objectif ce courant n’est pas d’engager un bras-de-fer avec l’exécutif ou d’autres membres du PDG. «Il s’agissait simplement d’un certain nombre de propositions de réformes pour le parti qui, comme tout autre, est appelé à évoluer. Mais, plutôt que d’engager des discussions avec nous, certains tentent de nous intimider, ce qui n’augure pas des lendemains prometteurs pour notre parti», a-t-il laissé entendre.

S’il apparaît pour certains que «l’affaire Mabiala» n’est en rien une affaire politique, ainsi que le soutiennent les membres d’«Héritage et Modernité», il n’en reste pas moins que la gestion de ce dossier a quelque peu été maladroite, au regard du non-respect des procédures en matière d’interpellation. Pour «Héritage et Modernité», qui semble nier le fait que la saisine ait été introduite par la direction générale des Impôts (DGI), les fautes relevées dans l’interpellation apparaissent de plus en plus comme la seule bouée de sauvetage de l’accusé. Et la menace d’une détérioration du climat au sein du PDG voire d’«un naufrage collectif du parti» apparait également comme la seule carte entre les mains des frondeurs qui, à défaut d’avouer l’absence d’une réelle stratégie de contre-attaque, multiplient les déclarations et ne manqueront pas bientôt de se résoudre à battre en retraite. C’est du moins le sentiment de certains observateurs selon lesquels «le PDG est une bien trop grosse machine pour ce groupe d’individus visiblement incertains de leur propre démarche». La suite reste à voir.

 


 
 
posté le 28-09-2015 à 13:12:29

Ali Bongo Ondimba reçoit le prix « TIC pour le développement durable »


La  présidence gabonaise annonce que le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, a reçu le prix « TIC pour le développement durable » attribué par l’Union internationale des télécommunications (UIT), lors d’une cérémonie organisée hier au siège des Nations unies à New-York à l’occasion du 150e anniversaire de l’UIT.

Le prix a été remis par le secrétaire général de l’Union, Houlin Zhao.  La distinction « TIC pour le développement durable » est attribué aux dirigeants qui ont su engager des actions décisives pour améliorer l’accès aux technologies de l’information et de la communication (TIC), diminuer leurs coûts et étendre leur diffusion au service du développement socio-économique . L’UIT salue ainsi les avancées majeures du Gabon en matière de développement des TIC pour les citoyens.

Pour mémoire, le Colloque mondial des régulateurs a réuni à Libreville en juin 2015 quelque 400 hauts responsables des télécommunications à l’initiative de l’UIT, sous la présidence de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). Les autorités gabonaises avaient alors réaffirmé à cette occasion leur ambition de garantir des TIC accessibles, disponibles et abordables pour une meilleure contribution au PIB. Promesse tenue et récompensée.

 


 
 
posté le 28-09-2015 à 10:17:32

Bientôt le réseau 4G d’Airtel Gabon

 Le Directeur général d’Airtel Gabon, Heiko Shlitileke a annoncé vendredi dans une conférence de presse à Libreville le lancement imminent  du réseau mobile de 4ème génération (4G) pour satisfaire les sollicitations pressantes de  ses nombreux abonnés (1,200 millions de clients) à travers le territoire national.

« Nous allons lancer la 4G pour continuer à garder le respect et la confiance de tous les gabonais », a annoncé M. Shlitileke qui n’a pas indiqué la date exacte de l’entrée en service de ce nouveau produit tant attendu.

Pour le moment, l’entreprise leader de la téléphonie mobile dans le pays fonctionne avec le réseau 3G. Celui-ci connait quelques perturbations. Il n’est pas stable. Les consommateurs ont moult fois décrié la qualité du service. Pour le patron d’Airtel le problème était dû au fait que « les fréquences utilisées n’étaient pas suffisamment larges ».

Concernant la mise œuvre de la 4G a-t-il indiqué les « fréquences sont statistiques et elles couvrent sur des longues distances ».

Le groupe Airtel présent dans plusieurs pays africains a désigné l’équipementier suédois Ericson pour déployer son réseau 4G en Afrique dont au Gabon.

 


 
 
posté le 28-09-2015 à 10:16:04

Affaire Mabiala : La famille s’ébroue pour un appel à Ali Bongo

La famille de Serge-Maurice Mabiala, ancien ministre interpellé le 17 septembre puis placé sous mandat de dépôt, a donné une déclaration, le 26 septembre. Donnant quelques précisions et son avis sur cette affaire, elle a lancé un appel à la hiérarchie du parti au pouvoir et au président de la République.

La famille et les amis de Serge-Maurice Mabiala, le 26 septembre à Libreville lors de sa déclaration. © Gabonreview

La famille et les amis de Serge-Maurice Mabiala, le 26 septembre à Libreville lors de sa déclaration. © Gabonreview

 

Après la mise au point du courant Héritage et Modernité sur l’affaire Serge-Maurice Mabiala, ancien ministre de la Fonction publique interpellé le 17 septembre puis placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville, la famille du mis en cause est rentrée dans la danse, le samedi 26 septembre au quartier Batavéa dans le 4ème arrondissement de la capitale. Elle a demandé la libération sans condition de leur fils.

Serge-Maurice Pambou, porte-parole de la famille ; des membres d’Héritage et Modernité et quelques moments de la déclaration. © Gabonreview

Serge-Maurice Pambou, porte-parole de la famille ; des membres d’Héritage et Modernité et quelques moments de la déclaration. © Gabonreview

Flash-back et précisions

En sus de ce qu’on savait, on a appris du remake effectué par la famille sur les conditions de l’arrestation du membre du Bureau politique du Parti démocratique gabonais (PDG) pour la ville de Mouila, que durant toute la journée de sa mise aux arrêts «il n’a été interrogé ni par un officier de gendarmerie ni par un magistrat.» Contrairement à tout ce qui avait été écrit, basé sur des sources au sein du camp Roux, siège de la Direction générale des recherches (DGR), Serge-Maurice Mabiala n’y avait pas été entendu par le Procureur de la République. Il n’a pas «pu savoir pourquoi il était arrêté. En effet, c’est Maitre Francis Nkéa, un des deux avocats mandatés par le Parti démocratique gabonais, qui lui a appris que Madame le Procureur de la République s’était exprimée sur les ondes de Radio France internationale» et y avait décliné les griefs retenus contre lui. «Or, Serge-Maurice Mabiala n’avait pas rencontré madame le Procureur depuis son arrestation», a précisé le porte-parole de la famille, avant de révélé que le prévenu «avait été dénoncé par monsieur Joël Ogouma, agissant en qualité de Directeur Général des Impôts.» Celui-ci est par ailleurs, lui aussi, membre du Bureau politique du PDG et «il appartient à l’aile conservatrice, pour ne pas dire rétrograde, dont Serge-Maurice Mabiala et ses amis de H&M condamnent avec vigueur la pratique et la gouvernance.»

Immunité parlementaire, Héritage et Modernité

Rappelant que «c’est la première fois dans l’histoire du Gabon qu’un haut fonctionnaire est accusé de faits remontant à plus de cinq ans après qu’il a quitté les fonctions au titre desquelles il est mis en cause», Serge Maurice Pambou, oncle du ministre incarcéré et porte-parole de la famille, qui n’a pas manqué de rappeler qu’après la Direction des grandes entreprises (DGE) où auraient été commis les délits mis en relief, Mabiala a tour à tour été directeur provincial des Impôts de l’Estuaire, conseiller spécial du président de la République, directeur de cabinet adjoint du président de la République et, enfin, ministre de la Fonction publique.

Pour la famille, Serge-Maurice Mabiala «se trouve aujourd’hui en prison parce qu’à la différence de ses camarades d’Héritage & Modernité, il n’est pas protégé par une immunité parlementaire, d’une part ; ces adversaires politiques ont fait le, mauvais, calcul selon lequel son ethnie n’est pas connue pour son courage. En conséquence, il n’aurait pas le soutien des siens, d’autre part.» Mabiala est donc «aujourd’hui embastillé parce qu’avec ses camarades du PDG, réunis au sein du groupe Héritage et Modernité, il a entrepris de proposer des solutions pour sortir le Gabon, notre pays à tous, de la crise profonde dans laquelle il se trouve aujourd’hui. Une crise, dont les fondements sont d’ordre moral, politique, économique et social, qui menace la cohésion du pays et qui menace de nous emporter tous.»

La famille de Serge-Maurice Mabiala a donc lancé un appel «à la hiérarchie du PDG de mettre un terme à cette opération de persécution car personne n’en sortirait grandi». Elle a interpellé «le président de la République, chef de l’Etat, président du Conseil supérieur de la Magistrature afin que cesse l’ignominieuse instrumentalisation de la justice à des fins politiciennes» et a profité de l’occasion pour inviter les Gabonais à venir massivement ce mardi 29 septembre au palais de justice, assister à l’audition de Serge-Maurice Mabiala devant le juge.

 


 
 
posté le 28-09-2015 à 10:11:23

Ali Bongo primé à New York par l’UIT


De l’Union internationale des télécommunications, le président de la République a reçu, le 26 septembre 2015 à New York, le prix TIC pour le développement durable. Ci-après, l’intégralité du communiqué de presse de la présidence de la République.

Ali Bongo avec le prix remis par Houlin Zhao, président de l’UIT, le 26 septembre 2015 à New York. © DCP-Gabon

Ali Bongo avec le prix remis par Houlin Zhao, président de l’UIT, le 26 septembre 2015 à New York. © DCP-Gabon

 

Le trophée «TIC Développement Durable» remporté par le président de la République. © DCP-Gabon

Le trophée «TIC Développement Durable» remporté par le président de la République. © DCP-Gabon

«New-York, le 27 septembre 2015 – Le Président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, a reçu le prix ‘TIC pour le développement durable’ attribué par l’Union internationale des télécommunications, lors d’une cérémonie organisée au siège des Nations unies à New-York à l’occasion du 150e anniversaire de l’UIT.

Remis par le secrétaire général de l’Union, M. Houlin Zhao, ce prix distingue «les dirigeants qui ont su engager des actions décisives pour améliorer l’accès aux technologies de l’information et de la communication, diminuer leurs coûts et étendre leur diffusion au service du développement socio-économique». Il salue les avancées majeures du Gabon en matière de développement des TIC pour les citoyens. Fin 2015, l’internet connectera 43,4% de la population mondiale.

En juin 2015, le Colloque mondial des régulateurs a réuni à Libreville quelque 400 hauts responsables des télécommunications à l’initiative de l’UIT, sous la présidence de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP). Les autorités gabonaises avaient réaffirmé à cette occasion leur ambition de garantir des TIC accessibles, disponibles et abordables pour une meilleure contribution au PIB.

A la tribune de la conférence internationale Transform Africa, organisée à Kigali en 2013, le Président Ali Bongo Ondimba avait qualifié de «premier pas vers l’indépendance numérique» la connexion du Gabon à la dorsale optique à haut débit d’Afrique centrale développée avec le concours de la Banque mondiale pour un coût de 110 millions de dollars.

Dès 2011, dans un message au sommet global des télécommunications ITU Telecom World, le Chef de l’Etat avait souligné «le droit inaliénable de tous les Gabonais au megabyte».»

 


 
 
 

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