Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 23-09-2015 à 12:07:56

Formation : Co-diplômation entre Afram et la Chambre de commerce de Normandie


Aux termes d’une convention signée, le 22 septembre courant à Libreville, avec la Chambre de commerce et d’industrie de Normandie, l’Académie franco-américaine de management (Afram) proposera désormais un master en gestion des achats et approvisionnement.

Signature et échanges de documents entre les représentants des deux entités. © Gabonreview

Signature et échanges de documents entre les représentants des deux entités. © Gabonreview

 

Consciente du rôle crucial du service «achats» dans une entreprise, l’Académie franco-américaine de management (Afram), basée à Libreville, ouvre une formation en la matière. Elle a signé, le 22 septembre courant à Libreville, une convention y relative avec la Chambre de commerce et d’industrie de Normandie (CCI). «Cette formation, que nous allons délivrer dès le mois de novembre prochain, se fera sous le sceau de la co-diplômation, la Chambre de commerce d’industrie de Normandie assurera 60% du programme et l’Afram 40%, conformément aux prescriptions du système LMD en vigueur au Gabon et en Afrique», a expliqué le directeur général de l’Afram. Selon lui, «les porteurs de ce sésame auront le double avantage de détenir un diplôme visé par la Chambre de commerce et d’industrie de Normandie et par l’Afram».

Jean Lié Massala et Delphine Wahl lors de leurs speechs respectifs. Et, photo de famille à l’issue de la cérémonie. © Gabonreview

Jean Lié Massala et Delphine Wahl lors de leurs speechs respectifs. Et, photo de famille à l’issue de la cérémonie. © Gabonreview

Sur ce projet, l’Afram est également accompagnée par plusieurs partenaires stratégiques en tête desquels Alcatel Lucent, Areva, Peugeot, Sagem ou encore Total, pour ne citer que ceux-là. Aux dires de Jean Lié Massala, cette formation ouvre également la voie à la mise en place «d’un système de validation des acquis de l’expérience (VAE) afin de permettre au plus grand nombre d’accéder à une formation diplômante». Autrement dit, à ses yeux ce partenariat est porteur de perspectives prometteuses au plan national et sous-régional. Présent à cette cérémonie, le président du Club Achats Gabon s’est félicité de ce partenariat. «Les achats occupent un rôle stratégique, car on ne peut bien vendre si on vend mal», a-t-il déclaré.

Le manager achats encadre le service achats/approvisionnements par la mise en place de stratégies s’inscrivant dans la politique générale de l’entreprise. Il sélectionne et choisit les fournisseurs capables de répondre aux exigences définies en termes de qualité, coûts, délais et quantités. Il négocie les meilleures conditions et contractualise les engagements avec les fournisseurs, et organise et gère les flux amont afin d’assurer l’approvisionnement de l’entreprise. Estimant que cette formation prend tout son sens, Roch-Emmanuel Mve-Mboro entend y apporter son soutien.

La directrice générale de l’école de la Chambre de commerce de Normandie, pour sa part, s’est dite ravie par la signature de cette convention, qui devrait incessamment combler un réel besoin exprimé par de nombreuses entreprises. «Toutes choses qui guident notre action en tant que Chambre de commerce», a indiqué Delphine Wahl.

 


 
 
posté le 23-09-2015 à 12:04:22

Paulin Obiang Ndong claque la porte du RPG

Se disant marginalisé depuis cinq ans, l’ancien secrétaire exécutif du Rassemblement pour le Gabon (RPG) a récemment décidé de démissionner officiellement.

La gestion du RPG par Paul MbaAbessolo, de plus en plus critiquée. © mendzimesoso.com

La gestion du RPG par Paul MbaAbessolo, de plus en plus critiquée. © mendzimesoso.com

 

Militant depuis 1993, membre influent de ce parti, qu’il a notamment eu l’occasion de représenter lors d’élections législatives et locales, Paulin Obiang Ndong a dit ne plus se reconnaître dans le mode de gestion du Rassemblement pour le Gabon (RPG). Ces dernières années, l’homme était retrait. Il réfléchissait, et depuis quelques jours, ses idées lui ont semblé parfaitement claires : il a décidé de démissionner, ainsi que l’on fait d’anciens militants, à l’instar de Rose Allogo-Mengara ou Pierre Amoughe Mba en 2014. La première a rejoint le Parti démocratique gabonais (PDG) et le second a lancé l’Union pour le progrès et la liberté (UPL). Pour sa part, Paulin Obiang Ndong dit réfléchir à la suite. En attendant, il entend consacrer son temps au développement du Mouvement des amis d’Obiang Ndong (MAO), qui compterait aujourd’hui 2 500 membres, à l’en croire.

Si sa démission aurait pu intervenir depuis son départ du poste de secrétaire exécutif, l’ancien sénateur a indiqué, dans une correspondance adressée au président du RPG, qu’à travers son initiative, il s’agit en réalité d’«une forme de régularisation de (sa) situation politique». Et pour cause : le démissionnaire explique être déconcerté par le positionnement pour le moins flou de son parti depuis quelques temps, notamment depuis son refus d’intégrer le gouvernement alors que le RPG est membre de la majorité. «Cette incartade a pu me convaincre du non sens de continuer à appartenir au RPG malgré que j’en sois légalement cofondateur», s’est-il expliqué.

Mais ce flou n’est pas la seule raison de son départ. Président de la cellule de réflexion du Woleu (Oyem), conseiller du président du RPG, président de la commission de révision des statuts, secrétaire exécutif et conseiller politique de Paul Mba Abessole, Paulin Obiang Ndong dit être mis au ban de son parti politique. «La marginalisation dont je fais l’objet depuis 2010 par la direction du parti, le refus par elle de capitaliser mon expérience politique et d’administration du parti, le positionnement du parti depuis 2010 suite à la violation des statuts du parti en leurs articles 101 et 102, ont fini de me convaincre de ce que nos profils de pensée ne pourraient plus jamais se rapprocher. J’ai attendu longtemps en vain la correction de ces erreurs, malheureusement, elles ont fini par constituer une fondamentale divergence de méthodes de gestion et de stratégies politiques entre nous», a-t-il donné à lire. Comme quoi, malgré l’appel à l’unité lancé en juin dernier par Paul Mba Abessole, à l’occasion du 25anniversaire de son parti, la saignée se poursuit au RPG.

 


 
 
posté le 23-09-2015 à 11:58:28

Investissements américains en Afrique : Le FIAA pour tout comprendre


Initié dans l’objectif d’édifier les entrepreneurs locaux sur les mécanismes de financement des établissements américains, le forum des investissements américains en Afrique (FIAA) s’est ouvert le 22 septembre courant à Libreville.

Une scène de l’ouverture du FIAA, le 22 septembre 2015 à Libreville. © Gabonreview

Une scène de l’ouverture du FIAA, le 22 septembre 2015 à Libreville. © Gabonreview

 

Emmenée par William F. Clark, une délégation d’hommes d’affaires Américains séjourne depuis quelques jours à Libreville, dans le cadre de l’organisation d’un forum des investissements américains en Afrique (FIAA), qui court jusqu’au 25 septembre prochain à la Chambre de commerce. Initié à la suite du sommet de Washington en août 2014 et du forum de l’Africa growth and opportunity act (Agoa) en août dernier, ce forum vise à «informer, sensibiliser et conseiller l’administration, les entrepreneurs et les leaders des associations sur les financements américains», à travers différents établissements, à l’instar de l’Exim Bank USA ou l’Overseas private investment corporation (Opic). Des établissements dont le président du groupe William F. Clark& Co a exposé les différents mécanismes et conditions de financement, à travers une communication le 22 septembre dernier, à l’ouverture du forum auquel ont pris part plusieurs patrons et des représentants de la haute administration.

William F. Clark, lors de son exposé… et une vue des participants. © Gabonreview

William F. Clark, lors de son exposé… et une vue des participants. © Gabonreview

Au cours des premières interventions, partie gabonaise a présenté les opportunités d’affaires offertes par le pays. Il s’est notamment agi pour les uns et les autres de promouvoir «la stabilité économique et politique du pays», favorable au développement du business, et dont l’illustration est donnée par la hausse des investissements directs étrangers (IDE) depuis ces dernières années, qui révèlent par exemple que sur la période 2009-2012, le Gabon a accueilli 460 milliards de francs. L’importance des ressources naturelles dont dispose le pays, les réformes liées à leur exploitation, la facilitation des procédures administratives dans le domaine des affaires ont également été vendues aux potentiels investisseurs américains. Pour le représentant du ministère de l’Economie, «au-delà des simples promesses, nous espérons que cela se traduise par la signature de projets concrets, qui permettront de booster véritablement les échanges commerciaux entre nos deux pays et de générer la croissance inclusive au Gabon».

Jusqu’au 25 septembre prochain, le FIAA prévoit l’intervention de plusieurs chefs d’entreprises ainsi que des nombreux représentants d’établissements bancaires. A la suite de la plénière du 22 septembre courant, des entretiens en ateliers sectoriels, des entretiens B2B ou B2G («Business to Government»), ainsi qu’une visite de la Zone économique à régime privilégié (Zerp) de Nkok seront organisés, avant le lancement des récompenses pour les collectivités locales.


 


 
 
posté le 22-09-2015 à 12:17:32

Serge Maurice Mabiala écroué à sans famille, Boukoubi soupçonne une justice à la solde de l’opposition

Serge Maurice Mabiala, ancien Directeur de cabinet d’Ali Bongo et ancien ministre de la Fonction publique, poursuivi pour détournement des deniers publics a finalement été placé sous mandat de dépôt ce lundi en fin d’après midi après un bref passage au palais de justice, a appris Gabonactu.com de source concordante.

Interpellé le 17 septembre dernier, Serge Maurice Mabiala est resté dans les locaux de la Direction générale des recherches (DGR) où il a été gardé à vue dans le cadre d’une enquête préliminaire pour détournement de deniers publics. il aurait détourné près de 2 milliards de FCFA.

M. Mabiala aurait personnellement recouvré la somme de 1,987 milliards de FCFA dans le cadre d’un redressement judiciaire, à l’époque où il était Directeur de la Direction des Grandes entreprises, un démembrement de la Direction générale des impôts dédié aux entreprises dont le chiffre d’affaires moyen est de 1,5 milliard de FCFA.
« La somme sus indiquée aurait été encaissée sans avis de mise en recouvrement et ce en violation des dispositions du code général des impôts y relatives », explique le Procureur de la République.
« Plus grave (…) les chèques émis par le contribuable ont été libellé au nom du receveur des impôts mais curieusement encaissés (…) par sieur Mabiala Serge Maurice contre quittance qui aurait été signée et délivrée par ses soins et grâce à un quittancier informatique conçu spécialement par l’intéressé pour des encaissements non déclarés », enfonce le Procureur qui ne cite pas l’entreprise ayant fait l’objet du redressement judiciaire.
Selon Mme Ouwé, dans une autre affaire de redressement fiscal d’une valeur de 10 milliards de FCFA, le recouvrement de la somme de 4,5 milliards de FCFA n’est pas justifié. Cette somme de 4,5 milliards manque dans les caisses.

L’ancien directeur de la Direction des grandes entreprises aux impôts reviendra au tribunal vendredi prochain, selon une source proche du dossier.

Une vue des participants à la sortie tonitruante d’Heritage et modernité à la chambre de commerce de Libreville @ Gabonactu.comUne vue des participants à la sortie tonitruante d’Heritage et modernité à la chambre de commerce de Libreville @ Gabonactu.com

Ses avocats sont curieusement muets. Dans une longue interview parue ce lundi dans le quotidien national L’union, le Secrétaire général du PDG, Faustin Boukoubi s’est étonné de la rigueur de la justice contre le membre du bureau politique de son parti.

M. Boukoubi a fait remarquer que M. Mabiala a été cueilli à son domicile très tôt le matin par des éléments de la gendarmerie alors que les autres leaders politiques poursuivis pour les mêmes griefs ont été dûment convoqués et se sont présentés librement.

Faustin Boukoubi a rappelé que Serge Maurice Mabiala est le seul leader politique poursuivi pour détournement de deniers publics qui a passé la nuit en garde à vue. Les autres rentrent chez eux après leur audition.

Serge Maurice Mabiala devient le premier homme politique à être jeté à la prison centrale de Libreville pour ce crime.

L’ancien Premier ministre Jean Eyeghe Ndong convoqué à la Police judiciaire (PJ) pour justifier l’utilisation de la somme de 90 milliards de FCFA prévus pour les investissements de la fête tournante dans l’Estuaire entre 2007 et 2008 n’a jamais passé une nuit dans un cachot. Idem pour Paulette Missambo qui devait justifier à la PJ l’utilisation d’une importante somme des fêtes tournantes.

Serge Maurice Mabiala médite son sort à sans famille @ DRSerge Maurice Mabiala médite son sort à sans famille @ DR

« Faut-il insinuer que la justice est à la solde de l’opposition », a ironisé Faustin Boukoubi qui a ouvertement accusé la justice de pratiquer la politique de deux poids deux mesures contre son camarade.

Détail important à rappeler : Serge Maurice Mabiala est certes membre du bureau politique du PDG, il est cependant membre influent du mouvement «Héritage et modernité », un courant politique frondeur du Parti. Ce courant est très critique contre l’entourage du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba qui est par ailleurs président du parti.

M. Mabiala est soupçonné d’être le cerveau de la déclaration incendiaire du Mouvement héritage et modernité contre l’entourage du président qualifié « d’arrivistes à la compétence toujours attendue » ou de « profitosituationistes à la chaussure enfoncée dans la boue de l’enrichissement illicite ».

 


 
 
posté le 22-09-2015 à 12:15:16

Maurel et Prom : Reprise de la production au Gabon


La production est à nouveau à la normale chez Maurel et Prom. L’oléoduc de 12 pouces, opéré par l’Association Coucal a été réparé et la compagnie pourrait enfin reprendre l’évacuation de la production de pétrole de brut.

L’opération de réparation a permis à l’opérateur de l’oléoduc de renforcer d’autres points faibles ce qui devrait permettre d’optimiser la sécurité et de la rendre au-dessus de la normale du passé.

De même, la compagnie pétrolière à également profiter de cette intervention pour réaliser des interventions à Coucal pour la mise en place d’un export complémentaire pour prévoir des futurs accidents.

Grâce à ces interventions techniques, la production dans la zone des champs du permis Ezanga a repris depuis samedi. Lundi, elle s’établissait à 22.000 barils mais devrait poursuivre son accroissement en raison de la capacité de production du champ évalué à 29000 barils/Jour du site.

 


 
 
 

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