Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 22-09-2015 à 12:14:43

Pierre Emerick Aubameyang rentre dans l’histoire à Dortmund


Auteur du 3e but de  Dortmund  lors de la victoire contre le Bayern Leverkusen dimanche 20 septembre 2015 (3-0) en match comptant pour la 5e journée de la Bundesliga, le capitaine des Panthères du Gabon Pierre Emerick Aubameyang qui compte désormais 6 réalisations dont cinq successivement en début de saison devient le premier joueur du club à réaliser cet exploit.

Pour les dirigeants de son club il est clair qu’il est l’homme le plus en forme du moment ce qui lui vaut bien ce titre  du premier joueur dans l’histoire des jaunes et noirs  à inscrire cinq fois en cinq matchs successifs en début de saison.

Pierre Emerick Aubameyang qui s’est promis d’inscrire 20 buts cette saison  partage déjà le siège de meilleur buteur de la Bundesliga en ce début de saison avec Thomas Muller du Bayern Munich.

Des performances  de l’ex Stéphanois qui permettent  Dortmund  de se classer à la  première place de la Bundesliga    grâce à une meilleure différence de buts (15 contre 13)  devant le Bayern Munich, triple champion en titre, vainqueur  (3-0) chez le promu Darmstadt la veille.

 


 
 
posté le 22-09-2015 à 12:12:35

Partenariat Gabon / Banque Mondiale : Elisabeth Huybens chez Daniel Ona Ondo


La directrice des opérations du groupe de la Banque mondiale (BM) s’est entretenue, le lundi 21 septembre courant, avec le Premier ministre.

© Presse Primature

© Presse Primature

 

Accompagnée du représentant résident de la Banque mondiale au Gabon, la directrice des opérations du groupe de la Banque mondiale s’est entretenue avec le Premier ministre en présence des ministres d’Etat en charge de l’Agriculture ainsi que de la Pêche et l’Elevage. Occasion pour Daniel Ona Ondo de passer en revue tous les points contenus dans le partenariat entre le Gabon à l’institution de Breton Wood.

Elisabeth Huybens est revenue sur l’appui de la Banque mondiale à l’amélioration de la gouvernance, la diversification de l’économie, l’amélioration du climat des affaires et l’accès aux services sociaux de base en milieu rural.  Elle a déploré le fait que la création des entreprises relève encore du parcours du combattant, notant au passage les difficultés d’accès au crédit, véritable goulot d’étranglement pour les sociétés, avant de faire état de la dette intérieure, source de blocage de l’épanouissement des PME-PMI. Elle a également évoqué la nécessité d’approfondir le travail dans le secteur forestier. La Banque mondiale, partenaire du Gabon, entend dynamiser le secteur de la santé par un soutien au développement des compétences professionnelles.

Tout en relevant les efforts déployés en vue d’un assainissement de la situation, Daniel Ona Ondo a retenu avec aisance les préoccupations de l’institution financière, l’invitant à poursuivre son partenariat tout en l’ouvrant aux domaines non compris dans l’accord actuel. Il a notamment parlé du projet Graine, affirmant qu’en dehors des quatre produits majeurs retenus comme cultures vivrières (manioc, banane-plantain, piment et tomate), il serait souhaitable que d’autres produits entrant dans la diversification de l’agriculture soient pris en compte dans le nouveau programme de la Banque mondiale. Pour finir, il a réitéré la volonté du gouvernement de poursuivre  et redynamiser la coopération avec la Banque mondiale, plaidant pour un soutien dans l’élaboration des statistiques fiables en vue d’un meilleur suivi des projets.

 


 
 
posté le 22-09-2015 à 12:10:00

Serge Maurice Mabiala, finalement à «Sans-Famille»


Arrêté le 16 septembre 2015 à son domicile par des agents de la Direction générale des recherches (DGR), Serge Maurice Mabiala, ancien ministre de la Fonction publique, a été placé sous mandat de dépôt à «Sans-Famille», la prison centrale de Libreville.

© Gabonreview/Shutterstock

© Gabonreview/Shutterstock

 

Le procureur de la République près le Tribunal spécial de lutte contre la délinquance financière et économique, Sidonie Flore Ouwé, avait indiqué, tard dans la soirée du jour de l’interpellation de Serge Maurice Mabiala, que le mis en cause aurait détourné à son bénéfice personnel 1,987 milliards de francs CFA dans le cadre d’une procédure de redressement fiscal, alors qu’il était directeur de la Direction des grandes entreprises (DGE), un démembrement de la Direction générale des impôts.

Les membres d’«Héritage et Modernité», les parents et amis dans un couloir du tribunal, le 21 septembre 2015. Et, une vue du rassemblement à la permanence de Serge Mabiala à Mouila, le 20 septembre 2015. © Gabonreview

Les membres d’«Héritage et Modernité», les parents et amis dans un couloir du tribunal, le 21 septembre 2015. Et, une vue du rassemblement à la permanence de Serge Mabiala à Mouila, le 20 septembre 2015. © Gabonreview

Sorti du camp Roux, siège de la DGR où il était jusque-là en garde à vue, l’ancien directeur de cabinet adjoint du chef de l’Etat a été transféré, dans l’après-midi du lundi 21 septembre, au tribunal de Libreville où il a été entendu. Serge Mabiala a nié les allégations du procureur au sujet du détournement dont il est accusé, a indiqué une source proche du dossier ayant requis l’anonymat. «Ses avocats ont demandé la liberté provisoire qui leur a été refusée malgré les garanties basées sur leur représentativité et celle de la famille», a indiqué la même source judiciaire avant d’ajouter que «les avocats ont reconnu que ce dossier est très sensible et il se dessine que d’autres personnes importantes vont être prises». Dans les couloirs du tribunal, nombreux parmi ceux qui attendaient ont susurré que Michel Mpega, inspecteur général des impôts et homme fort de la direction générale des contributions directes et des domaines au moment des faits reprochés à Mabiala, serait la prochaine prise concernant cette affaire. Il serait actuellement en France.

Tout au long de la journée, les membres d’«Héritage et Modernité» courant prohibé du Parti démocratique gabonais, ont fait le pied de grue dans les couloirs du tribunal pour soutenir leur camarade et les membres de la famille de Mabiala également présents.

Le prévenu a finalement été placé sous mandat de dépôt et conduit à Sans-Famille, le pénitencier de Libreville. De cette détention provisoire, il reviendra au tribunal, le vendredi 25 septembre, pour l’examen au fond de l’affaire.

À Mouila, chef-lieu de la province de la Ngounié, un bon nombre de militants du parti au pouvoir, soutenus par la famille du prévenu, ont envisagé, le dimanche 20 septembre, une marche pour demander la libération de celui qui n’en reste pas moins membre du Bureau politique du PDG pour cette ville. Ayant pour lieu de ralliement la permanence de Serge Mabiala, la tentative de manifestation qui avait également attiré quelques notables et chefs des quartiers Stouka, Douroni, Moukoum et Nabouala de cette ville, a été interdite, selon des sources concordantes et dignes de foi.

 


 
 
posté le 22-09-2015 à 12:00:23

Face aux derniers développements de l’actualité : L’acrimonie de Faustin Boukoubi

Partagé entre ce qu’il considère comme une sorte d’irresponsabilité de la part de l’opposition après le refus de Moukagni-Iwangou d’intégrer le gouvernement, et l’«excès de zèle» de Vivien Pea, le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG) sonne la charge dans une interview chez nos confrères de L’Union.

Faustin Boukoubi fustige l’irresponsabilité de l’opposition et l’excès de zèle de Vivien pea. © Gabonactu.com

Faustin Boukoubi fustige l’irresponsabilité de l’opposition et l’excès de zèle de Vivien pea. © Gabonactu.com

 

Alors que tarde à venir le rapport final du comité technique mis en place il y a quelques mois, à la suite de la dissolution du Mouvement gabonais pour Ali Bongo Ondimba (Mogabo) et du groupe «Héritage et modernité», au Parti démocratique gabonais (PDG) le climat est toujours aussi tendu. Dans un entretien récemment accordé au quotidien L’Union, son secrétaire général s’est épanché sur l’actualité, évoquant notamment la détention, dans les locaux de la direction générale des Recherches (DGR), d’un ancien ministre, par ailleurs membre du bureau politique. Si Faustin Boukoubi a redit sa volonté de laisser la justice faire son travail, tout en appelant à éviter toute «récupération politique» dans cette affaire qui sent le règlement de comptes à plein nez, il n’en a pas moins donné son avis sur le refus de Jean de Dieu Moukagni-Iwangou d’intégrer le gouvernement.

A ce sujet, il s’est montré plutôt agressif voire accusateur. Reprenant les propos du président de l’Union du peuple gabonais (UPG, aile Loyaliste), selon lequel «l’opposition à minima s’oppose et à maxima propose», il a jugé ce refus irresponsable. «Si notre opposition, en l’occurrence M. Moukagni-Iwangou, préfère œuvrer à minima plutôt qu’à maxima, en proposant et mettant en œuvre des actions susceptibles de contribuer à la satisfaction des besoins, notamment alimentaires du peuple dont ses amis et lui sollicitent les suffrages, c’est son choix. Mais si ce peuple qu’ils refusent de servir dans l’immédiat crève de faim, qui voterait pour eux et de surcroît, qui gouverneraient-ils le cas échéant ?», s’est-il interrogé, avant de s’en prendre vertement au projet de l’opposition qui, selon lui, «se limite à Bongo doit partir». Pour Faustin Boukoubi, qui semble avoir du mal à croire que cette supposée «vacuité» du projet politique de l’opposition trouve un écho favorable auprès de l’électorat en 2016, chacun doit prendre ses responsabilités. Ce qu’a certainement fait le délégué national de l’Union des jeunes du PDG, dont les propos n’ont pas plu au secrétaire général de ce parti.

En effet, en tournée nationale depuis quelques semaines, Vivien Amos Makaga Pea s’est permis quelques libertés mal perçues au sein de son propre parti, où la liberté d’expression apparaît de plus en plus comme un vague projet, au regard de la guerre menée contre ceux qui osent la revendiquer, à l’instar des membres du groupe «Héritage et modernité». Considérant le mauvais état de certaines routes à l’intérieur du pays et du nombre conséquent de projets jamais réalisés, Vivien Amos Makaga Pea a estimé que la faute revenait aux élus locaux qui ne le revendiquaient pas assez à son goût. Il proposait même de désavouer les élus passifs lors des prochaines élections. Si le propos du jeune leader politique peut se justifier, la hiérarchie, pour sa part, a considéré qu’il s’agissait d’une faute que de le faire savoir.

Pour Faustin Boukoubi, cette liberté du délégué national de l’UJPDG «est un dérapage inhérent à un excès de zèle». «Pour devenir populaire, faut-il diffamer les siens ?», s’est-il demandé. Si cette question exprime parfaitement le malaise et les tensions qui règnent actuellement au sein du PDG, le jugement de Vivien Amos Makaga Pea «brouille l’image des institutions républicaines et suscite le courroux des élus». «En tant que juriste, mon fils Vivien ne peut pas ignorer la séparation des pouvoirs exécutifs et législatifs. Pourrait-il assumer le rejet par les parlementaires d’un budget qui ne prendrait pas en compte les préoccupations évoquées par les parlementaires ?», a-t-il déclaré sur un ton paternaliste, non sans accuser son jeune frère d’armes de «populisme», en plus d’être doté d’«une notoriété de feu de paille». «Nous allons le rappeler à la raison, dans l’intérêt de tous, y compris le sien», a conclu Faustin Boukoubi.

 


 
 
posté le 22-09-2015 à 11:55:44

L’opposition va panser ses plaies, avec Jacques Adiahenot en «M. Bons Offices»


Que ce soit pour les relations (dégradées) entre Jean Ping et Zacharie Myboto ou pour les rapports (quelque peu suspicieux) entre Moukagni Iwangou et certains autres leaders du Front de l’opposition pour l’alternance, l’ancien ministre d’Etat a été choisi pour ramener la paix et la cohésion dans les «troupes».

Jacques Adiahenot (2è à partir de la gauche), avec Jean Ping, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, Benoit Sosthène Yala et Zacharie Myboto. © D.R.

Jacques Adiahenot (2è à partir de la gauche), avec Jean Ping, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, Benoit Sosthène Yala et Zacharie Myboto. © D.R.

 

Se dirige-t-on vers des rapports à nouveau plus fraternels au sein du Front ? Rendus difficiles par la tournée interprovinciale lancée par l’ancien président de la Commission de l’Union africaine et, depuis peu, par le «rapprochement», sinon les contacts, qu’a eus Jean de Dieu Moukagni Iwangou avec le chef de l’Etat, ces rapports ont énormément brouillé l’image des uns et des autres. Depuis lors, il n’y a, au sein des troupes de l’opposition, que cacophonie, mésentente et, il faut le dire, suspicion.

Jacques Adiahenot. © D.R.

Jacques Adiahenot. © D.R.

L’on se rappelle que la tournée woleuntémoise de Jean Ping avait, lors de l’étape d’Oyem, failli connaître quelques soucis – en raison des communiqués lancés par Jean-Christophe Owono Nguéma et François Ondo Edou sur Radio Oyem et par tracts invitant les populations du chef-lieu de la province du Septentrion à ne pas se rendre aux meetings et causeries organisés par ce membre éminent du Front, au motif qu’il n’est pas membre de l’Union nationale. «Il y avait heureusement eu plus de peur que de mal, et les populations se sont plutôt rendus en grand nombre à ces rencontres», souligne un membre du Comité d’organisation de ce périple.

De même, depuis le rapprochement en pointillés et raté de Moukagni Iwangou avec la majorité, beaucoup en ont rajouté pour tenter d’amener le président en exercice du Front à avouer qu’il avait commis une faute. La photo publiée à la une du quotidien L’Union du vendredi 18 septembre dernier les ayant convaincus que Jean de Dieu Moukagni Iwangou avait fait preuve de légèreté.

En tout cas, selon des sources dignes de foi, Jacques Adiahénot a mission de réconcilier ses «frères d’armes» afin que le Front se remette de ces différends, de ces conflits, qui ternissent son image auprès de l’opinion. L’ancien ministre d’Etat que la rumeur dit pourtant être en bisbille avec Jean Ping, devrait commencer par rencontrer le président de l’Union nationale cette semaine.

 


 
 
 

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