Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 01-07-2015 à 14:26:35

Gabon : Ces partis politiques «en état de mort clinique»


Au moment où le Rassemblement pour le Gabon (RPG) célèbre ses 25 ans, alors que son déclin s’accentue d’année en année, il est aisé de constater que sur la cinquantaine de formations politiques reconnues par le ministère de l’Intérieur, nombreux ont, en réalité, cessé d’exister.

5 février 2015. Le président de la République rencontre les membres de l’opposition : au second plan quelques leaders politiques fantomatiques. © DCP-Gabon

5 février 2015. Le président de la République rencontre les membres de l’opposition : au second plan quelques leaders politiques fantomatiques. © DCP-Gabon

 

Le Cercle Oméga ? Très peu de Gabonais connaissent ce parti politique de l’opposition. Dirigé par Marcel Robert Tchoréré, cette formation politique n’a pas de siège, pas d’élus locaux, encore moins d’élus nationaux. En 2009, son leader s’était présenté à l’élection présidentielle, mais avait mené une campagne bien discrète, plutôt morne et sans reflet. Une campagne invisible, en réalité, à l’exemple de celle de Guy Kombény, cet autre candidat fantôme à la présidentielle de 2009. Le Cercle Oméga n’organise ni congrès, ni séminaire, ni meeting, ni conférence de presse, et ses hiérarques – en dehors du chef de parti – ne sont pas connus. On ne sait pas ce qu’il pense de la situation politique du pays, encore moins comment son dirigeant dessine les contours de son avenir. Il en est de même pour le Parti socialiste gabonais (PSG) d’Augustin Moussavou King, candidat à l’élection présidentielle de 2005. Ce parti qui va inexorablement vers une mort clinique, a pourtant connu une période de gloire, au tout début des années quatre vingt-dix. Il avait alors pour leader Jean-Pierre Bagnéna qui, on se rappelle, refusa un poste de Secrétaire d’Etat à l’Education nationale. Et il comptait parmi ses hiérarques Simon Mengome Atome et Léon Mbou Yembi.

A propos de Léon Mbou Yembi, son parti actuel, le Forum Africain pour le Renouveau (FAR), est lui aussi invisible depuis janvier 2012, après son échec aux élections législatives de décembre 2011. Le FAR a, semble-t-il, choisi de mettre en veilleuse son activité politique. Sa participation aux réunions et actions de l’Union des forces du changement (UFC) n’est plus évidente. La dernière fois que l’on a entendu parler de cet homme politique, c’est lorsqu’il était venu devant les caméras apporter, en septembre 2014, son soutien à Me Louis-Gaston Mayila, président de l’UPNR, alors empêtré dans une affaire de fabrication de fausse monnaie. Puis, plus rien. Le «vieux lutteur» septuagénaire est-il lessivé ? Vingt-cinq années de lutte politique ont-ils anéanti l’homme politique le plus connu du département de la Mougalaba ? Autre parti invisible de la scène politique, le Parti des républicains indépendants (PARI) d’Anaclet Bissiélo, Me Fabien Méré, Mesmin Soumaho et Servais Réténo Issembé. À dire vrai, ce «parti d’intellectuels» n’a jamais, de toute son existence, fonctionné comme une formation politique au sens strict du terme. Il s’est toujours comporté comme un think tank, un cercle de réflexion. Le Rassemblement des démocrates (RDD), quant à lui, est «mort» à la suite du décès de son fondateur, Christian Maroga.

Dans la majorité, l’Union socialiste gabonaise (USG) dirigée depuis deux ans par Guy Nang Bekalé, frère de l’un des fondateurs, Serge Mba Bekalé, répond aux abonnés absents depuis plusieurs années. Ce parti compte aujourd’hui très peu de militants, la plupart d’entre eux ayant rejoint l’Union nationale (UN) ou le Parti démocratique gabonais (PDG). C’est l’une des formations ayant connu la plus grande saignée. Les Marc-Louis Ropivia Rémanda, Marguerite Makaga Viriginius, Vincent Essone Mengue, David Foumane Mengue, Ossamané Onouviet… s’en sont allés, dès la fin des années quatre vingt-dix, vers d’autres partis. Le Front pour l’unité nationale et le développement utilitaire (FUNDU) de Noël Borobo Epembia, le Parti travailliste de Mburu Y’Djako, le Mouvement de redressement national (Morena Originel) de Molière Boutamba, les Forces démocratiques unies (FDU), le Parti national (PN) et surtout le Rassemblement des Gaulois de Max Anicet Koumba n’existent plus que dans les registres du ministère de l’Intérieur.

A cette quinzaine de partis politiques, on peut ajouter une douzaine d’autres sortis du «circuit», alors qu’une autre dizaine de mouvements ne vit que par leur adhésion aux groupements et rassemblements de partis, tels que la Majorité républicaine et sociale pour l’Emergence, le Front de l’opposition pour l’Alternance, l’Union des forces de l’alternance ou l’Union des forces du changement. La réalité est que seuls le PDG, l’Union nationale, le CLR, l’Adere avec ses deux tendances, l’UPG et ses quatre chapelles, le RPG, le PSD, le PDS, l’UPNR, le CDJ, le Morena de Luc Bengono Nsi, le RNB, le PGP, animent aujourd’hui la vie politique au Gabon.

Au final, sur la cinquantaine de formations politiques légales, les trois-cinquièmes ont en réalité cessé de fonctionner parce que «morts cliniquement», mais ceux-ci continuent de bénéficier de la subvention de l’Etat et leurs leaders de se radiner dès que le pouvoir entreprend de rencontrer la classe politique… l’espérance d’une cagnotte financière à se partager dans ces cas-là, ramène dans l’arène politique des acteurs disparus, comme la faim fait sortir le loup du bois.

 


 
 
posté le 01-07-2015 à 13:55:36

Santé : Il ne resterait plus que 10 ans de vie à la CNAMGS


Selon les conclusions des comptes nationaux de santé, attendus dans les prochaines semaines, la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) ne pourra pas tenir au-delà de la décennie à venir.

Aperçu du siège social de la CNAMGS à Libreville. © Gabonreview

Aperçu du siège social de la CNAMGS à Libreville. © Gabonreview

 

La CNAMGS pourrait ne pas survivre au-delà de 10 années encore. Cette triste réalité a été révélée, le 26 juin dernier, par le ministre de la Santé et de la Prévoyance sociale aux experts de la Banque mondiale, venus apporter leur soutien au système de santé primaire du Gabon. La mise en place de cet instrument, présenté encore comme une réalisation au bénéfice de toutes les couches sociales, n’a certainement pas intégré toutes les variables inhérentes à sa pérennité. L’étude de faisabilité semble avoir ignoré la pertinence de certaines questions de fond, notamment la pérennité des sources de financement et l’inversion des tendances de maladie. «Il est clairement démontré que la CNAMGS, dans les dix années à venir, ne sera plus viable. Je peux même me risquer de dire que dans les cinq ans à venir elle ne pourra plus tenir. Elle commence à montrer ses limites pour la simple et bonne raison qu’il existe plusieurs fonds et celui des économiquement faibles risque d’être le plus coûteux», a affirmé Jean-Pierre Oyiba.

Qui l’eut cru tant les décideurs claironnaient militer pour un pays où tous les citoyens bénéficieraient équitablement d’une assurance maladie obligatoire? Pour le ministre de la Santé et de la Prévoyance sociale, si la CNAMGS doit survivre ce sera sans le fond des Gabonais économiquement faibles (GEF). Selon les évaluations, ce fonds, le plus coûteux, serait le moins productif, ses bénéficiaires étant dispensés de contributions. Or, ses sources de financement sont influencées par la santé financière des populations. «Malheureusement les GEF, ne sont pas ceux qui cotisent le plus. Étant les plus nombreux et les moins contributeurs, il n’est pas évident que ce fonds tienne la route, sachant également qu’il y a beaucoup plus de malades chez ceux qui ont moins de moyens que chez ceux qui en ont le plus», a précisé Jean-Pierre Oyiba, ajoutant : «Les recettes actuelles sont assises sur la téléphonie mobile et la taxation des transferts de fonds, qui ont aussi leurs limites. En conjoncture défavorable, comme c’est le cas avec la contraction de nos recettes pétrolières et des moyens de l’État, ces recettes baissent. Car elles sont la conséquence de la limitation des transferts que les gens font et la réduction de la consommation téléphonique parce que tout le monde fait des économies».

La seconde difficulté susceptible de compromettre l’avenir de la CNAMGS est liée au changement des tendances de maladie au sein de la famille de celles dites transmissibles et non transmissibles. «On avait fixé comme un cap, un horizon à 2030 pour voir les maladies non transmissibles inverser la courbe ou arriver au niveau de la dépense pour ce qui est des maladies transmissibles. Il se trouve que, de manière anticipée, on se rend compte que les maladies non transmissibles coûtent aussi cher que les maladies transmissibles. La conséquence est que la CNAMGS ne pourra pas supporter pour longtemps car les maladies non transmissibles étant des pathologies lourdes et coûteuses (cancer, diabète, hypertension artérielle), elles coûtent cher aujourd’hui vu que ce sont des maladies de société», a poursuivi le ministre de la Santé et de la Prévoyance sociale.

Pour Jean-Pierre Oyiba, il faut, dès maintenant, revoir les sources de financement alternatif pour renflouer les caisses de la CNAMGS. Les recettes baissent et la CNAMGS se trouve de plus en plus en difficulté.

 


 
 
posté le 01-07-2015 à 13:51:01

Santé génésique : Ouverture de la réunion stratégique de l’UNFPA


Du 30 juin au 2 juillet, se tient à Libreville une réunion du bureau régional de management du Fonds des Nations-unies pour la population (UNFPA) pour l’Afrique de l’ouest et du centre en vue d’une plus grande synergie entre les 23 bureaux-pays.

Les officiels à l’ouverture des travaux, le 30 juin 2015. © Gabonreview

Les officiels à l’ouverture des travaux, le 30 juin 2015. © Gabonreview

 

Organisée dans le but de s’accorder sur les stratégies de mise en œuvre du plan d’action adopté à Tunis (Tunisie), de promotion des réalisations et de formulation d’une feuille de route pour soutenir les 23 pays de la région dans la réalisation de leur dividende démographique, la réunion de l’équipe régionale de management du Fonds des Nations-unies pour la population (UNFPA) pour l’Afrique de l’ouest et du centre se tiendra à Libreville (Gabon) jusqu’au 2 juillet prochain. La cérémonie d’ouverture des travaux, qui s’est déroulée le 30 juin dernier, en présence de la ministre déléguée à l’Economie, à la Promotion des investissements et à la Prospective, a permis au représentant résident de l’UNFPA de rappeler l’attachement de l’organisation internationale au Gabon, bien que le tout premier bureau de sa représentation dans le pays n’ait été érigé que cette année, avec une équipe de 11 personnes.

Mabingué Ngom (en haut) et une vue des invités. © Gabonreview

Mabingué Ngom (en haut) et une vue des invités. © Gabonreview

Alors que la réunion de Libreville devrait permettre à l’équipe de réfléchir sur une meilleure politique de soutien au bien-être, à la santé sexuelle et de la reproduction, conformément aux Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), pour le nouveau directeur du bureau régional de Dakar (Sénégal), «le choix du Gabon n’est pas dû au hasard mais a été un choix réfléchi, qui se veut être l’expression d’un soutien aux efforts consentis par le gouvernement pour conduire son pays sur les grands chantiers du développement». Au nombre des efforts salués par Mabingué Ngom, «le taux de scolarisation dans le primaire est passé de 90,8% (2000), 94,7% (2010) à 96,4% en 2012 ; l’indice de parité entre sexe dans l’enseignement primaire est de 100% ; le taux de mortalité maternelle est passé de 510 décès pour 100 000 naissances vivantes à 316 pour 100 000 naissances vivantes ; la prévalence du VIH/Sida a, quant à elle, baissé depuis 2005, passant de 5,8% à 4,1% en 2012».

Pourtant, au-delà de ces statistiques plutôt satisfaisantes, il reste qu’à l’instar des 22 autres pays de la région de l’Afrique de l’ouest et du centre, «le Gabon ne saurait avancer seul sur la voie du développement, (et) les acquis enregistrés sont en partie dus à l’assistance et à l’accompagnement infatigable des membres des organisations de la société civile, des organisations internationales de coopération bilatérale et multilatérale», a estimé Mabingué Ngom, qui présidera les travaux. Aussi, cette première consultation, qui s’achèvera le 2 juillet prochain, devra apporter des propositions concrètes sur l’amélioration des performances de l’UNFPA, en vue d’un positionnement stratégique de l’agenda de la CIPD, au-delà de l’année 2014.

 


 
 
posté le 01-07-2015 à 13:41:57

Géomatique et télédétection : Ali Bongo sur le site de l’Ageos


Le président de la République a effectué, le 30 juin courant, une visite à Nkok au siège de l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales (Ageos), dont l’inauguration officielle est prévue dans quelques jours.

Ali Bongo, le 30 juin 2015 au siège de l’Ageos à Nkok. © Gabonreview

Ali Bongo, le 30 juin 2015 au siège de l’Ageos à Nkok. © Gabonreview

 

A un peu moins d’un mois de l’inauguration de l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales (Ageos), située à une vingtaine de kilomètres de Libreville, le président de la République y a effectué une visite le 30 juin courant. Il s’agissait de constater l’effectivité de ce programme permettant le suivi de l’évolution du couvert forestier et du niveau de stockage du carbone au Gabon et dans le Bassin du Congo-Ogooué. Au cours de cette visite, Ali Bongo a notamment été édifié sur les composantes du centre de compétence en télédétection. Ce dernier constitue un dispositif scientifique et technique associant recherche, formation et services opérationnels, destiné à l’exploitation et la valorisation des données satellitaires. Il compte également un dispositif d’administration de bases de données, assurant la gestion des flux d’informations en pied d’antenne, des accès et mises à disposition des données. A cela s’ajoute un dispositif de calcul performant, garantissant la manipulation de scènes satellitaires par les utilisateurs finaux via une interface unique de catalogage et de requête dans les jeux de données.

Quelques moments de la visite d’Ali Bongo et une vue de l’agence. © Gabonreview et DCP-Gabon

Quelques moments de la visite d’Ali Bongo et une vue de l’agence. © Gabonreview et DCP-Gabon

A en croire le directeur général de l’Ageos, les images satellitaires permettent de mieux appréhender l’exploitation forestière au Gabon.«L’ambition du gouvernement est de faire du Gabon un pôle d’excellence spatiale», a-t-il affirmé, rappelant que la station couvre un rayon de 2 800 kilomètres, soit une vingtaine de pays. Selon les explications fournies par Etienne Massard Kabinda Makaga au président de la République, visiblement émerveillé, le centre opérationnel de surveillance maritime exploite ces images et les recoupe avec d’autres données pour en extraire de l’information transmise aux utilisateurs finaux. «Dans un premier temps, nos activités portent sur la surveillance maritime avec les applications de type piraterie, pêche et surveillance de pollution par hydrocarbure. Nous utilisons des données radar qui permettent des acquisitions par tout angle, couverture nuageuse et conditions d’éclairage», a précisé un employé de Telespazio, partenaire du projet avec le Fonds gabonais d’investissement stratégique (FGIS), soulignant que son équipe et lui, disposent de toutes les capacités pour programmer les acquisitions, réceptionner les images et les produire. «Nous avons également une équipe de photo-interprétation avec l’Ageos et FGIS, pour extraire l’information à valeur ajoutée qui permettra aux utilisateurs finaux de prendre les décisions», a-t-il conclu.

Cette visite s’est achevée par une projection détaillée sur le bien-fondé et surtout les missions de l’Ageos, à savoir : élaborer une stratégie nationale des activités d’observation spatiale, mettre en place une infrastructure spatiale et fournir les données relatives au changement climatique. Ali Bongo a été rassuré qu’à travers cette station, et le développement des sociétés de services opérationnels, le Gabon consolide son ambition de devenir leader régional des services et applications liés à la télédétection.

 


 
 
posté le 30-06-2015 à 11:08:37

Formation : L’IPG livre sa première cuvée

L’Institut du pétrole et du gaz vient de présenter sa première promotion composée de 15 cadres formés dans les domaines des géosciences, du forage et des opérations d’installation de production surface.

du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Artisanat et du Développement des Services

du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Artisanat et du Développement des Services

 

Cinq ans après l’annonce de sa création, l’Institut du pétrole et du gaz (IPG) a livré sa toute première cuvée, à la faveur d’une cérémonie organisée le 26 juin dernier à Libreville. Cette promotion 2014-2015 comprend 15 éléments formés pendant 17 mois dans les domaines des géosciences, du forage des puits (architecture et productivité) et des opérations d’installation de production surface. Parrain de cette promotion, le ministre du Commerce s’est dit disposé à peser de tout son poids pour l’insertion professionnelle de ses filleuls. «A ce sujet, vous pourrez compter sur ma disponibilité et mon engagement», a assuré Gabriel Tchango, relayé par L’Union. Le directeur général de l’IPG, pour sa part, a affirmé que la formation dispensée vise à apporter aux étudiants l’ensemble des connaissances et compétences nécessaires à l’exercice de leurs futurs métiers dans chacun des secteurs d’activité de l’exploration et la production pétrolières. «Les lauréats du jour sont l’incarnation de l’excellence prônée au plus haut niveau. En effet, c’est une première historique pour notre pays, qui vient de former des jeunes compatriotes, désormais cadres supérieurs dans des métiers aussi pointus que ceux du pétrole»,a déclaré Marc-Antoine Igondjo, non sans remercier les sociétés pétrolières pour leur appui, en dépit de la crise qui mine ce secteur.

Dans le même ordre d’idées, le major de la promotion a eu une pensée pour les initiateurs de cette école. «Nous sommes les premiers ambassadeurs de cette école. Nous ferons donc tout pour la valoriser, tout en vous indiquant que notre souhait le plus ardent est de servir notre pays», a fait savoir Christelle Efoua.

La décision de créer l’IPG avait été prise lors du conseil des ministres délocalisé de Port-Gentil le 4 mars 2010. L’IPG a pour vocation de former localement des cadres moyens et supérieurs de l’industrie pétrolière. Doté d’un budget de plus de 5 milliards de francs, il est le fruit d’un partenariat public-privé entre l’Etat et les sociétés pétrolières, au premier rang desquelles Total, Addax Petroleum, Eni, Perenco et Shell.

 


 
 
 

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