Le Doha goals forum qui va à sa 3e édition, est la première plateforme mondiale pour les leaders ayant, à travers le sport, des initiatives sociales au bénéfice des communautés. Autrement dit, il s’agit d’une manifestation centrée sur l’impact socio-économique du sport, en ceci que «le sport a des répercussions sur des domaines aussi variés que la santé, l’éducation, la croissance d’une ville, le développement d’un pays, la politique ou la paix. C’est un outil formidable de redéploiement ou de redéveloppement», expliquait Richard Attias.
<dl><dt>Le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, qui honore pour la deuxième fois cette organisation, est d’ailleurs l’invité d’honneur des autorités qataries et prononcera un discours à l’ouverture de cet événement.
Dans la délégation gabonaise, on compte entre autres, Daniel Cousin, Louis Paul Folquet, Joël Anicet Birinda, Pierre Alain Mounguengui, de même qu’on annonce l’arrivée de Pierre Americk Aubameyang. Leur présence justifie à tout le moins l’ambition du président gabonais de rechercher des résultats dans ces disciplines qui peuvent valablement faire connaître la destination Gabon. En outre, le Gabon s’est également engagé sur la voie de la professionnalisation du sport en commençant par le football qui peine à donner des résultats.
Depuis son lancement en 2012, les dirigeants qui participent à cette rencontre se réunissent à Doha au Qatar avec des chefs d’entreprises, des responsables gouvernementaux, des athlètes, des ONG, des chefs de fédérations, des urbanistes, des entraîneurs, des gérants de structures sportives et des experts médicaux pour réfléchir et créer des partenariats et des initiatives à travers des plénière et des groupes de travail.
Pour la 3e édition de ce forum se déroule du 3 au 5 novembre 2014, à Doha, capitale du Qatar, des sportifs de renom, des anciennes gloires de plusieurs disciplines sportives, des leaders politiques, des artistes s’uniront à la jeunesse pour réfléchir, de nouveau sur le sport en rapport avec la gouvernance, l’intégration, l’éducation et l’équilibre économique. Ainsi, Georges Foreman, Dikembe Mutombo, Wilson Kipketer, Johanna Benson, Titi Camara, Boris Becker, George Foreman, Marion Bartoli, des chefs d’entreprise, des personnalités politiques telles que Thierry Braillard, secrétaire d’Etat français aux Sports, Blaise Louembé, ministre gabonais de la jeunesse et des Sports du Gabon, vont donc débattre, 3 jours durant, de l’impact du sport dans nos sociétés.
Parmi les thèmes de cette édition, l’on notera la place et le rôle de la jeunesse dans le sport, l’innovation et la créativité dans le sport, de même que l’on tentera de répondre de savoir s’il est possible d’opérer une transformation du sport en business. L’on traitera par ailleurs du rôle du sport au Moyen-Orient et en Afrique du nord, de la lutte contre le racisme et les discriminations dans le sport. Cette réunion s’achèvera par une feuille de route d’initiatives capables de traiter les questions telles que le développement économique par le sport, le bien-être des athlètes, la gouvernance des fédérations, le sport comme un outil pour l’éducation de la jeunesse, de l’intégration des femmes et des minorités à travers le sport, et la coopération interculturelle.
A noter que le Qatar organise, en 2022, la Coupe du monde de foot. Pour cela, le pays met toutes les chances de son côté pour pouvoir briller mondialement à ce moment là. Il mise alors sur la formation, l’organisation de grands événements, la naturalisation tout azimut des pépites du football et d’autres sports dénichés partout dans le monde. Une politique qui lui permet de se bâtir des équipes solides et conquérantes. La fondation Aspire zone est, à n’en pas douter, le bras séculier des autorités qataries. Elle dispose d’un des plus beaux complexe sportif au monde : le Doha Sports City. Le pays ne s’est pas arrêté là. Fort de ses riches hommes d’affaires, on peut dire que quelques prestigieux clubs de football du monde appartiennent à ce pays, à l’instar du Paris Saint Germain.
En se rendant dans les cimetières de PG2 (2ème) et Lazaret (3ème) arrondissements, la délégation est restée pantoise devant le courage de ces personnes bravant même les us et coutumes du Gabon. « Connaissez-vous une ethnie dans notre pays qui fait de telle chose ? » s’est interrogé le gouverneur, Martin Boguikouma. Sieur Mikala, puisqu’il s’agit de lui, est devenu muet face aux autorités durant un court moment. C’est un jeune gabonais d’environ 35 ans sans emploi, qui a décidé de s’y installer avec sa famille. Il n’est pas le seul occupant, juste à quelques mètres de sa maison en voie d’achèvement, d’autres personnes y habitent depuis longtemps. « Un être humain normal ne peut pas agir ainsi » fait remarquer Jean Bedel Moussodou Moundounga, Procureur de la République près le tribunal de Port-Gentil.
Des actes condamnés par l’article 291 du Code Pénal gabonais qui stipule : Quiconque sera rendu coupable de violation de tombeaux ou de sépultures sera puni d’un emprisonnement de 3 mois à un an et d’une amende de 24000 à 120000 frs sans préjudice des peines réprimant les crimes ou délits qui se seraient joints à celui-ci. Sera puni des mêmes peines quiconque aura profané ou mutilé un cadavre, même non inhumé. « Nous vous laissons quelques jours pour quitter les lieux » a averti, l’édile de la ville, Bernard Apérano. Au courant, la semaine prochaine, il est possible qu’une opération de déguerpissement débute.
La société nationale des hydrocarbures Gabon Oil Company a scellé une joint-venture avec Bourbon pour former une nouvelle entité Bourbon Gabon SA, officialisée le 28 octobre à Libreville.
Les documents de la joint-venture ont paraphés, lors d’une cérémonie solennelle au siège de Gabon Oil Company, par Serge Toulekima (photo), directeur général de la compagnie publique gabonaise et Christian Lefevre, Dg de Bourbon.
La nouvelle entité créée permettra d'intervenir dans le domaine des « services pétroliers de qualité », au côté d'un « partenaire d'expérience avérée et mondialement reconnue », a expliqué Serge Toulekima.
Bourbon Gabon SA aidera à concrétiser, a-t-il souligné, les ambitions des plus hautes autorités du Gabon pour l'émergence d'une industrie pétrolière gabonaise moderne, citoyenne et susceptible de contribuer à plus de justice sociale.
Sous le thème «Promouvoir les activités génératrices de revenus pour développer l’agriculture familiale», les intervenants du secteur agricole se retrouvent, depuis le 30 octobre dernier, au stade de l’Amitié à Agondjé.
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En présence du Premier ministre et de certains de ses collègues, le ministre de l’Agriculture de l’Élevage a ouvert, le 30 octobre dernier, la 2ème édition de la Foire agricole de Libreville. «Le développement agricole du Gabon nécessite des actions multiformes», a reconnu, d’entrée de jeu, Luc Oyoubi.
<dl><dt>Pendant 4 jours, les exposants, éleveurs, producteurs, agriculteurs et coopératives qui ont pris d’assaut les stands déployés sur l’esplanade du stade de l’Amitié à Agondjé dans le Nord de Libreville, auront l’occasion de magnifier le travail de la terre et échanger sur la question agricole. Il sera, notamment question de la mise en valeur d’un guichet unique, des opportunités et facilités offertes par le dispositif légal et institutionnel en vigueur.
Selon Luc Oyoubi, le Gabon compte environ 1 millier d’exploitations de moins de 2 hectares. Une réalité pas du tout à son goût. Aussi entend-il inverser la tendance. A en croire ses dires, il y a lieu de réfléchir aux solutions à apporter à certaines questions essentielles, notamment l’accès à la terre, à l’énergie, à l’eau, aux intrants, aux équipements, au financement et à l’assurance agricole. Pour y parvenir, il entend s’appuyer sur la mise en œuvre des actions telles que le projet de développement agricole et rural (PDAR) soutenu par le Fonds international de développement agricole (Fida).
Cette rencontre, vise non seulement la promotion de la production nationale mais également à attirer les investisseurs, informer sur les montages de dossiers de coopératives agricoles, les opportunités de financement et les activités génératrices des revenus…
«Elles sont pour nous des occasions pour solliciter l’aide et l’appui de l’État pour la transformation de notre agriculture. Le secteur agricole au Gabon a tendance à être oublié parce qu’on achète, on importe. Il y a encore beaucoup de choses à faire, au-delà des soutiens de certains organismes qui s’opèrent à travers des programmes», a déclaré Sougou Arlette, un membre du Programme d’appui aux organisations paysannes d’Afrique-centrale (Propac CNOP Gabon), qui n’a pas manqué d’encourager l’initiative.
Le porte-parole de la présidence de la République n’a pas jugé opportun de s’exprimer sur le dernier ouvrage du journaliste et écrivain français, qui évoqué notamment la filiation du président de la République.
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En kiosque depuis le 29 octobre 2013 et intitulé «Nouvelles affaires africaines, mensonges et pillage du Gabon», l’ouvrage de Pierre Péan, édité aux éditions Fayard, se concentre sur la vie politique du Gabon. Il s’agit d’un petit livret d’histoire qui revient comme «Affaires africaines» sur ce que d’aucuns tiennent pour des pans de «l’histoire secrète du Gabon», selon l’expression d’un journaliste qui souligne néanmoins que «rien de ce relate ce livre n’est méconnu des Gabonais».
Amené à s’exprimer sur cet ouvrage, le porte-parole de la présidence de la République a déclaré qu’on ne commente pas le «kongossa» (ndlr : expression locale désignant la rumeur ou le commérage). «Il y a des journaux gabonais qui paraissent tous les jours et qui disent exactement les mêmes choses», a lancé Alain-Claude Billié-by-Nzé. «Ce n’est pas parce que c’est écrit par Péan que ça changera quoique ce soit sur la perception qu’on les Gabonais de leur pays», a-t-il ajouté, poursuivant: «Ce livre on en parle beaucoup dans les réseaux sociaux, au Gabon, en France etc. Mais en librairie, on ne se bouscule pas pour l’acheter».
Le livre de Péan met en doute l’identité, l’état-civil et les diplômes d’Ali Bongo, entre autres. «C’est le livre de trop», a lancé le porte-parole de la Présidence de la République.
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