Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 25-10-2013 à 11:18:36

Aides publiques au développement : la colère de Ndong Sima


Réunis, le 23 octobre 2013, autour du Premier ministre, Raymond Ndong Sima, les secrétaires généraux des différents secteurs ministériels se sont vivement fait remonter les bretelles par le Chef du gouvernement en raison de leur « irresponsabilité » quant au suivi de certains dossiers et projets dans lesquels interviennent les partenaires techniques et financiers du Gabon.

Raymond Ndong Sima. © presidence.ci

Raymond Ndong Sima. © presidence.ci

Au cours d’une réunion de travail organisé le 23 octobre, l’assistance du Premier ministre, composée principalement des secrétaires généraux de différents départements ministériels, a fait les frais du courroux de Raymond Ndong Sima.

Portant sur la mise en œuvre des résolutions de leur précédente rencontre avec le Chef du gouvernement, le niveau de participation des représentants de l’administration aux activités du comité conjoint Gouvernement/Partenaires techniques et financiers, la possibilité de budgétisation des fonds alloués et leur insertion dans la loi des finances de l’année 2014, le rendez-vous avec le ministre n’était pas placé sous de bons auspices pour les secrétaires généraux à l’endroit desquels Ndong Sima a lancé : «Je ne suis pas satisfait. Et il faut le dire !» On n’avait plus vu le Premier ministre dans cet état depuis un bon moment. Mais l’indignation du Chef du gouvernement avait une explication.

Sur les 917 milliards de francs CFA consacrés à l’aide au développement du Gabon accordé par des bailleurs de fonds, en vue de réaliser un ensemble de 94 projets dans des secteurs sensibles tels que la Santé et l’Education, le Premier ministre a laissé entendre que seul 18% de cette aide ont été décaissés jusqu’à présent. Soit, dit-on, environ 165 milliards de francs CFA. Ce qui est bien loin d’arranger Raymond Ndong Sima qui, depuis son arrivée à la tête du gouvernement, veut faire bonne figure et surtout booster les différentes administrations qui semblent sommeiller. Craignant le risque de refus des prochaines aides le Premier ministre a déclaré : «C’est un problème de cohérence et de crédibilité pour notre pays. Nous arrivons à convaincre les partenaires au développement que nous avons besoin de ressources. Et lorsqu’ils les mettent à notre disposition, nous n’arrivons même pas à réunir les conditions pour les utiliser. A force de nous comporter ainsi, nos partenaires vont finalement croire que nous ne sommes pas des gens sérieux.»

En outre, a-t-il indiqué : « Ces notes que les agences de notation nous attribuent sont d’une façon générale, la conséquence d’une opinion de synthèse. Elles regardent comment notre pays se comporte et à la fin, elles se font une opinion. Et cela influence la perception générale qu’ont les investisseurs de notre pays.»

La situation actuelle du Gabon aurait, selon le Premier ministre, pour responsables les secrétaires généraux des différents départements ministériels et les présidents des comités de suivi des dossiers qui, a-t-il martelé, brillent par leur «absentéisme notoire aux réunions de travail». Ce qui, selon lui, a pour conséquence de compromettre le décaissement des fonds disponibles au terme des réunions de concertation sur l’évaluation des projets.

Menaçant et ferme, Ndong Sima a lancé à l’endroit de ses interlocuteurs : «Maintenant que j’ai fini avec les situations administratives des fonctionnaires, il est temps que des vérifications soient faites. Désormais, chacun doit mettre sur la table ses réelles contributions [d’ici au 15 novembre 2013]. Je vous préviens. Je descendrai personnellement dans les ministères pour faire le constat.» Un avertissement qui ne tardera pas à découler sur quelques sanctions dans l’ensemble des secrétariats généraux de ministère. Panique à bord.

 


 
 
posté le 24-10-2013 à 13:33:14

Aide publique au développement: Le Premier Ministre, Raymond Ndong Sima tape du point sur la table

Plus de 50% de l'aide extérieure destinée au Gabon n'est pas mobilisée, au motif que beaucoup de projets cofinancés par le pays et les partenaires au développement n'ont pas de référents dans beaucoup de ministères.

Sur les 197 milliards de francs CFA d'aide au développement mis à la disposition par les bailleurs de fonds au profit du Gabon pour le financement de 94 projets, seuls 18%, i.e, 165 milliards de francs CFA, ont été décaissés à ce jour.

Ce résultat médiocre est exclusivement imputable aux secrétaires généraux des ministères qui brillent par leur indisponibilité et leur absentéisme notoire aux réunions de concertation sur la mise en oeuvre de ces projets.

Au cours de la réunion d’évaluation de la gestion des projets dans les ministères organisée le 23 octobre 2013 à Libreville avec les secrétaires généraux de ces administrations, le premier ministre, Chef du gouvernement, Raymond Ndong Sima, déplorant le fait que plusieurs projets n’aient jamais été conduits à leur terme , encore moins entamés, a instruit les Secrétaires généraux des ministères à tenir à jour une véritable comptabilité des projets dont ils ont la charge dans leurs départements ministériels respectifs.

Le Chef du gouvernement qui a rappelé au passage l’absence des ministres de l’Economie et celle du Budget invités à l’Assemblée Nationale pour la défense du projet de Loi des Finances a indiqué avoir déjà donné, lors de la rencontre du mois d’août dernier avec ces mêmes interlocuteurs, un certains nombre d’indications sur la façon d’aborder le phénomène de la gestion des projets.

Il a ainsi sommé les Secrétaires généraux de centraliser l’information sur les projets dans les ministères. Il s’agira pour eux d’identifier ces projets ; d’identifier les noms et les coordonnées des points focaux ; identifier les dates auxquelles ces projets ont été mis en place, leurs montants, ainsi que des zones qui pourraient être impactées par les projets et, finalement, des personnes en charge de leur suivi.

Raymond Ndong Sima est maintes fois revenu sur le laxisme auquel certains points focaux se sont accommodés au point de négliger les projets mis à leur disposition. Et la présente réunion technique, selon le Chef du gouvernement avait aussi pour but de faire le point de la situation sur la conduite des projets tout en se fixant des nouvelles orientations. Ainsi, dans le rapport présenté par le Conseiller du Premier ministre, coordonateur du mécanisme de gestion des projets, il ressort que plusieurs départements ministériels n’avaient pas répondu à l’appel du Chef du gouvernement.

Il a fait savoir que 20 à 25 % des projets n’avaient pas de requérants alors qu’ils sont contenus dans des secteurs sensibles comme la santé et l’éducation. Durant cette rencontre avec les Secrétaires généraux, le Chef du gouvernement a rappelé la responsabilité de chacun dans la gestion des projets au sein de leurs départements ministériels.

Pour ce qui concerne la gestion et l’utilisation des dons mis à la disposition du Gabon par les bailleurs de fonds, Raymond Ndong Sima a déploré le manque de sérieux des personnes en charge desdits dons. Il a par conséquent invité ces responsables administratifs à faire preuve de fermeté dans la désignation des points focaux, principaux interlocuteurs avec les partenaires au développement.

Le Chef du gouvernement s’est aussi indigné de ce que seuls 30% de l’aide mobilisée était décaissés. Il a fait constater après la présentation de l’état actuel sur la gestion de ces projets, que les secrétaires généraux avaient de la peine à désigner un représentant de l’Etat, encore moins celui d’un département ministériel. 

Pour lui, il ne comprendrait pas pourquoi l’aide mise à al disposition du Gabon avait du mal à être simplement bien suivie et utilisée à bonne escient. De même que le manque d’assiduité aux réunions présidées par le premier ministre. Cet état de choses, selon Raymond Ndong Sima nécessite un électrochoc qu’il entend désormais mettre aux trousses des secrétaires généraux afin qu’ils fassent correctement leur travail.

Il a déclaré qu’il sera désormais derrière chaque secrétaire général afin qu’à la date butoir du 15 novembre 2013, le rapport général avec le tableau entièrement renseigné soit sur sa table de travail. Une pression sur les épaules des secrétaires généraux qui devront se mettre résolument au travail afin de relancer la machine administrative et désigner à chaque fois que cela sera nécessaire, les points focaux et interlocuteurs valables des partenaires au développement. 

 

 


 
 
posté le 24-10-2013 à 13:27:41

Des enseignants du public observent une grève d’avertissement

Les enseignants des établissements secondaire de Libreville observent depuis lundi dernier une grève d’avertissement pour exiger le paiement des primes de vacations lors des derniers examens.
 
 
 

Selon de sources concordantes, certains enseignants officiant dans les lycées les plus en vue de la capitale gabonaise, notamment les Lycées Nelson Mandela, Lycée national Léon Mba et Paul Idjendjet Gondjout ont arrêté de dispenser des cours pour réclamer le paiement au plus tard vendredi prochain des primes de vacations des derniers examens. Dépassé ce délai ils rentreront véritablement en grève la semaine prochaine, a-t-on appris auprès de plusieurs enseignants qui ont gardé l’anonymat.

Ce mouvement vient donner du grain à moudre à leurs collègues membres de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (CONASYSED), une coalition de plusieurs syndicats du monde l’éducation qui observent depuis le début de l’année scolaire (30 septembre dernier) un mouvement de grève pour exiger, le paiement des rappels de solde, l’intégration des enseignants de la maternelle et la mensualisation de la Prime d’incitation à la fonction d’enseignant (PIFE).

Les grévistes campent depuis plus d’une semaine devant l’immeuble du pétrole abritant les services du Premier ministre, Raymond Ndong Sima.

Contrairement aux années passées, la CONASYSED ne mobilise plus. Ce conglomérat des syndicats est miné par des guerres de leadership. Le secrétaire général du Syndicat de l’éducation nationale (SENA), Fridolin Mvé Messa dont le syndicat est membre de la CONASYSED n’a pas adhéré à ce mouvement de grève, indique-t-on. 
 


 
 
posté le 24-10-2013 à 13:26:56

Distribution de 500 kits scolaires aux enfants démunis de Lambaréné

Le directeur général adjoint du Fonds national d’aide sociale (FNAS), Laurent Mezui m’Assoumou a distribué 500 kits scolaires aux enfants issus des familles économiquement faibles à Lambaréné (centre) en fin de semaine, a-t-on appris mercredi.
 
 

L’esplanade de la mairie de Lambaréné a servi de cadre à la distribution de ces matériaux scolaires, entrant dans le cadre du lancement de la campagne d’aide scolaire en présence du gouverneur de la province du Moyen-ogooué, Léonard Diderot Moutsinga Kébila.

Occasion pour la première autorité administrative de la région, d’indiquer que cette cérémonie revêt un caractère particulier, car elle marque en effet, d’une part, le démarrage effectif des activités ‘’Grand public’’ du FNAS du fait de ses prestations diverses qu’elle offre chaque jour aux populations, et d’autre part, elle constitue un geste du cœur que le gouvernement a bien voulu posé à l’endroit des jeunes enfants pour cette rentrée scolaire 2013-2014.

Selon M. Moutsinga Kébila, cet acte constitue une opportunité d’apprécier à sa juste valeur, , à travers les prestations offertes par cette structure administrative, l’élargissement de l’éventail des catégories sociales éligibles et des prestations qu’elle offre, en ce qu’elles traduisent la volonté constante du chef de l’Etat et du gouvernement de la République, d’offrir à l’ensemble des couches sociales, un mieux-être et un mieux-vivre. Aussi, a-t-il remercié du fond du cœur la premiere Dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, pour son engagement inlassable en faveur des populations vulnérables.

Mais auparavant, après les souhaits de bienvenue à la délégation venue de Libreville par le premier maire-adjoint de Lambaréné, Jean-Justin Maury Ngowemandji, qui a au nom des populations, exprimé sa gratitude aux responsables du FNAS pour les efforts consentis en faveur des enfants démunis, le directeur général adjoint de la structure, Laurent Mezui m’Assoumou, a également rendu un grand hommage à Mme Sylvia Bongo Ondimba pour avoir œuvré à la concrétisation de cet important projet, qui est l’expression de la solidarité nationale du gouvernement pour lutter contre la précarité et l’exclusion sociale au Gabon.

Il a indiqué que cette premiere campagne ‘’Grand Public’’ du FNAS est une occasion de rendre visible son action, à côté des prestations diverses et individuelles qu’elle offre quotidiennement aux compatriotes qui sollicitent son intervention.

La campagne qui se poursuivra dans tout le pays vise, selon le DGA de la FNAS, deux objectifs essentiels. D’abord, favoriser l’égalité des chances à l’école pour les enfants identifiés issus des familles pauvres. Et ensuite, apporter du soutien aux parents et tuteurs concernés, face aux difficultés que connait tout parent en période de rentrée scolaire. Elle permettra de distribuer, du 4 octobre au 11 novembre 2013, 5000 kits scolaires aux enfants et jeunes de différents niveaux, du CP en Terminale, répartis sur toute l’étendue du territoire national.

Les kits concernés comprennent des cartables, fournitures de base et du matériel nécessaires au démarrage des cours, ainsi que d’un imperméable et des manuels de Français et de mathématiques pour les enfants du primaire. 
 


 
 
posté le 24-10-2013 à 13:26:13

Vers une cogestion de l’hôpital régional de Mouila

L’on s’achemine irréversiblement vers une cogestion du Centre hospitalier régional de Mouila (CHREM) par le Gabon et le Canada, a-t-on appris mercredi de source hospitalière à Mouila, chef-lieu de la province de la Ngounié (sud).
 
 

Selon la source, ce schéma de cogestion de cet hôpital a été discuté en fin de semaine dernière entre des experts canadiens qu’accompagnait le secrétaire général adjoint du ministère de la Santé et les responsables du CHREM.

Cet appui canadien rentre dans le cadre du « Projet d’appui au secteur hospitalier du Gabon » mise en place le gouvernement canadien.

L’hôpital régional de Mouila construit sous un style pavillonnaire par la société canadienne Vibec dans le 2ème arrondissement de la commune et inauguré par feu président Omar Bongo Ondimba en novembre 2001 compte déjà 12 années d’existence. Il a été mis en service 10 ans plus tard.

Depuis 2001, le Canada a construit des hôpitaux modernes dans certaines localités du pays, notamment à Oyem dans la province du Woleu-Ntem (nord). 
 


 
 
 

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