Cellulle des Anciens Militants PDG de la Diaspora

Les Jeunes Pouces de l'Emergence

posté le 08-03-2013 à 09:55:21

Communiqué Final du Conseil des Ministres du Jeudi 07 Mars 2013

A l’entame des travaux, le Conseil des Ministres a marqué sa compassion et adressé ses condoléances au peuple Vénézuélien suite au décès de Son Excellence, Hugo SHAVEZ, Président de la République du Vénézuéla

 


 

 

Le Conseil des Ministres s’est ensuite réjoui des exploits engrangés par notre cher pays, lors de la 23ème édition du Festival Panafricain de Cinéma et de Télévision de Ouagadougou (FESPACO), Edition spécialement dédiée aux femmes dont le thème était « Cinéma et Politique Publique en Afrique ».

 

En effet, le Gabon, choisi comme invité d’honneur, a honoré de sa présence cet évènement inédit.  
 
Aussi, la Première Dame du Gabon, Madame Sylvia BONGO ONDIMBA, assistée de Monsieur le Ministre de l’Economie Numérique, de la Communication et de la Poste, a conduit la délégation composée d’une cinquantaine de personnes représentant les principaux corps de métiers de l’image et du son. 

Pour la première fois, dans l’histoire du Cinéma gabonais, les réalisateurs des œuvres en compétition officielle rapportent une moisson de cinq (5) prix. Il s’agit de :

 

  • deux (2) prix techniques pour le long métrage gabonais « Le collier du MAKOKO » d’Henri Joseph KOUMBA – Prix de la meilleure affiche et prix du meilleur son ;
  • un prix Poulain de bronze pour le court métrage « Dialémi  » deNadine OTSOBOGO ;
  • un prix de la meilleure série télévisée et une offre à la diffusion par Canal + pour « L’œil de la Cité » de Samantha BIFFOT ;
  • dans la catégorie des Prix spéciaux, le long métrage de fiction vidéo numérique « Terre et Fils » de Fernand LEPOKO a reçu le prix SIGNIS de l’Association Catholique Mondiale pour la Communication.

 

AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

 

 MINISTERE DE LA SANTE

 

Monsieur le Ministre a présenté au Conseil des Ministres, qui l’a approuvé un projet de loi portant lutte antitabac en République Gabonaise.

 

Prise en application des dispositions des articles 47 et 53 de la Constitution d’une part, de la ratification de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac d’autre part, la présente loi a pour objet de :

 

  • définir des mesures appropriées visant à protéger les générations présentes et futures des effets sanitaires liés à la consommation du tabac et de ses dérivés, ainsi qu’à l’exposition à la fumée du tabac ;
  • limiter l’accès de la population au tabac en la préservant des incitations à son usage ;
  • sensibiliser la population sur les dangers de l’usage du tabac et l’exposition à la fumée du tabac.

 

Aussi, traite-il outre des dispositions générales et finales :

 

  • du conditionnement, de l’étiquetage et des mesures d’avertissements sanitaires ;
  • des mesures relatives à la publicité, au sponsoring, au parrainage et à la protection des personnes ;
  • de l’interdiction de l’usage du tabac dans certains milieux ;
  • de la commercialisation du tabac ;
  • des mesures de prévention contre le commerce illicite ;
  • des mesures de protection des politiques de contrôle du tabac face aux intérêts commerciaux et autres intérêts ;
  • des mesures de protection de l’environnement et de la santé des personnes ;
  • des dispositions fiscales ;
  • des dispositions pénales ;
  • de la Commission Nationale de Lutte Contre le Tabagisme.

 

MINISTERE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS, DES TRAVAUX PUBLICS, DES TRANSPORTS, DE L’HABITAT ET DU TOURISME, CHARGE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

 

Sur présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a adopté deux (2) projets de texte. Il s’agit du :

 

  • projet de loi portant création, attributions et organisation de la Société Nationale de Gestion et de Construction du Logement Social de l’Etat ;
  • projet de loi portant création, attributions, organisation et fonctionnement d’un établissement public dénommé « LE PÔLE HABITAT ».
Le premier projet de loi qui crée la Société d’Etat dénommée « Société Nationale de Gestion et de Construction du Logement Social de l’Etat », en abrégé SNGCLS a pour objet : 

  • la construction, l’acquisition, la réalisation des travaux, la gestion des immeubles à usage d’habitation ou à usage professionnel ou les deux simultanément, acquis par elle ou transférés par l’Etat, en vue de leur location- accession ;
  • la réalisation pour son compte ou pour le compte de tiers, de toutes les interventions foncières, opérations, d’aménagements ou d’équipements de nature à favoriser une politique de développement social urbain et rural ;
  • la réalisation ou l’acquisition et l’amélioration, en complément de son activité, en vue de leur vente à des personnes physiques à titre de résidences principales, des logements destinés à des personnes de ressources modestes et respectant des prix de vente maxima fixés par l’autorité administrative ;
  • l’assistance à titre de prestataire de services, dans des conditions définies par les statuts, des personnes physiques et des sociétés de construction pour la réalisation et la gestion d’immeubles, à usage d’habitation ou à usage professionnel ou les deux simultanément, ou destinés à cet usage, en accession à la propriété ;
  • la souscription ou l’acquisition des parts de sociétés civiles immobilières destinés aux personnes dont les ressources n’excèdent pas des plafonds fixés par voie réglementaire ;
  • l’exercice des fonctions de syndic ou d’administrateur de copropriétés d’immeubles ;
  • la vente de bâtiments ou l’acquisition d’immeubles à construire ;
  • la construction ou l’acquisition, l’aménagement, l’entretien ou la mise en gestion des résidences hôtelières à vocation sociale.

 

La Société Nationale de Gestion et de Construction du Logement Social de l’Etat peut par ailleurs :

 

  • réaliser des travaux, acquérir, construire et gérer des immeubles à usage d’habitation au profit des fonctionnaires civils, des forces de sécurité et de défense, ainsi que les locaux accessoires à ces immeubles ;
  • prendre à bail des logements vacants pour les donner en sous-location à des personnes physiques à revenus modestes ;
  • réaliser en vue de leur vente, des immeubles à usage principal d’habitation.
La Société Nationale de Gestion et de Construction du Logement Social de l’Etat est placée sous la tutelle du Ministre en charge de l’Habitat. Elle est dotée de la personnalité juridique et jouit de l’autonomie de gestion administrative. 

Elle comprend pour son fonctionnement :

  • Le Conseil d’Administration ;
  • La Direction Générale.

 

Le second projet de loi qui porte création, attributions organisation et fonctionnement d’un établissement public dénommé « PÔLE HABITAT », est un établissement public à caractère industriel et commercial.

 

Au titre de ce texte, le PÔLE HABITAT a pour missions :

 

  • de mettre en œuvre la politique de l’Etat en matière de construction de logements sociaux réalisée directement par l’Etat, de financement et de refinancement de logements sociaux ;
  • de créer des filiales en charge de l’acquisition ou de la construction de logements sociaux ;
  • d’assurer le portage éventuel des actions détenues par l’Etat dans les sociétés en charge du financement de l’habitat ;
  • de réaliser par lui-même ou par ses filiales des programmes de construction de logements, en vue de la location simple, de la location-vente ou de la vente ;
  • de superviser l’entretien du parc immobilier des biens locatifs de ses filiales ;
  • d’améliorer les conditions de crédit pour l’accession à la propriété de logements de type social ;
  • d’apporter la caution ou la garantie aux banques agréées dans le cadre du financement des crédits immobiliers acquéreurs ;
  • de prendre des participations dans toutes sociétés en charge du financement des logements sociaux ;
  • de réaliser les opérations de titrisation sur la base du portefeuille de refinancement hypothécaire inscrit à son bilan.

 

A ce titre, le PÔLE HABITAT est chargé :

 

  • de gérer l’attribution des logements sociaux acquis ou construits par ses filiales ;
  • d’acquérir des logements pour les louer ou revendre à ses filiales ;
  • de refinancer et/ou garantir les crédits acquéreurs accordés par les banques pour l’acquisition de logements sociaux ;
  • de définir la politique de financement du logement social de ses filiales ;
  • d’accomplir toutes les opérations civiles, commerciales et financières nécessaires à la réalisation de son objet.

 

Le PÔLE HABITAT peut recevoir du Gouvernement toute autre mission en rapport avec son domaine de compétence et est doté de la personnalité juridique, de l’autonomie administrative et financière.

 

Le PÔLE HABITAT est organisé de la manière suivante :

 

  • le Conseil d’Administration ;
  • la Direction Générale ;
  • l’Agence Comptable ;
  • la Caisse de Garantie et de Refinancement de l’Habitat ;
  • le Comité de Direction des Filiales ;
  • la Commission d’Attribution du Logement Social.

 

AU TITRE DES MISSIONS, SEMINAIRES ET CONFERENCES

 

MINISTERE DE LA SANTE

 

Le Conseil des Ministres a marqué son accord pour l’organisation à Libreville de la 2ème réunion des Ministres de la Santé de la CEMAC, le 11 Avril 2013, ainsi que la réunion de haut niveau sur la VIH-SIDA et les opérations de Maintien de la Paix des Nations Unies, les 12 et 13 Avril 2013.

 

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE L’EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE

 

Le Conseil des Ministres a marqué son accord pour l’organisation, à Libreville, d’un atelier international sur l’emploi, du 27 au 30 Mars 2013. 
 
Le Conseil des Ministres a autorisé un certain nombre de missions à l’étranger des membres du Gouvernement.

 

La notification de chaque mission sera faite aux différents Ministres par le Secrétariat Général du Conseil des Ministres.

 

Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :

 

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

 

Commission Nationale d’Organisation et de Gestion des Evènements et Manifestations à caractère National et International

 

  • Coordonnateur Général : M. Joseph SICKOUT.
  • Secrétaire Permanent : M. Joël Lehman SANDOUNGOUT.

 

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION INTERNATIONALE, DE LA FRANCOPHONIE, CHARGE DU NEPAD ET DE L’INTEGRATION REGIONALE

 

  • Ambassadeur, Haut Représentant de la République Gabonaise Près le Royaume du Maroc : M. ABDOULRAZAQ KABOMGO.

 

MINISTERE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS, DES TRAVAUX PUBLICS, DES TRANSPORTS, DE L’HABITAT ET DU TOURISME, CHARGE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

 

Société Nationale Immobilière (SNI)

 

  • Directeur Général : M. Juste Valère OKOLOGO W’OKAMBAT, confirmé.
  • Directeur Général Adjoint, Chargé de la Promotion Immobilière : M. Yvon Patrick MEDOUA NZE.
  • Directeur Général Adjoint Chargé du Programme des Logements Sociaux : M. Ruphin NDJAMBOU.

 

Société Nouvel Aéroport de Libreville

 

  • Directeur Général : M. Etienne Robin MINTSA-MI-OWONO, précédemment Directeur Général Adjoint de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC).
  • Directeur Général Adjoint : M. Erwan OSSIALI ONGAYE.

 

Direction Générale de la Marine Marchande

 

  • Directeur Général Adjoint : M. Patrice OTINA, Magistrat.

 

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE L’EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE

 

Caisse des Dépôts et Consignations 

 

 Conseil d’Administration : 

  • Membres :

 MM.

  • Serge MICKOTO, représentant le Président de la République ;
  • Jean Christian OBAME NDONG, représentant la Primature ;
  • Egide BOUNDONO SIMANGOYE, représentant le Ministère de l’Economie ;
  • Alexandre MATSINGA, représentant le Ministère de l’Intérieur ;
  • Jean Fidèle OTANDAULT, représentant le Ministère du Budget ;
  • Alphonse NKOROUNA, représentant le Ministère de la Justice ;
  • Michel BOULINGUI, représentant le Conseil Economique et Social ;
  • Alain DITONA MOUSSAVOU, es qualité ;
  • Maurice EYAMBA NTSIMA, représentant l’Assemblée Nationale ;
  • Richard MIKALA MOUSSOUNDA, représentant le SENAT.

 

Mmes :

 

  • Lydie RELONGOUE, représentant la Chambre des Notaires ;
  • Brigitte OTOUMOLONGUI, Indépendant.
  • Président du Conseil d’Administration : M. Egide BOUNDONO SIMANGOYE.
  • Vice-Présidente du Conseil d’Administration : Mme Brigitte OTOUMOLONGUI.

 

 Direction Générale

 

  • Directeur Général : M. Alain DITONA MOUSSAVOU, confirmé.
  • Directeur Général Adjoint : Mme Laure Sandra KINGBO, confirmé.
  • Caissier Général : M. Carl Davy NGUEBA BOUTOUNDOU, confirmé.
  • Secrétaire Général : M. Isidore EMBENDJOKOUA, confirmé.

 

MINISTERE DU PETROLE, DE L’ENERGIE ET DES RESSOURCES HYDRAULIQUES

 

Société d’Electricité, de Téléphone et d’Eau du Gabon (SETEG)

 

  • Président du Conseil d’Administration : M. Victorien ALOUBA.

 

 


 
 
posté le 08-03-2013 à 09:37:21

Le gouvernement et les ONG en faveur d’un retour du Gabon à l’ITIE

Quelques jours après la radiation du Gabon de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (EITI), la coalition gabonaise de Publiez ce que vous payez (PCQVP) et le ministère du Pétrole, de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, ont donné chacun de la voix pour une réintroduction de la candidature du Gabon auprès de cette initiative.

 

© D.R.

 

«Nous encourageons vivement les autorités gabonaises à réintroduire la candidature gabonaise pour une nouvelle adhésion à l’EITI afin de garantir aux investisseurs déjà inquiets de cette radiation, un environnement des affaires propice et le respect des règles de transparence pour le bien-être des populations seuls propriétaires et bénéficiaires de ces ressources naturelles», a indiqué, le 6 mars, un communiqué signé de Marc Ona Essangui, coordonnateur national et membre du Comité de pilotage international de la coalition «Publiez ce que vous Payez» (Publish What You Pay – PWYP).

«La Coalition Publiez ce que vous Payez (PCQVP) exhorte le gouvernement à consentir des efforts et les moyens conséquents afin que EITI soit une réalité au Gabon et non un slogan, encore moins un outil pour une mauvaise communication pour la communauté internationale alors que la réalité locale en est toute autre», poursuit le communiqué de PWYP Gabon.

Le gouvernement s’engagera-t-il dans la voie tracée par ces ONG qui, par ailleurs, siégeaient au sein de la section gabonaise de l’EITI ? Outre les revenus du pétrole et du manganèse, les ONG demandent aussi l’introduction dans le périmètre de l’EITI des revenus issus de l’exploitation artisanale de l’or et du diamant ainsi que du bois. Du côté du gouvernement, rien ne laisse présager d’une telle démarche. Après, l’annonce de la radiation du Gabon, le gouvernement a simplement pris acte de la décision du conseil d’administration de l’EITI.

Regrettant cette décision, le Gabon a réaffirmé «sa détermination à œuvrer à une amélioration continuelle de la bonne gouvernance dans la gestion de ses matières premières ; ainsi que son ouverture à travailler avec tout partenaire à même de l’aider dans cette démarche, conformément à l’engagement pris par le président de la République», lit-on dans un communiqué de presse signé d’Alexandre Tchikaya, directeur de cabinet du ministre Etienne Ngoubou, en charge du Pétrole, de l’Énergie et des Ressources Hydrauliques.

La décision de l’EITI d’exclure le Gabon aurait été notamment motivée par le non-respect des règles de ce groupe d’intérêt. Le communiqué de la coalition gabonaise de PWYP note à ce sujet que «la volonté politique qui avait prévalu au début de son adhésion en 2004 pour atteindre les objectifs de la conformité avait cédé sa place à un coup de frein des nouvelles autorités du pays et ce depuis 2009. Ce relâchement des efforts a pu être matérialisé par  la diminution de moitié du budget de fonctionnement du Groupe d’Intérêt EITI de 400 millions au début de l’initiative à 180 millions en 2010. Les conséquences immédiates sont sans appels : le manque de publication des rapports de conciliation depuis 2008, la non dissémination des rapports publiés à travers le pays, la non implication des plus hautes autorités du pays dans les Assemblées de l’EITI. Se sont autant de manquements parmi d’autres qui attestent que les nouvelles autorités sous le slogan de l’émergence n’accordent pas un soutien significatif à ce processus qui vise la transparence dans la gestion des ressources naturelles au Gabon

Le ministère du Pétrole qui indique dans son communiqué que «les mesures appropriées seront apportées une fois connu l’ensemble des raisons ayant motivé cette décision», devrait trouver les réponses recherchées auprès de la coordination gabonaise de PWYP qui annonce la mise en place de nouvelles normes : «La rentrée en vigueur de la loi Dodd Franck aux États-Unis et l’adoption prochaine de la directive européenne pour la transparence sont autant d’outils qui vont avoir un impact considérable dans les relations que les autorités gabonaises devraient  désormais entretenir avec les multinationales opérant au Gabon. Par conséquent, chaque partie est condamnée à afficher une réelle détermination pour plus de lisibilité dans la politique des affaires.» Le Gabon qui a entrepris la diversification de son partenariat économique et financier gagnerait à s’y mettre. 

 


 
 
posté le 08-03-2013 à 09:32:45

Moov no Limit sur le point de racheter Gabon Telecom

L’information circulerait depuis peu dans les couloirs des deux entreprises. Moov no Limit, la filiale africaine du groupe émirati Etisalat, spécialisé dans les télécommunications, exercerait une opération de charme auprès de Gabon Télécom en s’octroyant la plus grande part des actionnaires de l’ancêtre des télécommunications du Gabon.

 

          

Selon nos informations de sources de la direction de Gabon Telecom, de sérieuses négociations auraient lieu actuellement entre les deux parties.

Ces négociations d’après nos sources, ont actuellement lieu au Gabon et n’impliquent que les hauts responsables des deux entreprises exceptés des gabonais. Elles se dérouleraient également sur les hautes sphères de la finance internationale.

Cet achat serait du au fait que, le groupe français Vivendi, l’actionnaire majoritaire de Maroc Télécom endetté à 15,7 milliards d’euros, a décidé de vendre ses 53% des parts qu’il détient au sein de l’actionnaire majoritaire de Gabon Telecom.

En effet, cette offre de l’opérateur français suscite l’appétit de plusieurs mastodontes du secteur dont l’émirati Etisalat qui serait semble t’il bien placé. Sont également en lice, le coréen KT et le qatari Qtel.

Si l’achat était entériné, il constituerait une bonne option pour l’émirati Etisalat d’autant que Gabon Telecom, l'opérateur historique de la téléphonie à Libreville gère un important portefeuille clients avec Internet, téléphone fixe et mobile.

l'émirati aurait pris une option sérieuse et une importante avance sur ses adversaires en ouvrant des négociations avec plusieurs banques internationales pour financer son offre.

Présent dans sept pays d'Afrique, le groupe rechercherait auprès des banques internationales la somme de 8 milliards de dollars, dont il serait sur le point d’obtenir.

La conclusion de ce marché ferait du groupe Moov, l’actionnaire majoritaire de Maroc Telecom donc nouveau propriétaire de Gabon Telecom et de toutes les autres filiales de Maroc Telecom en Afrique

 


 
 
posté le 08-03-2013 à 09:22:44

Le Président Ali Bongo Ondimba a inauguré un nouveau Camp militaire

 Le Président gabonais, Ali Bongo Ondimba a inauguré le mercredi 6 mars dernier à Franceville, capitale provinciale du Haut-Ogooué (sud-est), un nouveau camp militaire, baptisé « Camp Colonel Jean-Marie Djoué Dabany », du nom d’un militaire gabonais « déclaré mort en service commandé » le 24 avril 1985. Indique une source officielle.

« Ce camp de la 4ème Région militaire, jadis situé au camp Maba, en plein cœur de Franceville, a été construit pour la délocalisation des unités situées en zone à forte densité urbaine », a indiqué le Ministre gabonais en charge de la Défense Nationale, Pacôme Rufin Ondzounga.

Et de préciser : « Cette nouvelle caserne, qui comprend un bâtiment de commandement, trois de troupes, un ordinaire, une soute à munitions et un poste de sécurité dans la zone administrative, est caractérisée par une grande capacité d’accueil et un déploiement plus cohérent des unités de l’Armée de Terre sur l’ensemble de la zone de défense Sud-est ».

A en croire l’entreprise adjudicataire, dans la zone technique il y a un hangar et un atelier puis, dans la zone des habitations, une infirmerie, huit villas de type F5, douze de type F4 et soixante-douze studios de type F3 ».

Cette caserne, estime-t-on, offrira, des conditions optimales de travail et d’épanouissement aux militaires, permettra aux officiers, sous-officiers et militaires du rang de disposer d’installations fonctionnelles conformes aux normes internationales de sécurité et d’un cadre de vie agréable.

Au cours de cette cérémonie, le Ministre de la Défense nationale, Pacôme Rufin Ondzounga a évoqué la construction imminente d’une caserne militaire à Lastoursville, la délocalisation du régiment de commandement d’appui et de soutien (RCAS), le génie militaire, le bataillon de reconnaissance et de combat (BRC) dont les travaux d’aménagement de nouvelle caserne sont programmés dans la banlieue de Libreville.

D’après une source militaire, le Colonel Jean-Marie Djoué Dabany est né le 30 septembre 1948 au nord-est du Haut-Ogooué dans le village Obouo.

Il s’engage volontairement dans l’Armée de Terre le 5 septembre 1967 alors qu’il n’a que 19 ans. Après une formation commune de base, il est affecté au détachement Sud à Mouila dans la province de la Ngounié où il restera deux ans avant d’aller suivre une formation d’officier à l’école des officiers de Bouaké en Côte d’Ivoire jusqu’en 1969 », indique la source.

Et de poursuivre : « Cette formation l’ouvrira les portes de Pau où il sortira en 1970 deux ans après la formation. Il servira deux ans comme chef de section des troupes aéroportées et est désigné en 1972 pour aller suivre le cours de perfectionnement des officiers subalternes à Montpellier. A la fin celui-ci, il est retenu pour suivre le cours d’état-major à Compiègne.

Premier parachutiste gabonais qualifié en saut, en ouverture automatique, il aura marqué l’ensemble des militaires, parachutistes, cavaliers de l’armée de terre, par son dynamisme en tant qu’officier, sa vision du métier des armes et sa diligence à trouver des solutions aux préoccupations des soldats.

Très apprécié par ses chefs pour sa disponibilité permanente, il est respectivement promu aux grades de sous-lieutenant le 19 aout 1968, officier adjoint au commandement du 1er régiment interarmes ; lieutenant, le 10 mars 1970 et est mis à la disposition du chef d’état-major chargé de la mise sur pieds du commando parachutiste puis il est nommé commandant de la compagnie parachutiste le 20 juin 1970. Le 9 juillet 1971, il passe capitaine et chef d’état-major adjoint des forces terrestres et navales et promu au grade de chef de bataillon trois ans plus tard. En fin 1976, il est promu au grade de lieutenant-colonel et disparait dans les environs de Ndjolé le 20 février 2978 dans l’accident du Puma. Promu colonel à titre posthume le 1er juillet 1979, il est, six ans plus tard, déclaré mort en service commandé » et « rayé des contrôles de l’armée le 24 avril 1985.

 


 
 
posté le 04-03-2013 à 11:46:10

Projet de Société du President de la Republique Ali Bongo Ondimba

      ALI BONGO ONDIMBA

                                                           L’AVENIR EN CONFIANCE

 

MES CHERS COMPATRIOTES,

En sollicitant vos suffrages aux plus hautes fonctions de l’Etat, je mesure pleinement la charge qui s’y

attache. Je prends, d’emblée, l’engagement de vous mobiliser, dans l’unité et la solidarité, pour transformer

le Gabon et en faire un pays émergent et prospère, où il fera mieux vivre.

Très jeune, j’ai été imprégné des grands idéaux qui nous rassemblent au-delà de nos différences, ainsi que

des valeurs d'Union, de Travail et de Justice si chères au Président Léon MBA, père de la Nation

gabonaise. A côté de mon père, le Président Omar BONGO ONDIMBA, j’ai également appris combien il

était essentiel de préserver la paix et la cohésion sociale, sans lesquelles il est illusoire de réussir toute

oeuvre de développement national.

C’est imprégné de ces principes cardinaux que je viens me présenter devant vous pour solliciter votre

confiance.

Né presque au moment où le Gabon accédait à l’indépendance, âgé aujourd’hui de 50 ans, âge tampon

entre la jeunesse et la retraite, et donc proche des aspirations de toutes les catégories d’âge du pays, je sais

mesurer, avec sérénité, lucidité et clarté, les acquis du Gabon mais aussi ses insuffisances et ses urgences

sociales.

Au cours de ces dernières semaines, j’ai pris un grand soin, avant toute chose, de consulter et d’écouter, les

aînés, les femmes et les jeunes, de tous les milieux et de toutes les sensibilités.

Je vous ai entendu et je vous ai compris.

Les enseignements que je tire de ces consultations s’articulent notamment autour de :

- La meilleure gestion des finances publiques ;

- La meilleure redistribution de la richesse et des responsabilités dans la conduite des affaires

publiques ;

- La justice pour tous ;

- La construction des routes praticables en toutes saisons ;

- L’emploi des jeunes et le pouvoir d’achat des ménages ;

- La solidarité envers les personnes économiquement faibles ;

- L’accès à l’eau potable et à l’énergie ;

- La santé, l’éducation, le logement et la formation des jeunes ;

- La sécurisation de l’environnement national des affaires ;

- Le maintien de la paix et de l’unité nationale.

Toutes ces préoccupations rejoignent pour l’essentiel le diagnostic clair, transparent, profond et courageux

de la situation politique, économique et sociale de notre pays, posé par le Président Omar BONGO

ONDIMBA dans son discours historique du 1er décembre 2007.

Ce diagnostic révèle des maux qui nécessitent un traitement conséquent. Il est donc temps que la politique

nous aide à exprimer nos idées, nos différences et nos accords dans la compréhension afin d’atteindre de

grands objectifs communs nationaux et républicains. Plus que jamais, nous devons agir ensemble pour

construire l’avenir du Gabon en toute confiance. C’est le voeu ardent des Gabonaises et des Gabonais.

3

Pour redonner confiance à nos compatriotes, pour relancer l’activité économique gage de la création

d’emplois et de richesses, pour apporter un mieux être à tous nos concitoyens et pour faire du Gabon

une puissance régionale reconnue et respectée, nous proposons de conduire des réformes courageuses et

ambitieuses.

Ce seront moins les richesses du sol et du sous-sol que notre capacité à imaginer des solutions

pragmatiques qui nous donneront cette puissance.

Le Gabon a besoin aujourd’hui d’un traitement d’urgence. Parce qu’il n’est plus tolérable qu’il y ait autant

d’emplois précaires, de chômeurs, de pauvres, d’inégalités, d’exclus, de non ou mal logés, de non ou mal

enseignés, de non ou mal formés, de non ou mal soignés.

Plus que jamais, le partage juste et équitable de nos richesses doit devenir la règle.

Avec Vous, je veux un Gabon qui permette la participation de tous, en faisant confiance à nos talents, en

responsabilisant davantage ceux qui le méritent, sans distinction d’aucune nature.

Je veux un Gabon où, à côté de la démocratie politique, existe une véritable démocratie économique dans

laquelle chacun participe et tire profit de son effort.

Je veux un Gabon de concorde où règne la paix des coeurs, des esprits, des pensées, des actions, des

paroles et des écrits. Un Gabon où le développement est ressenti par tous - un Gabon de partage équitable

et juste.

Le Gouvernement que je mettrai en place s’engagera ainsi avec détermination à la résolution des

problèmes économiques, sociaux et culturels de notre pays.

J’ai une ambition pour le Gabon. Cette ambition est à notre portée mais elle ne peut s’accomplir

efficacement que si elle est soutenue par vous tous.

Nous devons Agir Ensemble pour conduire le Gabon vers un Avenir en Confiance.

Le projet de Société que je soumets à votre appréciation s’intitule l’AVENIR EN CONFIANCE.

Il présente des politiques sectorielles qui doivent nous permettre de construire ensemble le Gabon, dans le

respect des libertés individuelles et collectives, le respect des droits de l’homme, la justice sociale et le

souci permanent de paix, d’unité, de partage en vue d’un développement plus harmonieux de notre pays.

Il couvre aussi bien la consolidation et le renforcement de nos institutions, la transformation de notre

économie que la promotion du développement social accéléré des Gabonaises et Gabonais.

Ce projet de société comprend neuf axes stratégiques.

 

AXE N°1 : CONSOLIDER L’ETAT DE DROIT

Feux les Présidents Léon MBA et Omar BONGO ONDIMBA, tout en s’appuyant sur les valeurs de base

que sont la paix, l’unité et la cohésion de la Nation Gabonaise, ont su faire évoluer nos institutions avec

les exigences de chaque époque. Notre époque nous oblige également à aller plus loin et à poursuivre

l’ancrage de notre système institutionnel sur des institutions solides et une gouvernance incontestable.

Notre pays doit rester un Etat de droit . C’est la première condition pour consolider notre démocratie.

Nous devons continuer à garantir et renforcer le pluralisme politique, la liberté d’opinion et d’expression,

la liberté d’association et d’entreprise à travers les institutions républicaines existantes. Dans cette

perspective, l’Opposition devrait avoir un statut en rapport avec les exigences de la démocratie. De même,

l’Etat devrait continuer à soutenir le développement de la presse et encourager les initiatives de la société

civile.

Par ailleurs, il faut rééquilibrer dans la Constitution les pouvoirs entre l’exécutif, le législatif et le judiciaire.

A cet effet, il convient de repréciser les rôles et les missions des acteurs de chaque pouvoir, tout en veillant

à renforcer les capacités du Parlement et de la justice pour leur permettre de jouer efficacement leurs rôles.

 

AXE N°2 : FAIRE DE LA DECENTRALISATION UNE REALITE

L’étendue de notre territoire et la diversité ethnique de notre peuple doivent être considérées comme des

facteurs de richesse et non comme des facteurs de division et de centralisation qui n’ont plus droit de cité.

Certaines compétences exercées par l’Etat doivent être transférées progressivement au pouvoir local ainsi

que les moyens y relatifs. La déconcentration et la décentralisation seront ainsi la règle plutôt que

l’exception, l’Etat central devant justifier à chaque fois ses motivations lorsqu’il décide de conserver

certaines fonctions par devers lui. Les services publics pourront ainsi être plus proches des citoyens et

usagers et être en mesure de mieux les servir et de répondre plus rapidement à leurs besoins.

 

AXE N°3 : REUSSIR LA MORALISATION DE LA VIE PUBLIQUE ET ASSURER UNE

MEILLEURE GOUVERNANCE DES AFFAIRES PUBLIQUES

Il importe de restaurer la confiance entre la Nation et sa classe politique, entre l’Administration et les

administrés. L’égalité de tous devant la loi, l’existence et l’action des structures d’inspection et de contrôle

crédibles, la vigilance d’une presse libre et responsable doivent résolument ramener et maintenir les

hommes politiques, l’administration, les cadres et acteurs du public, du para public et du privé dans le

strict respect de l’éthique républicaine et de la bonne gouvernance.

La réforme de l’Administration publique sera engagée, pour en faire un moteur du développement. Les

fonctionnaires bénéficieront de meilleures conditions de travail et d’une gestion plus dynamique de leur

carrière, et seront de plus en plus gérés sur la base unique du mérite et de l’effort dans le travail.

La consultation, l’écoute et le dialogue social seront promus comme des valeurs cardinales, à tous les

niveaux. Les organisations de la Société civile et les institutions traditionnelles seront légalement mieux

reconnues et leurs capacités renforcées, de manière à ce qu’elles puissent contribuer activement à la

conception, à l’exécution et au contrôle citoyen des politiques publiques.

S’agissant particulièrement des confessions religieuses, je m’engage à mettre en place un Conseil

National des Communautés Religieuses qui devra être un cadre de concertation interreligieux

susceptible de consolider nos valeurs morales et de garantir la participation de toutes les confessions en

tant que partenaires du développement.

 

AXE N°4 : PRESERVER L’INTEGRITE TERRITORIALE ET CONSOLIDER LES RAPPORTS

AVEC LES PAYS VOISINS ET AMIS

Les Forces de défense et de sécurité feront l’objet de toute notre attention. En tant que Ministre de la

Défense, je sais combien leur rôle est décisif dans le maintien de la paix, de l’intégrité territoriale, de la

sécurité et de la stabilité au Gabon, ainsi que dans la lutte contre la délinquance au quotidien.

Les priorités d’action concerneront la professionnalisation de l’armée et l’opérationnalité effective de

toutes les composantes de nos forces.

Au demeurant, la défense du territoire national ainsi que celle de la souveraineté du peuple Gabonais est

un impératif. Aucune partie du territoire national ne pourra et ne devra être cédée ou occupée sans l’avis

du peuple souverain. La défense de l’intégrité de notre territoire requiert des efforts soutenus en matière

de recrutement, notamment dans la gendarmerie et dans l’armée de terre.

Dans un monde où les pays sur tous les continents se regroupent dans des ensembles plus grands, un

Gabon fort, ce sera aussi une Afrique centrale plus forte, et vice-versa.

C’est la raison pour laquelle, je poursuivrai, avec une intensité renouvelée, les chantiers de

l’approfondissement de l’intégration régionale en Afrique, à commencer par la Communauté Economique

et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) qui doit progressivement devenir une vraie Union

économique et monétaire, dotée d’un marché unique et de politiques sectorielles communes dans tous les

domaines économiques, et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC).

Au-delà, il nous faut maintenir le rang de moteur de l’intégration africaine que notre pays a toujours su

occuper, dans le cadre de l’Union Africaine. Le Gabon continuera également d’être très actif dans la

promotion du Nouveau Partenariat pour le Développement en Afrique (NEPAD) qui reste un

important levier de développement de l’Afrique et de son intégration dans la dynamique de la

mondialisation.

Sur la scène internationale, particulièrement en Afrique, le Gabon s’est imposé comme un acteur écouté

et respecté, un militant actif de la paix et de la compréhension mutuelle entre les peuples. Notre pays a

soutenu, à plusieurs reprises, les initiatives des Nations Unies et intégré dans son arsenal juridique interne

la plupart des conventions internationales.

Je veillerai donc à consolider et à amplifier la place et le rôle du Gabon dans les organismes

internationaux, notamment au sein du système des Nations Unies et des institutions financières

internationales. Au niveau bilatéral, en même temps que nous consolidons les relations avec les partenaires

traditionnels, il nous faudra consolider et diversifier notre coopération afin de mieux nous inspirer des

expériences des pays émergents et en développement.

AXE N°5 : DIVERSIFIER LES SOURCES DE CROISSANCE ET DE DEVELOPPEMENT

DURABLE

Le cinquième axe stratégique de mon projet de Société vise la transformation de notre économie pour

faire du Gabon un pays émergent.

Notre économie reste en effet trop dépendante du pétrole et des autres matières premières. De plus,

l’agriculture qui aurait dû générer des emplois contribue trop peu à la création de la richesse nationale et à

la réduction de la pauvreté.

A cette fin, il est indispensable de démarrer sa mutation vers une économie à forte valeur ajoutée. En

2025, l’économie du Gabon ne doit plus reposer sur la simple exploitation des richesses de ses sols et

sous-sols (pétrole, bois, manganèse, fer) mais sur trois piliers sectoriels forts que seront le Gabon

industriel, le Gabon vert et le Gabon des services à valeur ajoutée.

Le pilier Gabon vert s’appuiera sur la valorisation du « pétrole vert » que constitue notre formidable

écosystème (nos 22 millions d’hectares de forêt, nos terres agricoles, nos 800 kms de littoral maritime).

Appartenant au bassin du Congo, deuxième poumon de la planète, le Gabon a consacré 11% de son

territoire aux parcs nationaux en vue de participer à l’effort mondial de préservation de l’environnement et

de lutte contre le réchauffement climatique. Cet effort sera maintenu tout en tenant compte des impératifs

de développement et d’industrialisation de notre pays.

L’économie verte s’annonce, en effet, comme un des vecteurs de l’économie mondiale du XXIème siècle

et notre pays dispose des atouts pour y devenir un grand acteur. Pour cela, nous devons préserver notre

forêt et nous assurer que sa contribution à la lutte mondiale contre le changement climatique est

rémunérée à sa juste valeur. Nous devons transformer entièrement notre bois localement à travers un

artisanat et une industrie dynamiques. Nous devons bâtir une agriculture, une pêche et une aquaculture

modernes, garantissant notre sécurité alimentaire. Nous devons exploiter pleinement nos fortes

potentialités dans l’écotourisme que nous confèrent nos immenses espaces forestiers.

Au demeurant, la préservation de ce précieux écosystème se fera dans un souci profond de respect de

l’environnement, qui doit transparaître aussi bien dans l’intégration de la dimension environnementale

dans chacun de nos projets, que dans les actes au quotidien de chaque Gabonais.

Le pilier Gabon industriel s’appuiera sur la valorisation locale de nos matières premières. Car, il est vrai

qu’aucun pays ne peut se développer en exportant uniquement des matières premières. La dynamique

entamée avec la production de ferro-manganèse va ainsi se consolider, grâce à la mise en exploitation de

nouveaux gisements de manganèse, la construction de nouvelles bretelles de voies ferrées et l’exploitation

du minerai de fer de Belinga. A long terme, le Gabon a vocation à devenir un pôle métallurgique, avec un

tissu dynamique de PME exportant des produits à base de fer dans toute la sous région et au delà. De

même, un pôle pétrochimique verra le jour, avec la valorisation des ressources en hydrocarbures et la

production d’engrais azotés.

Le pilier Gabon pays de services à valeur ajoutée repose sur la valorisation de notre « pétrole gris »

que sont nos ressources humaines. Le Gabon peut et doit se construire une position forte et devenir une

référence régionale dans des domaines tels que les services financiers, les nouvelles technologies de

l’information, les métiers de services liés à l’économie verte ou encore certains domaines spécialisés de

l’enseignement supérieur ou de la santé. Les sources d’emplois et de richesses de demain seront dans ces

nouveaux métiers, et nous devons commencer aujourd’hui à y préparer notre économie et notre jeunesse.

Solidement mis en place, ces trois piliers amélioreront de façon significative les revenus et les conditions

de vie de tous les Gabonais.

 

AXE N°6 : METTRE EN PLACE LES INFRASTRUCTURES DE SOUTIEN AU

DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

Cette vision d’une économie gabonaise forte et diversifiée à l’horizon 2025 n’est pas un rêve. Par contre,

sa concrétisation nécessite de bâtir, avec courage et détermination, les préalables requis durant le prochain

mandat présidentiel. Il s’agira de doter le Gabon d’une infrastructure économique de base compétitive, en

particulier dans trois domaines : les réseaux de transport, l’électricité et les télécommunications.

Notre infrastructure de transport (routes, ports, aéroports, chemins de fer, pistes de production) sera

mise à niveau par la réhabilitation des infrastructures défectueuses et la construction de nouveaux

tronçons critiques. L’ensemble du Gabon devra ainsi, à l’horizon 2016, être désenclavé, afin de permettre

à notre pays de se positionner comme un « hub » régional de référence.

Notre production d’électricité sera triplée d’ici 2016 grâce à notre potentiel hydroélectrique et gazier,

permettant ainsi d’assurer l’électricité à tous les citoyens et de réduire le coût de l’électricité.

Le développement accéléré de notre infrastructure de télécommunications concrétisera, en plus des

autres infrastructures de base traditionnelles, le saut qualitatif que notre économie doit connaître d’ici à

2016, avec une baisse significative des coûts de communication et la généralisation de l’accès à Internet.

Ceci se fera notamment grâce à la mise en place d'une infrastructure haut débit en fibre optique sur

l’ensemble du territoire, l'équipement de toutes les écoles du Gabon en salle multimédia (avec connexion à

Internet, faisant de l'école le point d'accès communautaire dans les villages) et la mise en place d’une

administration numérique, avec en particulier l’informatisation de l'état civil, de la carte d'identité, du

passeport et des procédures administratives, permettant une amélioration majeure de la qualité du service

administratif apporté aux citoyens.

Cette mise à niveau de notre infrastructure économique de base ne pourra se faire en gardant les

approches et les instruments du passé. Du volontarisme et de l’innovation seront nécessaires. En

particulier, un cadre juridique et réglementaire favorable aux partenariats publics privés sera rapidement

mis en place pour favoriser une forte implication du secteur privé national et international dans tous les

projets. Par ailleurs, une agence des grands travaux, disposant de toutes les compétences requises pour la

mise en place rapide d’infrastructures complexes, sera opérationnelle dès les premiers mois de mon

mandat.

 

AXE N°7 : MIEUX GERER LES FINANCES PUBLIQUES

Une meilleure gestion des ressources publiques sera engagée, à travers une réduction du train de vie de

l’Etat, la généralisation des Cadres de Dépenses à Moyen Terme (CDMT) et un meilleur choix des

dépenses à travers le ciblage prioritaire des secteurs sociaux et des infrastructures.

De plus, la lutte contre la corruption et la concussion, ainsi que la promotion de la transparence et de la

bonne gouvernance seront désormais des valeurs cardinales dans le service public.

En ce qui concerne les entreprises publiques et parapubliques, un bilan de la privatisation sera fait. Les

enseignements tirés nous permettront de corriger les manquements observés et de renégocier

éventuellement les contrats dans le cadre d’un nouveau partenariat privé-public.

 

AXE N°8 : MIEUX RESPONSABILISER LES GABONAIS ET LES POUSSER A ETRE PLUS

ENTREPRENANTS

Il nous faut aussi favoriser l’émergence d’un Gabonais plus entreprenant , plus orienté vers le secteur

privé et prêt à faire les sacrifices nécessaires. Aujourd’hui le don est malheureusement préféré au gain. Le

cadeau est promu et préféré au résultat de l’effort. La facilité est recherchée, le travail dévalorisé. Plus que

jamais, il importe de restaurer le goût de l’effort, du travail bien fait, du mérite, de la rigueur et du

professionnalisme, pour gagner décemment sa vie et contribuer à l’émergence de son pays.

Au demeurant, nous ne pourrons réussir la diversification de notre tissu économique si le secteur privé,

notamment national, ne prend pas toute sa place de moteur du développement, y compris dans

l’aménagement des infrastructures. Pour cela, l’Etat doit accélérer les réformes sectorielles, renforcer les

politiques d’appui aux entrepreneurs et leur faciliter les formalités et procédures administratives.

 

AXE N°9 : LUTTER CONTRE LES INEGALITES, LA PAUVRETE ET L’EXCLUSION

Les Gabonais ne ressentent pas encore assez au quotidien les fruits du développement économique de

notre pays. Les infrastructures sociales restent très insuffisantes (hôpitaux, logement, etc.), près d’un quart

de nos concitoyens vivent en dessous du seuil de pauvreté et les écarts de revenus demeurent importants.

Ceux qui possèdent beaucoup côtoient ceux qui n’ont presque rien. Et, en dépit des moyens et des

programmes que l’Etat a mis en place pour les rendre accessibles à l’ensemble des gabonais, les services

sociaux de base demeurent une préoccupation majeure.

Dans ces conditions, certains compatriotes se sentent marginalisés. Ces disparités accentuent la fracture

sociale, remettant en cause notre cohésion nationale. Parallèlement, on déplore une montée sensible du

tribalisme dans la vie sociopolitique. Or, le tribalisme, manifestation régressive et facteur d’exclusion, est

en partie une manipulation politicienne.

Il nous faut donc réduire les inégalités et promouvoir la solidarité nationale dont le fondement est notre

« vouloir vivre collectif ». La nation a le devoir moral de venir en aide aux couches de la population les

plus vulnérables. Pour cela, il sera nécessaire d’accroître et d’étendre le système d’allocations et d’aides

sociales, les équipements collectifs, les internats, les écoles publiques, la santé publique, la couverture

maladie, en particulier celle des plus démunis…

Il faut que le Gabonais moyen soit le premier bénéficiaire de la richesse nationale. Cette exigence de

transformation sociale sera une des hautes priorités de mon mandat.

En effet, je souhaite placer l'Homme au coeur de l'action, à la fois en tant qu'acteur du développement et

bénéficiaire de ce développement. J’invite donc solennellement mes concitoyens à un nouveau contrat

social, qui nous permettra de réussir cette transformation d’ici 2016.

Les urgences sociales sont nombreuses et concernent aussi bien l’éducation, la protection sociale, l’égalité

face à la maladie que l’accès à l’eau potable, à un logement décent et à l’assainissement, ainsi qu’à un

emploi rémunéré et à des opportunités de revenus.

Dans le domaine de l’éducation, nous bénéficions d’une scolarisation au primaire presque universelle et

d’une quasi parité entre les filles et les garçons. Toutefois, cette performance doit être relativisée, en raison

de la faible efficacité interne du système éducatif gabonais qui se manifeste dans les taux de redoublement

élevés et dans les faibles taux d’achèvement à tous les niveaux, du primaire au supérieur. Il s’y ajoute,

l’inadéquation entre la formation et l’emploi.

A titre d’exemple, l’Etat gabonais consacre, en plus des efforts propres des parents, 40 milliards de francs

CFA par an pour financer les allocations scolaires dans des filières de formation qui au final ne

correspondent pas toujours aux besoins de notre économie et du marché de l’emploi. Nous ne pouvons

plus nous permettre cela. La modernisation de notre infrastructure de formation et sa meilleure

adéquation avec l’emploi seront un impératif pour le prochain mandat.

Nous poursuivrons la politique de gratuité scolaire et nous favoriserons un meilleur accès aux fournitures

scolaires et un encadrement renforcé, en qualité et en quantité.

De nouvelles écoles supérieures et techniques seront créées, sur l’ensemble du territoire, et les contenus

des formations seront repensés pour mieux préparer les élèves aux réalités du milieu du travail. Je compte

organiser en 2010 des Etats généraux de l’éducation et de la formation, afin que tous les acteurs

concernés redessinent ensemble les voies à suivre pour générer un système éducatif d’excellence dans

notre pays.

 

Le développement du potentiel humain de notre pays suppose également qu’un appui conséquent soit

accordé aux acteurs culturels, aux artistes et aux intellectuels, pour leur permettre d’exprimer

pleinement leur art et leur savoir tout en assurant une protection de leurs droits en tant qu’auteurs.

Les industries culturelles seront donc encouragées à travers tout le pays et plusieurs infrastructures

culturelles (musées, conservatoires, théâtres, bibliothèques) seront mises en place ou redynamisées,

notamment le CICIBA afin de mieux valoriser notre patrimoine national et notre riche histoire.

L’apprentissage des langues nationales sera encouragé.

Concernant la santé, il nous faut nous attaquer en priorité à la pandémie du sida qui touche encore plus

de 7% de la population. Des mesures énergiques de prévention et de traitement seront mises en oeuvre, de

manière à inverser rapidement la tendance. J’en ferai une affaire personnelle.

Au-delà du VIH/Sida, notre intérêt portera sur l’ensemble du système de santé qui continue de se

caractériser par de faibles indicateurs. Les efforts seront concentrés sur l’amélioration de l’accès aux soins

de santé, sur la généralisation de la couverture vaccinale et l’assurance maladie, sur un meilleur

approvisionnement en médicaments ainsi que sur une meilleure qualité des soins.

De manière spécifique, je m’engage à rendre gratuits les frais d’accouchement dans les structures de

santé publique dès le premier jour de mon installation à la Présidence de la République. La protection

sociale recevra d’importants moyens financiers, en ciblant en priorité les handicapés, les personnes âgées,

les enfants, les indigents, les veuves, les orphelins, les filles mères, la femme rurale et les peuples

autochtones.

La pension des retraités sera revalorisée et une couverture sanitaire gratuite leur sera garantie dans les

centres de santé de l’Etat. Leur mobilisation dans des activités d’intérêt public sera également promue.

La dimension genre sera prise en compte dans toutes les politiques publiques. Les femmes bénéficieront

ainsi de plus de pouvoir politique. Leurs capacités économiques seront également renforcées, notamment

par la facilité de l’accès au crédit et à la formation. Les droits des veuves et des orphelins seront protégés

notamment en ce qui concerne la succession.

Nous veillerons également, à l’horizon 2016, à rendre universel, l’accès à l’eau potable et à

l’assainissement , partout sur le territoire national. Il s’agit là d’un droit fondamental de tout citoyen

gabonais. L’habitat social sera fortement relancé, à travers la mise en oeuvre d’un programme de

construction de villas et d’aménagement de parcelles, de façon à permettre à tout citoyen de pouvoir

disposer d’un logement digne. Les quartiers insalubres des centres urbains notamment ceux de Libreville

doivent être réhabilités et modernisés.

L’emploi sera soutenu, grâce à la mise en place de lignes de crédit et à l’encadrement des promoteurs de

projets productifs. Les jeunes doivent être les grands bénéficiaires. Des opportunités de stage leur seront

offertes, en encourageant la signature de conventions Etat-Patronat et en valorisant l’apprentissage dans

les ateliers d’artisans.

Afin de mieux cerner les besoins et attentes de la Jeunesse, je compte tenir en 2010 un Forum national

de la Jeunesse pendant lequel toutes les questions relatives à la jeunesse, y compris les sports et les loisirs,

seront abordées, un plan d’actions identifié et mis en oeuvre avec diligence.

Concernant le sport en particulier, nous devons en faire un facteur privilégié de l’épanouissement de notre

jeunesse. Nos établissements primaires, secondaires et supérieurs doivent devenir des pépinières de

champions. Outre les moyens que l’Etat mettra en place, nous nous engageons à encourager le mécénat.

De même, les Artistes bénéficieront de l’attention des pouvoirs publics, notamment par la création d’un

conservatoire, des centres culturels dans chaque province et par la protection effective des droits d’auteur.

 

Ces neuf axes stratégiques vont être détaillés et renforcés dans le cadre des visites de proximité que je

compte vous rendre. Pour chaque axe retenu, j’indiquerai, de manière précise, les mesures d’urgence qui

seront prises dès mon entrée en fonction.

Le Premier ministre, que je vais nommer une fois élu, détaillera encore plus, dans sa Déclaration de

Politique générale, les actions envisagées dans chaque secteur, en relation avec les ministres. Nous

pourrons ainsi disposer d’un agenda gouvernemental chiffré et daté.

Je souhaite en effet gouverner dans une option de gestion axée sur l’obligation des résultats. Nous y

parviendrons en plaçant l’homme au coeur de l’action et en adoptant des méthodes de travail simples,

pragmatiques et performantes.

Le programme que je vous propose sera constamment suivi, pour veiller à sa bonne mise en oeuvre. Une

évaluation systématique des performances atteintes sera effectuée, afin d’apporter si besoin, les correctifs

nécessaires.

Tel est le projet de Société pour lequel je sollicite votre adhésion totale, afin que nous puissions agir

ensemble pour construire notre AVENIR EN CONFIANCE.

Nous espérons que les résultats seront immédiats, visibles, palpables et concrets, grâce à notre

détermination et avec l’aide de Dieu tout puissant.

 


 
 
 

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